12 septembre 2011

Des barres et des mesures

Deuxième semaine d'école pour le jeune homme, ça commence à marcher comme sur des roulettes : comme prévu par une attentive lectrice, la maîtresse doit maintenant l'expulser manu militari de la salle de classe pour qu'il daigne partir le soir. Je crois qu'il commence à trouver les bons moyens de la faire enrager, aussi. Très bien, très bien.

De mon côté, l'année universitaire entre dans le vif du sujet, avec des projets et des urgences qui se téléscopent. Exemple : petit nettoyage d'une configuration de routeur vendredi soir afin de la rendre présentable pour un audit qui commençait ce matin ; dans la soirée, on m'informe qu'on ne pouvait plus sortir en wifi - sachant que l'opération d'assistance au nouveaux étudiants pour qu'ils sachent utiliser le wifi commençait ce matin. Une bonne partie de mon samedi après-midi y est passé, pour finalement remettre les lignes (à priori inutiles) que j'avais viré la veille, et ça remarche. Mystère et boules de gomme.


Bibliothèque Sainte-Barbe lors d'un déménagement de serveurs.

Histoire de m'immerger bien comme il faut là-dedans, j'ai par ailleurs pleinement repris contact avec le geek qui sommeillait en moi : fatigué de résoudre les problèmes d'hébergement du site de mon prof de clarinette, j'ai fini par louer une part d'infrastructure vitualisée chez Gandi, chez qui je louais déjà mon domaine le-plume.fr. Ce qui me donne un serveur virtuel sur leur infrastructure Xen, où je fais tourner CentOS 6 avec un serveur Apache HTTP - trop facile, avec yum, d'installer Apache. Les gens normaux auront cessé de lire ; je l'espère en tout cas pour eux.

Côté musique : un nouveau défi, travailler une partition pour orgue de Bach, le choral « du veilleur », Wachet auf ruf uns die Stimme (BWV645). C'est un tube bien connu, lui-même adapté d'une cantate, et plutôt simple : chacune des trois lignes (main gauche, droite et pédalier) sont parfaitement monodiques, ce qui me simplifie la vie. En plus c'est du mi bémol majeur, ce qui transposé pour clarinette en si bémol donne du fa majeur : la gamme la plus facile à la clarinette, à une courte tête devant do et sol majeur. Cela me fait donc trois partitions à travailler, celle issue de la main gauche ne couvrant qu'une petite moitié du morceau (c'est la reprise de la partie chantée de la cantate, très discrète par rapport à la ritournelle des violons). La partie de basse serait mieux à la clarinette basse - descendant à l'ut si possible, sinon il y a un ré à remonter d'une octave : en fait je travaille surtout la partie de main droite, qui est de toute façon la plus marquante du morceau.

Ça ce joue, même si c'est quelque peu au dessus de mon niveau. Surtout, les organistes, ils trichent : ce n'est pas eux qui soufflent dans les tuyaux !

Ah, et puis : avant de commencer à travailler ça, au début de l'été, j'avais commencé par transcrire le tout sur Lilypond pour pouvoir transposer facilement. J'ai découvert depuis qu'une version Lilypond existait déjà sur Mutopia, mais bon, trop tard, et ça faisait un bon exercice de toute manière. Moralité : on peut aussi être geek en musique.

Le Plume vous salue bien.

Jean-Sébastien Bach, prélude choral Wachet auf ruf uns die Stimme BWV645, adapté pour cordes par Bruno Cocset et les basses réunies. Partitions : IMSLP, Mutopia.

05 septembre 2011

Rentrée scolaire

J'avoue : pour un blog quotidien, celui-ci est devenu singulièrement hebdomadaire. Des choses et d'autres : du boulot, de la musique, du boulot en plus de temps à autre (en train de refaire le site web de mon prof de clarinette par exemple), des time wasters multiples et variés, et du temps pas perdu du tout avec un petit jeune homme bien connu de nos services. Et puis : après des années de publication quasi-quotidienne, je traîne un peu la patte ces derniers mois.

Un qui ne traînait pas, c'était le jeune homme susdit qui partait au trot ce matin pour sa première rentrée à l'école maternelle. Tout s'est bien passé... jusqu'au moment de repartir et de laisser dans sa classe. Là, moins bien.


À la porte de l'école ce matin.

Bon : la première journée est faite (« c'était dur, à la fin ») ; il s'est fait à l'idée d'y retourner demain ; il va s'habituer à un niveau de cohue et de bruit bien supérieur à celui qu'il connaissait à la crèche. Et les parents aussi, ils vont se faire à l'idée !

Le Plume vous salue bien.