tag:blogger.com,1999:blog-207781652024-03-07T05:48:04.776+01:00Des photos et des joursTexte et images par Christophe Bonnet<br> <br><i>Toute Pensée émet un Coup de Dés.</i> (S. Mallarmé)Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.comBlogger2145125tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-50525159115870145392019-05-27T23:53:00.001+02:002019-05-27T23:54:07.096+02:00Après le vote<p>Lendemain d'élections européennes — gueule de bois ? N'exagérons rien : ce n'est pas les deux verres de blancs avalés à la mairie après une (presque) journée à faire tourner un bureau de vote qui m'auraient fait un effet pareil. Plutôt une quantité de réflexions, interrogations, hypothèses et projections, pas forcément des plus plaisantes.</p><p>La première remarque : les partis sont mortels. Après deux ou trois décennies d'une grande stabilité des partis politiques français, nous sommes entrés dans une ère de flux. Certains relativement nouveaux semblent avoir déjà leur avenir derrière eux ; d'autres semblent devoir être moins éphémères qu'il n'y paraissait. Et, surtout, l'un des plus notoires d'entre eux semble en voie d'effacement.</p><p class="pic"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-DWDqOPcU9Gg/XOxJP3WJ9EI/AAAAAAAAFQI/72Zjg0Ef9msoMeXZJYDUCmh_8VeiaNOdQCLcBGAs/s1600/2017-PZ1-E003.jpg" imageanchor="1" ><img border="0" src="https://2.bp.blogspot.com/-DWDqOPcU9Gg/XOxJP3WJ9EI/AAAAAAAAFQI/72Zjg0Ef9msoMeXZJYDUCmh_8VeiaNOdQCLcBGAs/s1600/2017-PZ1-E003.jpg" data-original-width="640" data-original-height="428" /></a><br />
Illustration mystère. Je laisse le lecteur deviner de quoi il s'agit.</p><p>Ce qui est embêtant, bien sûr, c'est que ce parti, c'est le mien. Comment le parti socialiste en est-il arrivé là ? Pour être honnête, ses dernières heures avaient été annoncées moultes fois mais, comme l'écrivait à peu près Mark Twain de son vivant, « les nouvelles de sa mort étaient très exagérées. » N'écrivait-on pas, en 1995, que François Mitterrand laisserait le PS dans l'état où il l'avait trouvé — à 5,6% ? Avaient suivi le beau résultat de Lionel Jospin au premier tour de la présidentielle ; puis, après la malencontreuse dissolution de Chirac et Juppé, les grandes heures de la « gauche plurielle. » Aux élections suivantes, c'est cette fois-ci un premier tour calamiteux qui lance à tout vent les faire-part de décès politique. Mais la décennie voit la montée des exécutifs locaux socialistes, dans les villes et les régions. Peut-être le ver était-il dans le fruit : lorsque l'on « prend » un bastion conservateur comme Rouen ou Lyon, qui a le plus changé ? La ville ou le parti ?</p><p>Mais pour que la chute commence il a fallu que le parti socialiste retrouve la présidence de la république. Les années Ayraud allaient cahin-caha ; de vraies difficultés pour faire fonctionner l'État, faire quelque chose du pouvoir enfin retrouvé... Puis, en 2014 Hollande décide d'un virage à droite en nommant Manuel Valls premier ministre. Pour moi, c'était là le coup fatal, que les crises suivantes n'ont fait que mettre en évidence : un président de la république socialiste nommait un premier ministre socialiste qui était totalement inacceptable non seulement pour les autres partis de gauche mais aussi par une bonne partie de son propre parti. Comment l'ancien premier secrétaire, artiste hors pair de la synthèse, a-t-il pu croire que c'était jouable ?</p><p>La suite, on la connait : crises gouvernementales à répétition, et notamment l'incroyable épisode de la déchéance de nationalité donnant en spectacle un tandem exécutif totalement sourds aux rappels des valeurs de la gauche ; ces abominables primaires, ensuite (une monstruosité dans notre système politique de toute façon), faisant s'affronter deux figures ultraminoritaires au sein du parti, l'un sur le flanc gauche et l'autre sur le flanc droit, comme si tout ce qu'il y avait entre les deux s'était d'un seul coup volatilisé ; le résultat ridicule et ridiculement prévisible...</p><p>Les élections d'hier ont simplement confirmé que, depuis 2017, rien n'avait changé. Peut-on sortir de ce trou-là ? Je ne sais pas. Si je suis toujours adhérent, c'est que je l'espère... Mais le petit jeu de Jekyll et Hyde, où l'on soutient dans l'opposition l'inverse de ce que l'on affirmait au gouvernement, trouve clairement ses limites. Et, à ma relative surprise, la coalition d'Emmanuel Macron s'avère nettement plus robuste qu'on aurait pu le penser — mais sans doute est-ce là un effet plus qu'une cause : lorsque de part et d'autre de la Macronie il n'y a que le néant, il n'y a guère de raisons de s'éloigner...</p><p>Alors, maintenant, quoi : faut-il se résigner à une carte électorale patchwork de jaune et de brun ? J'espère que non. Mais le compromis subtil que représente par essence le socialisme de gouvernement, fait de rêves de changement malgré les contraintes du réel, ne sera pas facile à remettre sur pied.</p><p>Le Plume vous salue bien</p><p class="descr">Matériel photo : boîtier Pentax MZ5n, objectif SMC-Pentax M 50mm f:1.4, film Ilford FP4+.</p><br />
Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-38118120440134210032019-05-21T15:41:00.001+02:002019-05-21T15:41:43.363+02:00Se rouler en boule ?<p>Il y a des moments comme ça où on est d'humeur à se rouler en boule et attendre que ça passe, comme le font, dit-on, les hérissons. À moins qu'il s'agisse en réalité des porcs-épics des autres continents ? </p><p class="pic"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-kzowBOHJ8no/XOP_4Y7AXhI/AAAAAAAAFP4/A0vbW6s4QRsqJnaQ-3QK_69x-lND6DfQwCLcBGAs/s1600/2019_PKM04_IMGP6747.JPG" imageanchor="1" ><img border="0" src="https://1.bp.blogspot.com/-kzowBOHJ8no/XOP_4Y7AXhI/AAAAAAAAFP4/A0vbW6s4QRsqJnaQ-3QK_69x-lND6DfQwCLcBGAs/s1600/2019_PKM04_IMGP6747.JPG" data-original-width="640" data-original-height="428" /></a><br/>Un hérisson raccompagné au bord de la route, pas loin des mines de lignite de Mégalopolis, avril 2019.</p><p>Voilà. Ceci est un message de blog. Avec des machins pareils on se demande bien pourquoi le blogging passe de mode.</p><p>Le Plume vous salue bien.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-45889582749725407112019-05-05T12:09:00.002+02:002019-05-05T13:43:34.937+02:00Retour toujours<p>Pas une seule entrée sur ce blog depuis le retour du Texas, en décembre 2017. Jamais facile de rentrer... Et peut-être ma vie est-elle moins propice à cette activité qu'elle l'était il y a quelques années ? Vie de famille, responsabilités syndicales (qui devraient m'imposer de communiquer davantage au collectif que sur ma petite chansonnette perso)..? À moins bien sûr que ce soit l'époque qui se soit détournée de cette forme d'auto-publication, entre revues en ligne d'un côté et réseaux sociaux de l'autre.</p><p>Et puis il y a ma manie de faire se succéder hobbies et centres d'intérêt au fil du temps, ce qui se matérialise à l'occasion par la succession des couches sédimentaires dans mes débarras : je fais beaucoup moins de photo et la clarinette est devenue très occasionnelle ; par contre je cours, assez copieusement - quatre à cinq heures par semaines, en principe, avec des objectifs plus ou moins assumés en matière d'ultra-trail. Je ne m'étendrai pas sur le sujet, par égard pour une proche privée temporairement de cette source d'endorphine, mais il faut se rendre à l'évidence, ça prend un peu de temps !</p><p class="pic"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-_FQa-4TpXUk/XM67mMAGd-I/AAAAAAAAFO8/V4Q1avlX3wgTXRYOE6IjyhFlBCENcZnCACLcBGAs/s1600/2019_PKM_IMGP6760.jpg" imageanchor="1"><img border="0" src="https://3.bp.blogspot.com/-_FQa-4TpXUk/XM67mMAGd-I/AAAAAAAAFO8/V4Q1avlX3wgTXRYOE6IjyhFlBCENcZnCACLcBGAs/s1600/2019_PKM_IMGP6760.jpg" width="640" height:"428" /></a><br />
Le temple d'Apollon Epikourios près de Phigalie (unité régionale d'Elis, Péloponnèse).</p><p>Je profite cependant d'un autre retour pour revenir ici : de Grèce, cette fois-ci. Je n'y étais jamais allé, mais j'y retournerai. Quelques conclusions temporaires :<br />
<p>— La Méditerranée orientale a une cohérence qui dépasse les clivages politiques et religieux : comme ville, Athènes, c'est Tel Aviv en plus vallonné ou Jérusalem en moins cinglé - et les gens qui connaissent Beyrouth disent la même chose.<br />
<p>— La Grèce, c'est un massif montagneux tombé dans la mer. À ne pas négliger pour planifier ses trajets, que ce soit à pied ou en voiture !<br />
<p>— Passer des heures sur des cours en ligne de Grec moderne permet vaguement de comprendre quelques mots et de dire bonjour et merci - ainsi qu'une phrase fondamentale : <i>δεν μιλάω Ελληνικά</i>, « je ne parle pas grec ». C'est peu, mais ça permet au moins d'être un minimum bien élevé ; pour le reste, on se débrouille en <i>globish</i>.<br />
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<p>L'illustration ci-dessus vient d'un site archéologique remarquable, mais remarquablement paumé : un temple perdu en pleine montagne à la limite de trois unités régionales (Arcadie, Elide et Messénie), accessible de l'ouest et du sud par de petites routes de montagne et de l'ouest, d'où nous arrivions, par des chemins tout justes carrossables à la belle saison. Une destination parfaite, donc !</><br />
<p>Le Plume vous salue bien.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-39856444878846766092017-12-02T03:43:00.000+01:002017-12-02T06:41:58.546+01:00Central Texas<p>Comme j'ai déjà dû le signaler, le Texas, c'est grand. <i>Bigger than France,</i> nous taquinent quelques facétieux - quoi que nettement moins peuplé, tout de même. Le résultat, c'est que les régions du Texas sont aussi différentes les unes des autres que celle de notre hexagone. Il y a le Sud-Est, autour de Houston - presque la Louisiane, déjà, avec alligators et bayous ; les grandes plaines du Nord, autour de Dallas, avec ranchs et vaches à longues cornes ; et bien sûr le Trans-Pecos, à l'Ouest, vers El Paso, le vrai Far West désertique - avec, entre les deux, les champs de pétroles à perte de vue. Et puis, au milieu, le Texas Central, autour d'Austin et San Antonio (plus grand qu'Austin, mais faut pas le dire aux gens d'ici), partagé entre des collines calcaires et des plaines agricoles.</p><p>Et donc, c'est là qu'on est. Pour pas longtemps du tout : ça passe à toute vitesse. Et du coup on commence à s'activer sérieusement pour explorer au moins un peu les alentours...</p><p class="pic"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-TJPEnyMzMEE/WiIQ7X3VRXI/AAAAAAAAFII/Ti_2sjbKN1I_yh1bCf3SyK_NkxWEkDn8ACLcBGAs/s1600/IMGP6301.JPG" imageanchor="1" ><img border="0" src="https://2.bp.blogspot.com/-TJPEnyMzMEE/WiIQ7X3VRXI/AAAAAAAAFII/Ti_2sjbKN1I_yh1bCf3SyK_NkxWEkDn8ACLcBGAs/s640/IMGP6301.JPG" width="640" height="429" data-original-width="1600" data-original-height="1072" /></a><br />
Une bretelle routière en construction à San Marcos, Texas.</p><p>Hier, j'étais allé prendre un second petit déjeuner à San Marcos, Hays County (qu'est-ce que je vais faire quand je n'aurais plus de <i>breakfast tacos</i> à ma portée ?). Demain, déjeuner typique à Lockhart (Caldwell County). L'exploration passe par l'estomac, bien entendu.</p><p>Le Plume vous salue bien.</p><p>P.S. : et ma pizza patates douces/<i>pulled pork</i>/jalapeños sur fond de sauce aux épinards, je vais la trouver où, à Paris, hein ?</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-91335474985601650052017-11-29T05:17:00.001+01:002017-11-29T05:19:03.816+01:00Chemin<p>Retour toujours - à Austin aujourd'hui, après une nuit raccourcie par les malices du décalage horaire ; promenade avec quelques appareils photo dans les friches urbaines des berges du Colorado (celui du Texas), que j'ai explorées déjà, au pas de course, lors de quelque « sortie longue ». À la recherche, sous un soleil pas moins brillant que celui de la côte Ouest, des recoins intersticiels que j'aime photographier.</p><p class="pic"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-NHBbOnDEv48/Wh4ohZ8tpJI/AAAAAAAAFHk/jH9T9CNkN1I-TjSIsGQjkyr7RAJFT-HbACLcBGAs/s1600/IMGP6287.JPG" imageanchor="1" ><img border="0" src="https://2.bp.blogspot.com/-NHBbOnDEv48/Wh4ohZ8tpJI/AAAAAAAAFHk/jH9T9CNkN1I-TjSIsGQjkyr7RAJFT-HbACLcBGAs/s640/IMGP6287.JPG" width="640" height="429" data-original-width="1600" data-original-height="1072" /></a><br />
Passage piéton sous S. Pleasant Valley Road, à deux pas du <i>Longhorn Dam</i>, Austin, TX.</p><p>Hier matin, avant de prendre l'autobus volant de Southwest Airlines (quelques cahots au dessus de l'Arizona et du Nouveau-Mexique), une dernière visite, car ce séjour californien, ce n'était pas pour la plage ou pour les pandas du zoo, c'était pour des amitiés construites au fil d'une quinzaine d'années, ou pas loin. Tout au long de ces cinq jours, du bonheur de retrouvailles, et des larmes aussi, pour ceux qui ne sont plus au rendez-vous. Au passage, revu une photo que j'avais prise il y a dix ans, dans l'atelier de l'amie à qui je l'avais offerte - comme une trace du chemin parcouru.</p><p>Le Plume vous salue bien.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-37565094985201375312017-11-27T18:22:00.001+01:002017-11-27T18:22:21.094+01:00La Jolla all over again<p>À parler de retours : La Jolla, où nous avions séjourné en 2003 (<i>tempus fugit</i>). Une enclave balnéaire en plein San Diego - avec le campus d'UCSD tout autour. Et ce au retour d'un passage express à Los Angeles : Beverly Hills, Bel Air, Mulholland Drive, les <i>hot tubs</i>, tout ça ! Et le fameux signe « Hollywood » qui est en fait singulièrement bien caché. Finalement, La Jolla, ça me ressemble bien davantage.</p><p class="pic"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-zYCP_-ZIEHY/WhxH9NV-s6I/AAAAAAAAFHI/M_gBTM_58ZMWXr0YXn4kbUl1YW08UOV9gCLcBGAs/s1600/IMGP6278.JPG" imageanchor="1" ><img border="0" src="https://3.bp.blogspot.com/-zYCP_-ZIEHY/WhxH9NV-s6I/AAAAAAAAFHI/M_gBTM_58ZMWXr0YXn4kbUl1YW08UOV9gCLcBGAs/s640/IMGP6278.JPG" width="640" height="429" data-original-width="1600" data-original-height="1072" /></a><br/>Brume matinale sur le Pacifique à La Jolla ce matin.</p><p>Ce serait idéal pour un petit footing, mais j'ai fait quelques <i>miles</i> hier entre un autre campus (celui d'UCLA) et les villas prétentieuses de Bel Air - mes <i>gluteus maximus</i> me rappellent assez vivement que je suis encore en période de récupération. Alors, juste, regarder la mer, et tâcher de contribuer à ma toute nouvelle collec' (oui, j'ai décidé de collectionner les échantillons de sable).</p><p>On rentre à Austin cet après-midi ; on rentre en France dans à peine plus de trois semaine. On rentre, on rentre...</p><p>Le Plume vous salue bien.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-54659898193038987802017-11-25T03:47:00.000+01:002017-11-25T03:50:11.918+01:00San Diego, le retour<p><i>Thanksgiving</i>, ici, ce n'est pas seulement la dinde et la tarte à la citrouille ; c'est aussi le week-end de l'année où les gens bougent le plus, pour aller voir famille ou amis d'un bout à l'autre du pays. <i>À Rome, fais comme les romains</i> : nous avons nous aussi traversé le continent, pour aller rendre visite aux amis que nous avons en Californie. Un voyage qui est un retour en terrain connu : nous avions séjourné ici, deux étés consécutifs, il y a peu de temps me semble-t-il (mais en vrai c'était en 2003 et 2004). Du coup, autant Austin était un saut dans l'inconnu, autant, ici, ce sont des repères qui reviennent ; la forme des villes ne change pas si vite que ça finalement. Et la météo non plus - juste un chouïa plus chaud que la dernière fois qu'on était là. Ah oui, sauf que c'était en août, la dernière fois.</p><p class="pic"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-_JgyVlOu9O0/WhhefetFOBI/AAAAAAAAFGs/4fbs-OgflUwddKgaj82FeFLecw-DIMBQgCLcBGAs/s1600/IMGP6174.JPG" imageanchor="1" ><img border="0" src="https://1.bp.blogspot.com/-_JgyVlOu9O0/WhhefetFOBI/AAAAAAAAFGs/4fbs-OgflUwddKgaj82FeFLecw-DIMBQgCLcBGAs/s640/IMGP6174.JPG" width="640" height="429" data-original-width="1600" data-original-height="1072" /></a><br />
Coucher de soleil à Moonlight Beach, Encinitas, CA, avant-hier...</p><p>Voilà. On profite des amis, on fait du tourisme, on débranche le cerveau, on profite. On a même essayé de prendre d'assaut une base de l'US Navy parce que le GPS signalait un bon fast food à l'intérieur, mais l'US Marine Corps nous en a empêché.</p><p>Il ne fait pas loin de 30°C, le ciel est tout bleu. En même temps, rentrer voir les gens que j'aime, même si c'est sous la pluie glacée, ça commence à ressembler à une bonne idée.</p><p>Le Plume vous salue bien.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-53271334853247177432017-11-22T04:16:00.000+01:002017-11-22T04:35:21.750+01:00Nouveau-Mexique<p>S'il y a cinquante États aux États-Unis, notre séjour est largement confiné à un seul d'entre eux. Pas le plus petit il est vrai : deuxième de l'Union par la surface (après l'Alaska) ; deuxième également par la population (après la Californie). Et comme Austin est planté bien au milieu, en sortir n'est pas l'affaire d'une petite promenade.</p><p>Une incursion toutefois : à l'occasion d'un week-end prolongé à El Paso, où je participais à un trail (j'en reparlerai sûrement), une virée au Nouveau-Mexique voisin. Car El Paso est toujours au Texas, bien qu'à plus de 900km d'Austin (et même dans un fuseau horaire différent) mais quelque peu en coin, entre le Nouveau-Mexique et le Mexique tout court. Et côté Nouveau-Mexique, à une heure ou deux de voiture, il y a ça :</p><p class="pic"><a href="https://4.bp.blogspot.com/-8rkDKD3jBRw/WhTqFFLpuPI/AAAAAAAAFGQ/qBElezxrsNsvQXAeLDe1JA3LaBRVVccmwCLcBGAs/s1600/IMGP6116.JPG" imageanchor="1" ><img border="0" src="https://4.bp.blogspot.com/-8rkDKD3jBRw/WhTqFFLpuPI/AAAAAAAAFGQ/qBElezxrsNsvQXAeLDe1JA3LaBRVVccmwCLcBGAs/s640/IMGP6116.JPG" width="640" height="429" data-original-width="1600" data-original-height="1072" /></a><br />
La végétation des dunes à <i>White Sands National Monument</i>.</p><p>Notons au passage que le nom du lieu est trompeur : ce n'est pas du sable, mais du gypse - c'est à dire, d'un point de vue chimique, du plâtre. L'avantage : ça gratte moins dans les chaussures !</p><p>Au delà du site, assez fou, j'avoue un coup de cœur pour le Nouveau-Mexique. <i>Land of room enough, and time...</i> Une certitude, j'y reviendrais, et pas seulement pour une journée.</p><p>Le Plume vous salue bien.</p><p>P.S. : demain, avion tôt le matin pour une autre incursion, encore plus à l'ouest !</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-18496685154293129872017-11-21T02:35:00.000+01:002017-11-21T02:38:06.258+01:00L'exotisme des petites choses<p>Une expérience d'expatriation. On peut dire ça comme ça... Et cela bien que je sois assez convaincu au bout du compte que toute nationalité n'est que de hasard, et donc pas entièrement persuadé d'avoir une <i>patrie</i> d'où je puisse m'extraire. Cela me désigne certainement comme un affreux « globaliste » pour emprunter un terme à la nouvelle extrême-droite (et à quelques uns qui se disent de gauche) - mais c'est une étiquette que je suis prêt à porter avec fierté, au bout du compte.</p><p>Mais pour autant...Ce qui est frappant, finalement, ce n'est pas le grand exotisme des paysages et des climats ; c'est beaucoup plus les petits décalages de tous les jours.</p><p class="pic"><a href="https://4.bp.blogspot.com/-Oq6Bcof0gOc/WhN-tLEjudI/AAAAAAAAFF0/bqV59oaL2rcupRuZn5Yz4PhB0tHlxL3-ACLcBGAs/s1600/IMGP6059.JPG" imageanchor="1" ><img border="0" src="https://4.bp.blogspot.com/-Oq6Bcof0gOc/WhN-tLEjudI/AAAAAAAAFF0/bqV59oaL2rcupRuZn5Yz4PhB0tHlxL3-ACLcBGAs/s640/IMGP6059.JPG" width="640" height="429" data-original-width="1600" data-original-height="1072" /></a><br />
Un <i>Great -tailed grackle</i> (quiscale à longue queue) sous les pacaniers.</p><p>Par exemple, ayant beaucoup couru dans les sentiers boisés des environs, je me trouvais entouré de plantes et même d'arbre que je ne connaissais pas. Certes, bien que m'intéressant depuis tout petit aux choses de la nature, je suis loin de connaître toutes les plantes d'Europe de l'Ouest, et il y en a des plus banales dont je n'ai aucune idée du nom. Mais au moins, <i>je les connais de vue</i>, comme quelqu'un que l'on croise régulièrement dans les couloirs sans lui avoir jamais parlé. Ici, des brins d'herbe tout simples m'étaient totalement nouveaux - ces sortes de folle-avoine aux épis plats comme une feuille de papier, par exemple ! Ou ces arbustes aux magnifiques baies violettes qui rappellent vaguement le sureau. Nouveautés parfois peu avenantes, comme ces sortes de liserons aux épines acérées qui poussent précisément dans les « raccourcis » que le coureur mal avisé s'efforce d'emprunter... Les oiseaux, c'est pareil : le <i>grackle</i> est un des oiseaux les plus fréquents de la région ; une silhouette d'étourneau avec la taille d'un gros geai, et un cri aussi peu mélodieux ; le mâle étant noir d'encre avec des reflets bleutés. Il se fait plus rare depuis quelques jours, mais à la fin de l'été, il emplit l'espace visuel et sonore, au point d'être une vraie plaie à la nuit tombée sur les parkings de supermarchés où il se rassemble par milliers. Quant aux <i>cardinals</i> et aux <i>blue jays</i>, ils m'émerveilleraient tout autant si j'étais autochtone, mais sans le choc de surprise renouvelé à chaque buisson où on les trouve.</p><p>Je parle ici de flore et de faune, mais on pourrait en dire autant de ce qui est humain. Les échangeurs géants, c'est une chose ; mais les petits panneaux de limitation de vitesse, tellement discrets qu'ils échappent à nos regard de conducteurs européens ? Et tel ou tel produit de tous les jours, légèrement décalé ici par des habitudes différentes ?</p><p>Pour moi, c'est surtout ça, l'expatriation : une ribambelle de surprises minuscules, là où on les attend le moins.</p><p>Le Plume vous salue bien.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-65214518660439020712017-11-20T04:49:00.000+01:002017-11-20T04:51:47.149+01:00Keep Austin Weird<p>Austin, Texas, donc - ma résidence présente, quoique temporaire. Curieux : quand on est arrivés, en août, les cinq mois que nous devions passer ici, c'était une longue ère nouvelle qui s'ouvrait ; en un clin d'œil, elle est presque terminée. Décembre, c'est presque demain... On commence à peine à s'y retrouver pour de bon !</p><p class="pic"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-mjexByMotQw/WhJHee3XBYI/AAAAAAAAFFM/aMJmP7r4Y7gzwMRWi-3errMNSP_fb9UvQCLcBGAs/s1600/IMGP6068%2B-%2Bcopie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://2.bp.blogspot.com/-mjexByMotQw/WhJHee3XBYI/AAAAAAAAFFM/aMJmP7r4Y7gzwMRWi-3errMNSP_fb9UvQCLcBGAs/s640/IMGP6068%2B-%2Bcopie.jpg" width="640" height="429" data-original-width="1600" data-original-height="1072" /></a><br />
Downtown Austin vu de Mount Bonnell, fin août.</p><p>Austin, ou le Texas autrement : ville de fonctionnaires, d'universitaires, d'artistes - et, de plus en plus, des nouvelles technologies. Résultat : l'une des villes les plus progressistes du pays, au milieu d'un État qui reste nettement conservateur. Ce qui ne veut pas dire que ce soit une ville modèle, mais ça lui donne une ambiance légère et sympa. Par ailleurs, un type d'urbanisme bien loin de ce qu'on connait en Europe (et dans les grandes villes de la côte Est), avec un tissus urbain assez distendu, des alternance de vide et de plein, pas forcément là où on l'attend ; et qui se distend encore : c'est une ville en croissance rapide, dont la population a doublé depuis 1990 pour atteindre le million d'habitants.</p><p>C'est aussi (à peu de chose près) la capitale d'État la plus méridionale des États-Unis, hors Hawaï. On me permettra donc de protester vigoureusement contre les températures nocturnes inférieures à 10°C que nous connaissons actuellement. Et même pas 20°C dans l'après-midi ! Un scandale, on vous dit.</p><p>Le Plume vous salue bien.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-27743682917858934712017-11-18T22:08:00.002+01:002017-11-18T22:10:18.050+01:00Outre-Atlantique<p>Les mois et les années passent, et de ce blog, rien. Les réseaux sociaux y sont pour quelque chose, sans doute ; la vie familiale et professionnelle aussi bien sûr.</p><p>Résumons : si mon employeur n'a en principe pas changé, je suis passé de mon activité informatique à l'activité syndicale à temps quasi-plein, puisque j'étais ces derniers mois membre de l'équipe nationale de mon syndicat (le Sgen-CFDT, en l'occurence) sur tout ce qui concerne les questions d'enseignement supérieur et de recherche. Disons-le tout net : le statut de « déchargé syndical », ça n'est pas franchement des vacances ; je crois même n'avoir jamais autant travaillé que depuis que je suis <i>déchargé</i>.</p><p>Pour le moment, cependant, c'est autre chose : je suis tout à fait officiellement en congé, ou plutôt en <i>disponibilité pour convenance personnelle</i>. L'opportunité d'un déplacement au &Eactute;tats-Unis s'est en effet présentée et nous l'avons saisie ; nous sommes donc pour ce semestre à Austin, Texas, où je me retrouve <i>de facto</i> homme au foyer.</p><p class="pic"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-6A_NAtFgpEo/WhCdn67AAMI/AAAAAAAAFDc/4eGPtsPZD5EvkjS49-600Yg_5pAlyTfZACKgBGAs/s1600/0000408_0000408-R1-E024.jpg" imageanchor="1" ><img border="0" src="https://2.bp.blogspot.com/-6A_NAtFgpEo/WhCdn67AAMI/AAAAAAAAFDc/4eGPtsPZD5EvkjS49-600Yg_5pAlyTfZACKgBGAs/s640/0000408_0000408-R1-E024.jpg" width="428" height="640" data-original-width="1071" data-original-height="1600" /></a><br />
Le passage à niveau de la 51e rue, Austin, TX.</p><p>Plus encore : mes loisirs ont été quelque peu accaparés par une activité nouvelle, débutée d'ailleurs peu après la précédente entrée de ce blog : la course à pied. Eh oui, comme tout le monde... Je prépare d'ailleurs un blog dédié à ça, comme tout le monde aussi. J'ai profité du temps libre que me laissaient mon statut de « disponible » et les rythmes scolaires de mon cher fils pour augmenter nettement la fréquence et le volume de mes courses, avec comme objectif une course en montagne de 50km... qui a eu lieu samedi dernier. Comme il est plus que recommandé de faire une vraie pause après une course comme celle-là, me voici également en disponibilité de la course à pied !</p><p>Pleinement disponible donc pour reprendre un peu de blog. On va voir ce qu'on va voir.</p><p>Le Plume vous salue bien.</p><p class="descr">Matériel photo : boîtier Pentax MZ-5n, objectif SMC-Pentax M 50mm f:1.4, film Ilford FP4+.</p><p class="musique">Suggestion musicale : Cage The Elephant, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=cYGakznEllM" target="youtube"><i>Whole Wide World</i></a> (reprise).</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-90873004705273870502014-02-16T21:52:00.001+01:002014-02-16T21:54:16.458+01:00Plus loin, plus haut (mais pas trop fort)<p>Pour mon retour sur ce blog, je prévoyais des entrées longues et mûrement réfléchies sur la vie, le temps, et même sur la nature, corpusculaire ou ondulatoire, de l'être humain. Mais en fait je suis parti en vacances.</p><p>Je retrouve les mêmes montagnes et le même hôtel <a href="http://le-plume.blogspot.ch/2012_03_01_archive.html">qu'il y a deux ans</a> - avec pas mal d'immeubles en plus, quelques promoteurs ayant fini par remarquer qu'il y avait, à mi-chemin de Zermatt et Saint-Moritz, un patelin avec de la neige autour, et dont les prix du foncier ne dépassaient pas encore les cimes... Mais ça reste tout à fait acceptable.</p><p class="pic"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/73T_jLYPoT8bWvrX-v18ldMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/-e5Iw3pFtFPA/UwEgwuJVerI/AAAAAAAAE5k/_noEIx-SxdQ/s640/IMGP4225.JPG" height="480" width="640" /></a><br />
Au bord de la rivière il y a des aulnes, mais pas de roi...</p><p>Demain le petit bonhomme va à l'école (de ski) ; moi je chausse les skis de fond pour un petit tour dans la vallée, loin des remonte-pentes.</p><p>Le Plume vous salue bien.</p><p class="descr">Boîtier numérique compact Pentax RZ-10.</p><p class="musique">Frank Martin, <i>Messe pour double cœur a capella</i>.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-47081762342419600082014-02-09T23:00:00.000+01:002014-02-10T00:34:06.760+01:00Annuel<p>Je suis né le 9 février 1971 à Paris, 18<sup>e</sup> arrondissement. J'ai assez peu d'informations supplémentaires concernant cet événement, bien qu'il me concerne au premier chef - ou, mieux, bien que j'y soit impliqué : <i>S'agissant des œufs au bacon, la poule est concernée, mais le cochon est impliqué.</i> Du coup, le 9 février est consacré à la célébration du temps qui passe, ce qui est plus ou moins le cas de n'importe quel jour calendaire ; mais plus précisément du temps qui passe pour moi, personnellement.</p><p class="pic"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/i2Xiral0-NKNvr4muQY4z9MTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/-fu4bXP_2Dyc/Uvf54VSU1YI/AAAAAAAAE5U/IfF_FJ_dYgA/s640/IMGP4414.JPG" height="428" width="640" /></a><br />
Dernières bougies de Hanouka, 4 décembre 2013.</p><p>Pour autant, comme je le disais hier, je n'ai toujours pas décidé de ce que je ferais quand je serai grand. Ah, mais !</p><p>Le Plume vous salue bien.</p><p class="descr">Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.</p><p class="musique">J.-S. Bach, 2<sup>e</sup> suite pour violoncelle seul, BWV1008, 6 : courante (<a href="http://www.deezer.com/track/73325826">écouter sur Deezer</a>)</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-11251034287046497802014-02-08T21:27:00.000+01:002014-02-09T00:28:11.828+01:00Rallumer la lumière<p>Plus d'un an sans publication : ce weblog est de moins en moins quotidien, il faut l'avouer. Il est temps de rallumer la lumière ! Mais tout va bien, je crois : j'ai 42 ans, mais plus pour très longtemps ; la clarinette progresse avec lenteur ; je chante choral et je syndicalise beaucoup. Il faut dire que de non syndiqué il y a deux ou trois ans, je suis devenu secrétaire de ma section syndicale, et pas mal impliqué dans de nombreuses instances. Le pire, c'est que j'aime ça.</p><p class="pic"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/idhEa2aH9Rt9GOi_hsaFudMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/-yamerpineKw/UvaPLIvAC9I/AAAAAAAAE4g/fo4NqfrRSQ8/s640/F1000001.JPG" height="427" width="640" /></a><br />
Une calandre au circuit des remparts, Angoulême, septembre 2013.</p><p>Sinon, le petit bonhomme a 5 ans et demi ; a passé une demi-heure tout à l'heure à sauter sur le lit en répétant « je suis joyeux comme un pinson » (je venais de lui expliquer que c'était <i>pinson</i> et pas <i>poisson</i>. Il ne sait pas ce qu'il veut faire quand il sera grand, heureusement. Moi non plus d'ailleurs.<p><p>Le Plume vous salue bien.</p><p class="descr">Boîtier Pentax K-1000.</p><br />
Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-7302029660276337102012-10-28T23:50:00.000+01:002012-10-29T00:52:13.634+01:00Ciel bleu et mouchoirs<p>Des cinq sens dont nous disposons ordinairement, l'un est chroniquement obéré par la myopie, l'astigmatisme et le mauvais état de mes lunettes ; trois autres sont largement diminués ce week-end par le premier gros rhume de la saison. Il me reste le toucher mais c'est trop fatiguant.</p><p>Donc : un dimanche passé à combattre les vilains petits virus, mouchoirs à portée de main et cachets variés à tous les repas. Complètement K.O, que j'étais ; tant pis pour les jolis rayons de soleil qui passaient devant le balcon.</p><p class="pic"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/bwsnLFxhN3G3Mk4fqCyQwdMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/-uYMHYMO14wk/UI3A3FjH2qI/AAAAAAAAE2M/taiP7U6aXT4/s800/2012_PKM_IMGP3297.jpg" height="410" width="612" /></a></br>Par la fenêtre ce matin.</p><p>D'un autre côté, ça change des soucis de la politique universitaire. De ce côté-là, ça ne va pas bien fort non plus : à Paris-Diderot, où j'exerçais il y a deux ans, tout est sans dessus-dessous, avec manifs et assemblées générales ; chez nous (puisque nous sommes embarqués dans le même projet « IDEX ») la brouille entre la présidente et les conseils élus s'aggrave de jour en jour. Dans ce genre de contexte, être partisan d'une certaine sérénité est généralement le meilleur moyen d'être mal vu de tous... On verra bien.</p><p>La semaine prochaine devrait être assez <i>light</i> de toute façon, vacances de la Toussaint oblige. L'occasion de faire le travail pour lequel je suis payé, tiens.</p><p>Le Plume vous salue bien.</p><p class="descr">Boîtier numérique Pentax K-m</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-36896943082051962602012-10-24T23:18:00.000+02:002012-10-25T00:32:46.121+02:00Souvenirs ou pas<p>Il y a des choses dont on se souvient, d'autre pas, c'est évident. Il est plus rare cependant de savoir positivement qu'on ne se rappelle pas de quelque chose.</p><p>Une conversation l'autre jour m'a fait réaliser que je n'avais aucun souvenir du jour où j'ai eu vingt ans. Je n'ai jamais été un fan de ces jours d'anniversaires, certes ; mais on est tout de même censé accorder une certaine importance à ces vétilles arithmétiques. Or, dans ce cas, rien : ai-je fait une fête ? Un diner entre amis peut-être ? Bu un verre avec des copains ? Peut-être. Peut-être pas. En bon historien, l'absence de sources m'interdit de trancher cette question ; et je ne saurai sans doute jamais ce que j'ai fait le 9 février 1991.</p><br />
<p class="pic"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/pOqumFdzl3j8WmmwhDfPQdMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/-zTsoYEIh_F0/UIhoxcf9Y9I/AAAAAAAAE14/jg_cDrGN6kw/s800/2012_PZ1_F1000015.JPG" height="408" width="612" /></a><br />
Tel Aviv, aéroport Ben Gourion, printemps 2011.</p><p>Ça n'a aucune importance, évidemment. Marchant tout à l'heure dans les rues presque vide, j'étais d'humeur à me rappeler ça, voilà tout.</p><p>Le Plume vous salue bien.</p><p class="descr">Boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Acros 100.</p><p class="musique">Gabriel Fauré, sonate pour violon et piano n°1 en la majeur, op. 13 : 2, Andante.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-90825041685384268662012-10-22T22:24:00.000+02:002012-10-23T02:27:36.281+02:00Some assembly requiered<p>Mon cher employeur, l'université Sorbonne nouvelle-Paris 3, manquait chroniquement de salles pour assurer les cours. La solution : ajouter des préfas sur le parvis. Des beaux, des gros : trois étages, 32 nouvelles salles. Évidemment, ça prive le site de tout espace de respiration, mais bon, après tout, donner des cours, c'est un peu le but d'une université.</p><p>En mai dernier, ils montaient gentiment, les bâtiment modulaires... Mais au bout du compte, quelle surprise : deux à trois mois de retard à la livraison.</p><p class="pic"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/z64VrhD1BimYIgS3Dp3p3dMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/-vvf6gYrZ8VQ/UIXhxnO8qkI/AAAAAAAAE1k/bzZerJLFLI4/s800/2012_PRZ_IMGP2461.jpg" height="560" width="420" /></a><br />
Le chantier des modulaires en mai dernier, rue Santeuil, Paris 5<sup>e</sup>.</p><p>Incroyable, non : dans le bâtiment, un chantier en retard ! Sutout quand à la première réunion de chantier, interrogé pour savoir s'il tiendra les délais, l'entrepreneur réponds « ça va être juste mais ça peut le faire ». Du coup, c'est un peu ballot d'avoir fermé un site suivant l'idée que les cours qui avaient lieu là-bas auraient lieu dans ces bâtiments.</p><p>Résultat : une rentrée un tout petit peu chaotique, où tout espace muni de tables et de chaises peut servir de salle de cours, indépendamment du nombre de chaises et du nombre de derrières à poser dessus. La bienvenue aux étudiants qui nous ont rejoints cette année...</p><p>Le Plume vous salue bien.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-44676609121593027952012-10-21T23:28:00.000+02:002012-10-22T17:29:03.656+02:00Épaules et ménagerie<p>Dimanche ménagerie, au jardin des planes ; le petit bonhomme est entré dans la vie payante, au métro comme au zoo. Bienvenue à bord !</p><p>À bord, et perché sur la plus haute vergue : comme » la ménagerie, ça fait mal aux jambes de marcher », une bonne partie de la visite s'est faite sur le dos de papa-mulet. Il est là pour ça, après tout.</p><p class="pic"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/WOm2nQWTUTbWMlq3i79Y3NMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-QVQfZJ0gT9zfl4j8Za5g0ygvDdMakRXzt2Jp6wAZytScsNbWzWuiCit_6Q61tpnvuQvhc38GtGi1KOhLcC3YBAzJh2CUpKgrebYgkkY_zQCOIEFAPdp7aousSkn_oXMko5yMqA/s800/2012_PRZ_IMGP2911.jpg" height="420" width="560" /></a><br />
À la ménagerie du jardin des plantes, Paris 5<sup>e</sup>.</p><p>Sinon, vous ne connaissiez pas le panda beige ? C'est le nouveau nom du binturong, l'espèce de raton-laveur de Malaisie qui loge en face du panda rouge. <i>Dixit</i> le petit bonhomme, bien sûr. Après tout, pourquoi pas ?</p><p>Le Plume vous salue bien.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-10305106311431804852012-10-20T22:30:00.002+02:002012-10-20T22:31:47.146+02:00Et puis aussi<br />
<p>Et puis aussi, depuis que ce blog était en sommeil, nous avons déménagé. Pas bien loin : deux ou trois cent mètres, tout au plus, en direction de la place de la République. Mais ç'aurait été de 50 mètres que ça n'aurait pas été plus facile, la principale difficulté résultant des quelques affaires que nous avions à déplacer, dont quelques livres...</p><p class="pic"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/rQZLEFNPVnQLyQtjqc8cadMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/-tGKqsdZlwHs/UIMHvhHh-fI/AAAAAAAAE04/8hYWNr-zh2s/s800/2012_PRZ_IMGP2556.jpg" height="560" width="420" /></a><br />
Une partie des cartons, avant déménagement.</p><p>En fait la principale difficulté, en ce qui nous concerne, était que nous n'avions pas la moindre envie de déménager. Mais notre propriétaire (en l'occurrence la régie immobilière de la ville de Paris) entendait faire des travaux lourds dans l'immeuble ; il lui fallait donc nous reloger. Et comme elle a fini par nous faire une proposition de relogement acceptable, nous n'avons pu que l'accepter, et en quelques jours, début juillet, l'affaire était dans le sac et les déménageurs sur le coup. Mais bon sang, quelle galère !</p><p>Les derniers cartons ont été éliminés la semaine dernière. On a paumé des trucs ; de toute façon on ne retrouve rien. Mais à part ça, a va...</p><p>Le Plume vous salue bien.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-73850797165870119632012-10-19T22:02:00.001+02:002012-10-20T22:17:04.929+02:00Frais du jour<p><a href="http://le-plume.blogspot.fr/2012/03/rayon.html">29 mars</a>, il me semble que ce n'était pas hier. Il devient donc un peu délicat de qualifier ce blog de quotidien. Qu'importe - il suffit de nier l'évidence, après tout. Ç a réussit à plein de gens, pourquoi pas à moi ?</p><p>À ma précédente intervention, nous étions en campagne électorale. La campagne nationale nous a permis de nous débarrasser des affreux qui nous gouvernaient ; quoi qu'on trouve à redire à l'action du gouvernement, c'est toujours un progrès. Les élections universitaires m'ont plongé corps et biens dans la vie politique de l'université puisqu'en vertu de mon mandat (arraché à quelques voix près) de membre du conseil scientifique, je me retrouve ès qualité dans d'innombrables conseils et commissions. Et aussi plongé jusqu'au coup dans le dossier de l'« IDEX » : un dispositif fort astucieux de l'ère Sarkozy qui, à défaut de pouvoir fermer d'autorité un certain nombres d'universités, les incitent à se fermer toutes seules en fusionnant en des monstres qu'il faudra bien entendu réduire. Le tout en faisant miroiter quelques cliquailles... Et nos présidents d'université se ruent bien entendu dans le piège, qui hélas a survécu au « changement » (celui qui était maintenant), fût-ce contre l'avis de la grande majorité de leurs administrés. Mais j'en reparlerai plus avant dans mes prochaines entrées quotidiennes.</p><p>Sinon, il y a eu des vacances. C'est déjà loin, mais n'empêche.</p><p class="pic"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/rEUlpN_qMM1I05kp2yF6ENMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/-FaqWp3-Y7Bc/UIGr8Xc4tQI/AAAAAAAAE0g/m3nkI6SxZBU/s800/2012_PKM_IMGP3201.jpg" height="410" width="612" /></a><br />
La colonie de fous de Bassan de l'île Rouzic, 11 août 2012.</p><p>Et voilà pour aujourd'hui.</p><p>Le Plume vous salue bien.</p><p class="descr">Boîtier numérique Pentax K-m</p><p class="musique">Jean Cras, <i>Quintette pour flûte, harpe et cordes</i>, 4 : très animé.</p><object><param name="movie" value="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=48089311&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0"></param><embed src="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=48089311&colorBackground=0x525252&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" type="application/x-shockwave-flash" width="220" height="55"></embed></object>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-55516291430478367632012-03-29T23:55:00.001+02:002012-03-29T23:56:24.475+02:00Rayon<p>Deux semaines pratiquement sans message : c'est que la vie parisienne ne m'a pas relâché depuis, tant et si bien que j'ai gardé par devers moi l'image de campagne charentaise que j'avais prévue pour mon retour.</p>
<p>Première info, le printemps est arrivé pour de vrai. Du coup le soleil rentre dans les chambres et vient frappé les petits morceaux de beautés qui s'y trouvent. Sachant que par extension tout objet qui me fait penser à mon petit bonhomme rentre dans cette catégorie, surtout quand il est déjà parti à l'école.</p>
<p class="pic"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/e9wjzVUfmFYzGeJViTMQs9MTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/-hQ43vOssWWw/T3TWp0eO7UI/AAAAAAAAE0A/0yZq7_l5HVk/s800/2012_PRZ_IMGP2312.jpg" height="560" width="420" /></a><br/>Nature morte à la tototte.</p>
<p>Sinon, la saison électorale bat son plein. Sur la scène nationale bien entendu, mais aussi plus modestement dans mon université. Étant candidat pour représenter le personnel au conseil scientifique (mandat remarquablement peu influent il faut bien le dire), je me démène, tracte et tâche de convaincre les collègues de voter pour nous. Compte tenu de ma position sur la liste, mon élection est rien moins que certaine, d'ailleurs. Si c'est pas malheureux ça.</p>
<p>Dès que ce sera fini (mardi) je me replonge dans la campagne nationale. Ça va pas être le moment de s'économiser...</p>
<p>Le Plume vous salue bien.</p>
<p class="musique">Astor Piazzola, « Milonga del Angel », album <i>Tango: Zero Hour</i>, 1986.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-79653252016005568652012-03-10T23:47:00.001+01:002012-03-10T23:49:32.969+01:00En ville<p>Pour profiter de la lumière printanière monter à pied vers le centre d'Angoulême, le « plateau » ; prendre comme d'habitude la petite rue Saint-Ausone, qui avait inspiré l'aphorisme suivant : <i>Pour la monter et avoir l'impression qu'elle descend, il faut être plus raide qu'elle.</i>
<p>« En ville » tout a changé mais rien n'a changé. Derrière le palais de justice le disquaire est toujours là ; il a juste vieilli. Lorsqu'il prendra sa retraite s'installera sûrement une quelconque boutique de mode.</p>
<p>Au coin des rues chasser les souvenirs ; retrouver des conversations de Pierrots lunaires, pêcher les fulgurances passées...</p>
<p class="pic"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/RdYJ2d32HCwyEYHsKcpdldMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/-K8x3HZc0Ifo/T1vUFsuJtpI/AAAAAAAAEzM/Li_2DpaBS6Q/s800/2012_PRZ_IMGP2274.jpg" height="420" width="560" /></a><br/>Angoulême, derrière l'église Saint-André.</p>
<p>Voilà : l'approche du printemps est aussi propice qu'une autre à la mélancolie. Sans compter qu'il y a d'autres automnes.</p>
<p>Le Plume vous salue bien.</p>
<p class="musique">César Franck, <i>sonate pour violon en la majeur</i> (1886, transcrite pour violoncelle par Jules Deslsart en 1888), par Anne Gastinel (violoncelle) et Claire Désert (piano), CD Naïve 2011.</p>
<object><param name="movie" value="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=13532383&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0"></param><embed src="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=13532383&colorBackground=0x525252&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" type="application/x-shockwave-flash" width="220" height="55"></embed></object>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-90193234729209052942012-03-09T23:39:00.005+01:002012-03-10T00:44:30.348+01:00Aux sources<p>Retour aux sources, pas du Rhin ou du Rhône, mais de l'adulte que je suis devenu : à Angoulême pour quelques jours, ayant laissé à Paris femme et enfant, je retrouve ma chambre d'ado avec sa déco <i>sui generis</i>, ses affiches de cinéma, de bateaux ou de protection des animaux et ses chemises poussiéreuses pleines de manuscrits à moi qui ne méritent guère d'en sortir.</p>
<p class="pic"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/HmkKrY6V0P3nNM6bZ8LwitMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/-78U3q0Utk98/T1qE_T7J69I/AAAAAAAAEy0/0Va2_vuK-jk/s800/2012_PRZ_IMGP2267.jpg" height="560" width="420" /></a><br/>Gouache sur papier peint, au pochoir (1985 environ) avec dégât des eaux ultérieur.</p>
<P>La guitare dont je jouais à l'époque a rendu l'âme depuis longtemps ; pas grave, j'ai amené la clarinette. Qui connait déjà le coin d'ailleurs : je joue maintenant d'une Noblet Artist achetée par mon père vers 1960 et que j'ai faite refaire à neuf il y a trois semaines.</p>
<p>Et puis il y a le tiroir à courrier, ça se faisait à l'époque, si, si. À tous mes correspondants d'alors (dont de nombreuses correspondantes il faut bien le dire) : mon amitié, toujours. J'y trouve même deux lettres de moi, jamais envoyée donc. L'une, datée du 15 août 1990 à Sarlat, commence par :</p>
<blockquote>Alors, tu vois bien que je ne suis pas un villain menteur. Quand je promets d'écrire, j'écris, et sans trainer.</blockquote>
<p>Ahem. Bon, techniquement, ça n'est pas faux : il y en a quatre pages recto-verso, écrit petit. Et puis : avais-je aussi promis de poster ?</p>
<p>L'autre, du 19 septembre de la même année, commence par <i>Je t'écris dans la nuit - mais est-ce seulement la nuit ?</i> Celle-là mériterait presque que je l'envoie, à l'exception d'un paragraphe où je confesse à ma correspondante mon attirance pour une tierce personne dont je n'ai plus le moindre souvenir. C'est un peu gênant.</p>
<p>Le Plume vous salue bien.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-17402703924796808172012-03-05T23:53:00.001+01:002012-03-05T23:54:24.647+01:00Envol<p>Et voilà : envolés nous nous sommes ; plongeon par le petit train à crémaillère des gorges de Schöllenen, puis rapide au bon goût de train Corail (mais avec moins de skaï) jusqu'à Zürich ; enfin, le TGV pour Paris, par la nouvelle ligne de TGV Rhin-Rhône. Notons au passage qu'Andermatt se trouve à une quinzaine de kilomètre des sources du Rhône et à deux ou trois kilomètre des sources du Rhin : pas besoin de TGV, on peut faire ça à pied !</p>
<p>La gare de Zürich est en travaux, et tout le quartier bouleversé par un chantier de tunnel ferroviaire. Pour autant, petite promenade dans les jardins du Landes museum, juste en face ; et dans les escalators du centre commercial RailCity juste en dessous, pour faire plaisir à un petit voyageur. Dans l'ancien hall de la gare, un ange-gardien veille.</p>
<p class="pic"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/jmiZxQTH-ItldJDrbRnLV9MTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/-H12uytRKQjs/T1U-00rzquI/AAAAAAAAEyc/xr3MFdg63Lo/s800/2012_PRZ_IMGP2244.jpg" height="560" width="420" /></a><br/><i>L'ange-gardien</I> de Niki de Saint-Phalle, Zürich Hauptbahnhof, dimanche après-midi.</p>
<p>Arrivée à Paris dans la pluie et le froid, taxis impossibles ; le métro parisien est toujours aussi désagréable lorsqu'on est chargé de bagages. Fin des vacances.</p>
<p>Heureusement on se console en retrouvant ses jouets en bois, garage et petites voitures ou bien clarinette fraîchement rénovée...</p>
<p>Le Plume vous salue bien.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-20778165.post-21592340726598074772012-03-03T21:36:00.002+01:002012-03-03T22:11:20.894+01:00En fin d'helvétisme<p>Et voilà : le séjour helvétique se termine demain ; nous quitterons la vallée d'Urseren pour plonger vers Göschenen et de là Zürich, et puis Paris. Il faut bien.</p>
<p class="pic"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/bNRWLo0iyS4hyDIUaouUodMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEa6MZ1vKNDnq3Wh4Hh6YojtyOpJyL4HZs8FD2kErdS8n43sY_Mj7cC6FlaFN8mRDTnTUCMXRztdLtLG4oitB0AXUN2mjTW5JkTzhu_bMLnacMNR7sw3DvuK7GjhCTul2Wr-sKnQ/s800/2012_PKM_IMGP3074.jpg" height="410" width="612" /></a><br/>Andermatt, sentier de randonnée, 29 février.</p>
<p>Ensuite, vu la semaine de boulot qui s'annonce, les vacances ne seront qu'un lointain souvenir. Il faut bien.</p>
<p>Le Plume vous salue bien.</p>Le Plumehttp://www.blogger.com/profile/06892807678626596310noreply@blogger.com0