30 avril 2009

Pots

Aujourd'hui c'est jeudi ; le jeudi après-midi, je ne travaille pas. Malheureusement je ne me suis rappelé (ou plutôt la madame m'a rappelé) ce fait que sur le coup de 18h, ce qui limite beaucoup l'intérêt du dispositif.

J'ai cependant profité du fait qu'il était moins tard que l'heure à laquelle je pars d'habitude pour aller faire un petit tour dans un magasin de bricolage situé de l'autre côté du périphérique - le roi des merlus quoi. J'y ai acheté une pièce aux mauvaises dimensions mais j'y ai pris quelques photos.


Un peu de photo sur la terrasse du Leroy-Merlin d'Ivry tout à l'heure.

Il est presque minuit, et presque le 1er mai. Irais-je manifester demain ? Je devrais. Je pourrais aussi démonter des étagères dans la cuisine.

J'aurais les idées plus claires si je n'avais pas travaillé jusqu'à point d'heure la nuit dernière. Ne pas récidiver serait sans doute une bonne idée.

Le Plume vous salue bien.

C.P.E. Bach, allegro de la sonate pour orgue en Fa majeur (Wq 70.3), par André Isoir (2007). Ci dessous une version beaucoup moins sympathique, voire un peu ennuyeuse, par Rainer Oster - mais les disques Calliope ne sont pas sur Deezer, donc on fait avec ce qu'on a.

29 avril 2009

Latérale babord

Complément de l'entrée d'il y a une semaine, avec sa bouée latérale bâbord et sa tourelle de danger isolé : aujourd'hui une tourelle latérale bâbord, une autre de ses marques de parcours de mon terrain de jeu nautique usuel...


Tourelle Roc'h Hu vue du Nord ; au fond, le hameau de Truzugal, à Louannec. Baie de Perros, 13 avril 2009.

Latérale bâbord, ça veut dire quoi ? Ça veux dire que, lorsqu'on se dirige vers le port et qu'on rencontre une telle balise (tourelle ou bouée), il faut la laisser sur bâbord (donc sur sa gauche) pour rester dans le chenal. On reconnait les latérales bâbord à leur couleur rouge et leur forme (ou la forme du petit voyant qui les surmonte) cylindrique ; leurs frangines latérales bâbord sont vertes avec une forme ou un voyant conique. Si elles sont numérotées (c'est souvent le cas dans un chenal), les tribord portent des numéros impairs et les bâbord des numéros pairs. Formule mnémotechnique à la gomme :

Un tricot vert, deux bas si rouges

Impair/tribord/cône/vert, pair/bâbord/cylindre/rouge, bon sang mais c'est bien sûr. Autrefois les latérales tribord étaient noires ; un tricot noir c'est plus classe qu'un tricot vert.

Évidemment, il y a pas mal de cas où il n'est pas évident de savoir si on va vers un port ou qu'on en vient : la bouée Roche Guazer, un peu plus à l'est, est une latérale bâbord car elle marque le début du chenal Est de Perros, en laissant à bâbord Roche Guazer, la perche la Durante, la bouée Cribineyer de mercredi dernier, Roc'h Hu ici présente et Gomonénou. Mais elle est beaucoup plus proche de l'entrée de Port-Blanc : si c'est à Port-Blanc qu'on va, il faut la laisser à tribord - logique, puisqu'on vient de Perros.

Voilà, vous êtes tous paumés : fallait avoir la carte marine du coin avec vous !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Reala 100, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

28 avril 2009

L'ascenseur de 22h43

Puisqu'hier je vous montrais une cage d'ascenseur (ou plutôt une cage de pas d'ascenseur à côté des cages d'ascenseur) en voici une autre, du moins je le suppose. En plein air, celle-ci. Et ferroviaire comme tout.


Boulevard Poniatowski, Paris 12e, le 12 février 2009.

C'est la seule explication que je trouve à cette étrange tour plantée sur le faisceau de triage de la gare de Lyon, près du pont-route des boulevards des maréchaux (un pont-route, chez les cheminots, c'est quand il y a une route sur le pont ; s'il y a une voie ferrée, c'est un pont-rail - il y a aussi des ponts-canal, mais moins) : un ascenseur pour permettre aux cheminots de sortir de la tranchée pour accéder au niveau de la chaussée.

À l'arrière-plan une rame de banlieue (probablement un RER D) se dirige à vive allure vers la banlieue ; prochain arrêt : Maison Alfort-Alfortville. Ou alors Villeneuve-Saint-Georges, si c'est un express. De toute façon je ne pense pas qu'elle puisse emprunter l'ascenseur.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K1000, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

27 avril 2009

C'est bien à l'escalier / Dérobé

Voilà : le quotidien hebdomadaire a repris ses droits, et mes lieux de travail, leur place.

À titre d'évasion, un des lieux les plus inutiles du nouveau campus : un espace vide entre le pignon nord-ouest du bâtiment B (front de Seine) des Grands Moulins et les cages d'ascenseur vitrées de la bibliothèque. Le seul usage de ce volume : tout en bas, permettre l'accès à un ascenseur dérobé qui monte directement au sixième étage pour desservir les bureaux qui se trouvent au dessus de la bibliothèque. Tout à fait le genre d'espace qui me plait, bien sûr.


Verticale sur six étages, Grands Moulins, rue Thomas Mann, Paris 13e, 18 mars 2009.

Bien que la photo du jour soit verticale en ce qu'elle a été prise la tête en l'air, et l'objectif aussi, moi je vais de ce pas rejoindre l'horizontale !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K1000, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

Georg Philip Telemann, Quatuors parisiens : première suite en mi mineur pour violon, flûte traversière, viole de gambe ou violoncelle et basse continue, TWV43:e1.

26 avril 2009

Il y eut un soir

Un dimanche soir ; demain la semaine reprend son cour, comme dans ce vieux conte qui parle de bossus et de korrigans : lundi, mardi, mercredi....


Dernier dimanche soir de l'année passée : 28 décembre 2008, fin d'après midi, boulevard de Strasbourg.

Gardons les bavardages pour les jours ouvrables ; on se contentera ce soir d'une photo, d'une lumière, et du deuxième mouvement de la sonate Arpeggione.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Acros 100, zoom SMC Pentax-F 35-80mm f:4-5.6.

Franz Schubert, adagio de la sonate en La mineur pour arpeggione et piano D.821, transcription pour violoncelle, par Anne Gastinel (violoncelle) et Claire Désert (piano).

25 avril 2009

Harmonie du Nord

Une rencontre au hasard dans un escalier de parking (un couple transportant avec difficulté une poussette et, bien reconnaissable dans son étui, un cor d'harmonie) et nous voilà partis tous les trois au concert cet après-midi. C'était plutôt décontracté : à la mairie d'arrondissement, le concert annuel de l'orchestre d'harmonie des Chemins de fer du Nord. La 115e édition dudit, même.

Un orchestre d'harmonie, rappelons-le, c'est une formation composée exclusivement d'instruments à vents et à percussion ; si l'on préfère, un orchestre symphonique dont les cordes se seraient éclipsés.


Clétage de clarinette, Angoulême, janvier 2009.

La formation en question était composée d'une dizaine de flûtes (dont quelques piccolo), deux hautbois, d'une bonne douzaine de clarinettes (dont au moins une clarinette basse, bel instrument ça), de saxophones, trompettes, cornets, deux cors, trombones, tubas et percussionnistes. Comme souvent dans une formation de type associatif, l'effectif doit plus aux instrumentistes présents qu'à un ordonnancement fixés, ce qui explique le petit nombre de hautbois et de cors par rapport aux flûtes et clarinettes. N'empêche : le résultat était tout à fait honorable, parfois très bon même : on est loin du bastringue de fanfare.

Vous n'ignorez pas de toute façon que j'aime les instruments à vent ; je trouve même que, dans les orchestres symphoniques, les cordes sont souvent l'arbre qui cache la forêt, ou plutôt les bois (et les cuivres). Donc : je n'allais pas rater ça, même si le sympathique corniste mentionné plus haut ne m'a appris la chose que deux heures avant l'heure du concert.

Et puis : ambiance sympa, détendue ; j'avoue que j'aurais été plus gêné d'emmener un bébé de neuf mois à Gaveau. À tort, sans doute : il aime la musique et n'en perdait pas une miette, les yeux grand ouverts et les oreilles manifestement aussi, battant du pied la mesure sur le rebord de la poussette.

Le Plume vous salue bien.

Grigoras Dinicu, Hora Staccato, interprété (à défaut de l'Harmonie du Nord, qui à ma connaissance n'a pas enregistré de disques) par la musique de la gendarmerie mobile. Histoire de se préparer pour les prochaines manifs.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4, bague macro Asahi Pentax Extension Set K n°2.

24 avril 2009

Continuo

Ces congés se terminent et le rapport entre ce que j'en ai fait et ce que je voulais faire est assez misérable. Normal. Le bébé a neuf mois aujourd'hui : déjà ! Il s'est endormi après avoir comme chaque fois réarrangé ses peluches à sa convenance ; ce soir, un petit éléphant ailé lui sert de cache-col.


Au coin de la rue Berlier, Paris 13e, 9 janvier dernier.

Bilan de ce jour de beau temps : j'ai réussi à faire une bonne partie des bricolages programmés, dont un à défaire aussi sec parce qu'il y avait une faille dans mon plan parfait : une lampe, si esthétique soit elle, qu'on ne peut éteindre qu'en coupant le fusible au tableau électrique, ça n'est pas si pratique que ça finalement. Avantage : j'ai enfin trouvé sur quel circuit les électriciens imbéciles qui avaient refait l'appartement avant notre arrivée avait connecté cette fichue lampe (sur le circuit des prises de courant de la pièce voisine).

Je réécoute un disque acheté il y a deux ou trois ans : des œuvres pour piano et violoncelle de Camille Saint-Saëns. La suite op. 16, notamment. C'est très beau.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MX, film Fuji Pro400H, objectif 50mm f:1.7.

Camille Saint-Saëns, suite pour piano et violoncelle op. 16, n°3bis : gavotte, par Emmanuelle Bertrand (violoncelle) et Pascal Amoyel (piano).

23 avril 2009

Scandinavie et autres étrangetés

Lu pendant ces vacances : Arto Paasilinna, Le Lièvre de Vatanen, roman de l'errance dans la campagne finlandaise, dans l'absurde aussi - qui se termine à la poursuite d'un ours du côté d'Arkhangelsk, en Carélie soviétique. Le tout avec un lièvre, d'où le titre. Un petit roman drôle et triste ; voilà longtemps que je n'avais pas lu un roman, en dehors bien entendu de ma dose de polars lus ou relus - finalement, c'est pas désagréable, un roman.

En tout ça me permet de me plonger dans un petit bain scandinave - et ce bien que j'ai lâchement prétexté d'un appel d'offre urgent pour couper au raid sur Ikea hier.


Canard au décollage sur le canal de l'ancienne poudrerie, Frederikscærk, Danemark, août 2007.

Lu récemment, dans un autre style, David A. Mindell, War, Technology and Experience aboard the USS Monitor (celui du Merrimack, qui d'ailleurs ne s'appelait plus Merrimack à ce moment là). Ça mériterait une petite note de lecture dans le blog approprié.

En cours de lecture : Myles W. Jackson, Harmonious triads: physicists, musicians, and instrument makers in nineteenth-century Germany ; grâce à cet ouvrage je découvre l'existence de l'harmonica de verre, un instrument formé de bols rotatifs sur le bord desquels le musicien appliquait un doit mouillé pour produire une note. Malgré le caractère tout à fait indispensable de cette invention, il semble que son succès ne se soit pas inscrit dans la durée. Y a-t-il un verrier dans la salle ?

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MZ-10, film Fuji Reala 100.

W. A. Mozart, Adagio et Rondo K.617 pour harmonica de verre, flute, hautbois, alto et violoncelle.

22 avril 2009

Sur l'eau

Récupéré hier un premier rouleau du petit séjour en Bretagne, une pellicule Reala 100 prise avec le Pentax ME Super - un appareil qui encourage les instantanés : une bonne partie du rouleau est donc logiquement consacrée au plus beau bébé du monde (qui se trouve, par le plus grand des hasard, être le mien). Mais aussi quelques marines, tout à fait le genre de photo qu'il me faut après avoir passé le plus clair de ma journée sur les paperasses d'un appel d'offres...


En baie de Perros, 13 avril 2009.

Au fond, l'île Tomé, le point nodal du paysage perrosien. Devant, une tourelle rayée rouge et noire, surmontée de deux sphères : danger isolé, c'est la Pierre du Chenal ainsi nommée parce qu'elle est presque dans le chenal. Encore devant, bouée rouge à voyant cylindrique : latérale babord, Cribineyer de son petit nom. Comme les îles, les montagnes et les rivières, nombre de roches côtières ont droit à un nom propre. Sur la bouée et en vol à sa gauche, ce sont des sternes il me semble - elles ne sont pas en retard cette année.

Au premier plan enfin, galhauban bâbord et écoute de génois tribord - c'est la contre-écoute, donc elle pendouille du point d'écoute très haut placé de ce foc d'un maniement si pratique que je l'utilise systématiquement pour la première sortie de la saison. Autant ne pas se compliquer trop la tâche le temps de retrouver les réflexes. Qui ne se perdent pas trop d'ailleurs, au bout du compte.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Reala 100, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

John Adams, The Dharma at Big Sur, pièce pour violon électrique et orchestre (2003).

21 avril 2009

Dans de beaux draps

Il me faut tempérer mon enthousiasme d'hier en ce qui concerne mes trouvailles archivistiques. Les documents que j'avais trouvé décrivaient en effet les travaux qui m'intéressaient jusqu'en décembre 1775 ; ensuite, comme ce carton ne concernait que la période 1767-1775, il fallait passer à la cote suivante, ce que j'ai fait aujourd'hui.

Dans mes documents d'hier, on parlait d'une interruption des travaux le 10 décembre, les « inventeurs » étant partis pour le Sud de la France, supposément pour quelques semaines. Et dans les liasses sur 1776... rien. Pas une lettre, pas de reprise des travaux, rien du tout. En mai, finalement, une lettre confirmant que, faute de nouvelle des intéressés, les travaux étaient suspendus sine die. Me voilà bien avancé.

Un dossier qui n'a rien à voir, trouvé dans un autre carton : une plainte des marchands de draps et blanchisseuses de Laval qui dans les années 1690 se plaignent de ce que les maîtres de forges des environs salissent l'eau de la Mayenne avec leur minerai. Et ils fournissent un échantillon à l'appui :


Surprise : un coupon à la cote F12 1301... (Archives nationales, cet après-midi).

Truc curieux, d'ailleurs : à l'école primaire on m'avait appris que la Maine était la rivière formée par la confluence de la Mayenne, de la Sarthe et du Loir, avant de se jeter dans la Loire quelques kilomètres plus loin, après avoir traversé la ville d'Angers. Or, ces documents utilisent de manière interchangeable les noms de Mayne et de Mayenne pour désigner la rivière de Laval (la Mayenne, donc). Bon sang, mais c'est bien sûr : Maine et Mayenne, c'est le même nom - Bougredâne et Bougredandouille ne font qu'un.

Autre truc marrant : à coup de photos aériennes sur le gros ninternet, j'ai retrouvé ce qui devait être le lieu où les maîtres de forges lavaient leur minerai, au grand dam donc des blanchisseuses situées en aval (et à Laval). À quelques centaines de mètres de là, je donnais vendredi le biberon du goûter sur une aire de repos de l'A81. Qui n'était pas là en 1698, bien sûr.

Pour revenir au dossier de mes travaux interrompus : l'un des hommes-clé de l'affaire est un Anglais du comté de Shropshire (ou un Gallois des collines d'à côté, on ne sait pas trop). C'est donc en son honneur que je dégustais tout à l'heure un bleu de Shropshire, arrosé d'un petit pineau des Charentes. Et suivi d'une tartine de miel portugais, mais ça non plus, ça n'a rien à voir.

Le Plume vous salue bien.

20 avril 2009

Archivé, ou : questions et réponses

Retour aux Archives nationales aujourd'hui - je n'y avais pas été depuis, voyons... tout juste un an. Comme d'habitude, quelques cotes qui n'apprennent pas grand chose, mais aussi de très bonnes pioches, y compris dans des série que je regardais juste comme ça, au cas où, par chance, sait-on jamais ?


Le Livre en fête aux Archives nationales, novembre 2007.

Le plus satisfaisant dans l'affaire est que le gros dossier que j'y ai trouvé détaille pratiquement jour pour jour des faits (datant de l'hiver 1775-1776 pour être précis) dont je n'avais trouvé jusqu'ici qu'une mention passagère - sur laquelle je ne suis d'ailleurs pas parvenu à remettre la main. Ce qui m'avait valu un moment d'embarras lors d'une communication en septembre dernier : « Ce que vous avez mentionné sur Marly, c'est très intéressant ; vous vous basez sur quoi ? » Excellente question, ça va me revenir... À peine sept mois plus tard, je suis à même de répondre à cette question. Ah, mais !

Sinon, rien à voir : j'étais quelque peu perplexe sur ces vers bibliques mis en musique par Purcell :

The flowers appear on the earth;
the time of the singing of birds is come,
and the voice of the turtle is heard in our land

La voix des tortues, je veux bien, mais le chélonien est un animal plutôt taiseux en général, de quelque côté de la Manche que ce soit. Il m'a donc fallu aller voir du côté d'une version française (il s'agit de Cantique des cantiques, II, 12) :

Les fleurs paraissent sur la terre,
le temps de chanter est arrivé,
et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes.

Ah. Tourterelle. Et non tortue. On comprend mieux - mais c'est moins rigolo.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

H. Purcell, verse anthem « My Beloved Spake » par le Monterverdi Choir et les English Baroque Soloists dirigés par J. E. Gardiner.

19 avril 2009

Retour au jardin

Longue promenade au jardin public et au bord du canal cet après-midi. La poussette-canne récemment achetée est moins commode pour emmener du matériel photo que la grosse poussette que nous avions avant mais, pour promener le petit, c'est beaucoup mieux.

Du côté du jardin associatif les fleurs fleurissent et les légumes poussent dans un joyeux fatras. C'est un bon coin pour papoter, en plus.


Square Villemin, 9 août dernier.

Sinon, depuis que j'ai regardé un épisode du Daily Show with Jon Stewart l'autre jour j'ai une chanson dans la tête venue tout droit de Sesame Street et du Muppets Show...

Nous voilà bien.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Pro800Z, zoom SMC Pentax-F 35-80mm f:4-5.6.

Jim Henson, Mah Na Mah Na, chanson extraite de Sesame Street et du Muppets Show

18 avril 2009

Automobile et autres scoops

En note de bas de page à nos trajets routiers : quand on part en vacance avec un bébé, on a tendance à avoir pas mal de bagages. Quand en plus on a une toute petite voiture, deux solutions sont possibles : lutter contre tous les réflexes parentaux, même si ce sont les premières vacances du petit, et n'emmener que le strict, strict minimum ; ou alors, trouver une voiture plus grande.

Nous sommes des parents raisonnables, pas sur-équipés, et prêts à faire avec les moyens du bord. Nous avons donc tout naturellement opté pour la seconde solution.


Sur un parking près de Saint-Brieuc, hier vers 15h.

Ce n'est pas tout à fait comme ça que ça c'est passé : nous avons bénéficié, sinon abusé, de l'amitié de nos amis qui nous ont prêté un véhicule plus spacieux. Offre que, compte tenu de ce qui a été dit plus haut, nous n'avons même pas fait semblant de refuser.

Sinon, pour fêter le retour de vacances, une incisive inférieure gauche est apparue aujourd'hui. La première dent ! Rien là que de parfaitement normal, seulement voilà : nous sommes parents ; l'événement mériterait donc, en ce qui nous concerne, de s'étaler sur cinq colonnes à la une.

Le Plume vous salue bien

17 avril 2009

Autoroutier

Pas de fonds d'estuaires aujourd'hui : des aires de repos. C'est qu'il faut bien rentrer.


Autoroute A11, aire de repos de Chartres en fin d'après-midi aujourd'hui.

Trajet sans encombre ; sans même d'encombrements routiers, c'est dire. Ainsi se terminent nos toutes premières vacances de famille avec enfant. Il y en aura d'autres, et d'autres repas d'enfants derrière des stations-services, d'autres changes sur la banquette arrière... Car nous avons la réponse maintenant : oui, ça en vaut la peine !

Le Plume vous salue bien.

16 avril 2009

Botanique

Il peut arriver en avril, dans les Côtes-d'Armor, que le ciel se couvre ; que la météo se fasse moins propice à la promenade en en mer. Dans ce cas, et tant qu'il ne pleut pas des cordes, pourquoi ne pas aller botaniser en fond d'estuaire ?

Juste en face de Tréguier, sur les bords du Jaudy, les vasières découvrent largement à marée basse - on pourra y observer les espèces littorales, aller admirer les murs de l'ancien moulin à mer, pousser la poussette dans de peu carrossables chemins.


Trédarzec, à côté du vieux pont, hier après-midi.

On peut aussi aller à Cooper-Marine, juste à côté, renouveler son stock d'accastillage ou tout simplement de pulls de laine. Ça tombe bien : une proportion croissante de mon petit stock commençait à être sérieusement aéré aux manches.

Mais bientôt il va falloir songer à rentrer...

Le Plume vous salue bien.

14 avril 2009

Plaisance

Je me fais rare, parce que ma seule connexion internet en ce moment, c'est le wifi du port de plaisance. Et que pour peu que la marée soit bonne, quand je suis au port, ce n'est pas pour taper sur l'ordinateur...

Aujourd'hui cependant la marée n'est pas ce qu'on voudrait, et la météo non lpus après trois journée de grand beau temps. Ça laisse quelques minutes pour blogger.


Port de perros, samedi soir.

Inutile je crois de dire que tout va bien. Sortie en mer hier matin (avec bébé à bord bien sûr) ; l'après-midi, alors qu'un café-causette devant la maison avec les cousins se prolongeait, un gros renard est passé nonchalamment le long du jardin, en route vers sa tanière voisine sans doute.

La maison a beau n'être pas vieille, elle est peuplée de souvenirs. Des livres que je lisais étant gamin (Dersou Ouzala, Paul-Émile Victor) ; de vieilles fringues « qui pourront toujours servir ici »...

Mais voilà qu'il bruine sur mon écran. Il est temps d'y retourner.

Le Plume vous salue bien.

12 avril 2009

Depuis toujours

Ce n'est pas une expression que j'aime beaucoup, mais c'est vrai : compte tenu de mes déménagements succesifs, ces paysages-là, ce sont les seuls que je connais depuis toutjours.


Louannec, Côtes-d'Armor : vue de la Pointe-Épine de Trélévern, ce soir vers 19h30.

Voilà un bon moment que je n'étais pas revenu - un an, à quelques semaines près. En les retrouvant, ces paysages, je me retrouve.

Le reste de la petite famille, ça va bien aussi. Il y en a un dont c'est le premier séjour (forcément) et qui s'éclate !

Le Plume vous salue bien.

10 avril 2009

Variations, 8 : coda

Alors que, pour la première fois depuis très longtemps, nous partons quelques jours en vacance, je clos cette série de variations sur un immeuble parisien.

Comme de Paris je m'éloigne, si temporairement que ce soit, c'est en m'éloignant du sujet que je termine : l'étrange arcade qui couronne notre immeuble-fétiche apparaît ici au loin, derrières lampadaires et arbres ; depuis surtout l'intérieur d'un jardin public, ces petits ailleurs municipaux que Paris nous ménage. La porte du jardin, monumentale (avec son inscription Hôpital militaire Villemin, témoin du passé belliqueux de la gare de l'Est voisine) empêche presque de voir les immeubles environnants.


Vue au téléobjectif depuis le square Villemin, Paris 10e, 31 janvier 2009.

La série s'achève en musique, aussi, avec un dernier thème et variations, plutôt hivernal et nostalgique : l'andante et variations pour deux pianos, deux violoncelles et un cor de Robert Schumann - une instrumentation pas banale, d'ailleurs.

Tiens, c'est le moment de reprendre la liste des musiques de ces variations :

  • Johannes Brahms, variations sur un thème de Paganini, op.35 ;
  • Wolfgang Amadeus Mozart, sonate pour piano n°11 en La majeur K311 (dite alla turca) ;
  • Carl Philip Emmanuel Bach, sonate pour hautbois et basse continue en Sol mineur WqW135 ;
  • Johann Sebastian Bach, l'offrande musicale BWV1079 ;
  • Pierre Henry, variations pour une porte et un soupir ;
  • Jan Pieterszoon Sweelinck, choral d'orgue et variations sur « Ons is gheboren een kindekijn « ;
  • Robert Schumann, andante et variations pour deux pianos, deux violoncelles et un cor op.46.

Le morceau qui m'a donné l'idée de la série, c'était les variations sur un thème de Robert Schumann pour piano à quatre main op.23 de Brahms, dans une interprétation par Claire Désert et Emmanuel Strosser trouvée par hasard chez un marchand de disques d'occasion. Logique donc de commencer par Brahms et terminer par Schumann...

L'intérêt de cette liste : pour moi, c'est de m'avoir poussé à découvrir des musiques et des musiciens que je ne connaissais pas forcément ou d'en redécouvrir que je n'avais pas écouté depuis longtemps. Et vous promener musicalement de l'Oude Kirk d'Amsterdam en 1600 jusqu'aux caves de l'ORTF dans les années 1960.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Acros 100, objectif SMC Pentax-M 200mm f:4.

Robert Schumann, andante et variations pour deux pianos, deux violoncelles et un cor op.46., interp. Eric Le Sage et Frank Braley (pianos), François Salque et Victor Julien-Laferrière (violoncelles), Bruno Schneider (cor).

Résumé des épisodes précédents :

09 avril 2009

Le travail et la santé

C'est pratique un arrêt de travail, ça permet de travailler tranquille chez soi sans être dérangé tout le temps. Évidemment, il faut s'allonger quelques minutes de temps en temps pour laisser passer les poussées de fièvre, mais à part ça c'est impeccable. J'ai réussi à boucler le cahier des charges qui me cassait les pieds depuis des semaines ; à trier mes clichés récents de documents d'archive ; à comprendre le format de fichier de prélèvement de la Banque postale ; à ranger presque complètement mon bureau ; à le déranger après.


Le travail, c'est la santé : chantier du square des Grands Moulins, 5 mars 2009.

Plus sérieusement (même si ce qui précède est rigoureusement exact), la forme revient nettement ; de toute façon j'aurais été bien incapable de faire tout ça hier. Et puisqu'on parlait hier de livre d'art, il y en a un autre qui vient d'arriver, dans un tout autre registre :

Jean Bruller, La danse des vivants, édition et postface d'Alain Riffaud, éditions Création et Recherche, Le Mans, 2000.

Jean Bruller, vous le connaissez - si, si ! Mais sous un autre nom, son pseudonyme de résistant : Vercors. Il était avant la guerre illustrateur ; après, il n'a pas retrouvé le goût du dessin. Du coup un projet de recueil d'estampes était resté inachevé ; ce volume en restitue ce qui peut l'être. On y trouve des trésors d'humour grinçant, un regard décalé... Très beau livre.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K1000, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 200mm f:4.

Jean-Sébastien Bach, fugue de la Toccata, adagio et fugue en Do majeur BWV 564 par André Isoir à l'orgue (non, pas la toccata et fugue en Ré mineur - une autre).

08 avril 2009

Un petit brin d'hiver (et un chouette livre d'images)

On nous l'avait promis : avec l'arrivée du printemps, s'en était fini avec la vague des maladies infantiles. Peut-être, peut-être, mais manifestement les maladies parentales, elles, se portent bien : assommé hier par une fièvre de cheval je me suis retrouvé une bonne partie de l'après midi enroulé dans la couette, avec deux pulls, en claquant des dents. Un petit brin d'hiver...


Quai François Mauriac, Paris 13e, 9 janvier 2009.

Rien de grave, évidemment. Alors que nous nous apprêtons à partir en vacances ça ne fait pas mes affaires ; sans compter que, côté boulot, je comptais boucler un certain nombre de dossier avant de partir. Et ranger mon bureau, aussi. J'ai dit ça à mes collègues l'autre jour ; ils n'en ont pas cru un mot. La suite prouve qu'ils avaient raison.

Sinon, reçu hier le catalogue de la dernière expo de la photographe et artiste conceptuelle Eleanor Antin. L'idée générale : des reconstitutions photographiques avec acteurs de grands tableaux à l'antique du XVIIIe et XIXe siècle - ou alors de scènes qui s'en inspirent. C'est souvent drôle, souvent beau, très ironique ; c'est aussi une réflexion sur les référentiels culturels et les décalages qu'induisent leur effacement, ou du moins leur occultation.

Bref, c'est assez dingue ; j'aime beaucoup. En prime : des photos extraites de travaux antérieurs, et un entretien avec un historien de l'art dont elle se paye gentiment la poire tout du long. Pour l'instant, ces travaux n'ont pas été exposés en France. C'est dommage ; si un jour cela devait se faire, comptez sur moi pour vous en parler.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : pour être honnête, j'ai eu le plaisir de rencontrer Eleanor Antin, et même de travailler pour elle quelques heures. Du coup je ne suis sans doute pas totalement objectif. No pun intended.

Boîtier Pentax MX, film Fuji Pro400H, objectif 50mm f:1.7.

06 avril 2009

Cinq ans déjà

Eh oui : ce weblog célèbre aujourd'hui son cinquième anniversaire. Je ne dirais pas qu'il a été quotidien depuis mais j'ai quand même essayé de tenir le rythme, une entrée (et une photo) par jour.


Photo prise le 7 avril 2004 (je n'en avais pas pris le 6) : le bricolage de l'époque, réfection du banc de barre du bateau.

Ce qui n'était qu'une furtive tentative s'est installé dans la durée. Entre temps, j'ai changé une fois d'hébergeur (du catastrophique 20six.fr à blogspot.com, basique et fiable : pile ce qu'il me faut) ; deux fois de mode d'hébergement des images (sur 20six d'abord, sur mes pages persos free.fr ensuite, et depuis l'été dernier sur Picasa). Des rubriques annexes sont apparues, que j'ai un mal fou à nourrir d'ailleurs ; les entrées se sont enrichies d'une description du matériel photographique utilisé et, quand ça me prend, d'une proposition d'accompagnement musical.

Ce qui n'a pas changé : la ligne éditoriale, si l'on peut dire, or lack thereof. Ça part dans tous les sens et c'est très bien comme ça. Si c'était cohérent, ça ne me ressemblerait pas.

Quant à mon lectorat, il ne fait pas de moi une star du net mais il est remarquablement stable (entre 250 et 350 accès par jour environ). Je suppose donc qu'il y en a qui apprécient, puisqu'ils y reviennent ! Donc : merci de me lire, amis ou inconnus. Continuons comme ça.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : en projet pour les semaines qui viennent :
- terminer la rétroconversion des entrées écrites sur 20six vers blogspot (elle remonte pour l'instant jusqu'au début février 2005) ;
- repenser la mise en valeur des entrées existantes (la base de données que j'avais créée à cet effet est à l'abandon) ;
- rénover un petit peu la mise en page. Un petit coup de verni, quoi !

Appareil Canon Ixus 400, focale 7,4mm, ouverture f:2.8, exposition 1/80s.

05 avril 2009

Variations, 7 : retour d'image

En récupérant l'autre jour la dernière pellicule prise avec le réflex miniature Pentax Auto 110, pellicule qui était restée quelques temps en carafe chez le photographe, j'ai retrouvé du matériau pour ma série des variations parisiennes.

L'idée de cette petite série d'entrée (il y en aura neuf ; celle-ci est donc l'avant-dernière) : un immeuble, situé pile sur le chemin d'une de mes balades habituelles, mais à l'aspect passablement inhabituel, tournicoté dans tous les sens et encastré d'ans un immeuble-barre moderne qui lui est des plus banals. Je le photographie sous divers angles, avec divers appareils, films et objectifs, et je vous livre une petite sélection de ces clichés.

Je n'en avais fait qu'un avec le Pentax Auto 110 et, surprise : son cadrage est pratiquement identique à celle de la troisième variation, prise avec un matériel complètement différent. Il y a de l'echo !


Passage des Récollets, Paris 10e, 28 août 2008.

Notons au passage que celle-ci a été prise quelques semaines avant l'autre ; elle en est donc un plagiat par anticipation, comme diraient les Oulipiens.

Un principe supplémentaire de ces variations : être illustré musicalement par des morceaux écrits sur le principe du thème et variations. Pour celle-ci, un compositeur de derrière les fagots : Sweelinck, qui fut organiste de la Oude Kerk d'Amsterdam de 1577 à sa mort en 1621. Un morceau d'orgue donc mais plutôt pimpant - c'est après tout basé sur un chant de noël ; du coup, ce n'est pas les grandes déclamations que peut produire l'orgue ; c'est plutôt de l'ordre du babil joyeux. Et le babil, quand il est joyeux, j'adore. Même si en même temps je me fais asperger par le bébé prenant son bain ; ça s'est vu.

Parmi les innombrables choses que je n'ai pas eu le temps de faire ce week-end : rafraichir un peu la présentation de ce weblog. La couleur du bandeau de titre commence à m'agacer, par exemple. On verra ça un de ces jours.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax Auto 110, film Kodacolor Gold 400, objectif Pentax-110 70mm f:2.8.

Jan Pieterszoon Sweelinck, Choral, variations sur « Ons is gheboren een kindekijn ».

Résumé des épisodes précédents :

04 avril 2009

Entre hommes

La Madame étant absente pour le week-end, l'appartement devient pour deux jours un appart' de mecs. De 19 ans et quatre mois de moyenne d'âge, qui plus est.


L'ex-gare de Saint-Malo, 21 avril 2006.

Phénomène étonnant : en moins de 24 heures, l'appartement ressemble à un appartement habité par des mecs de 19 ans et quelques de moyenne d'âge. Curieux, non ?

Le Plume vous salue bien.

03 avril 2009

Avec vue sur Saint-Sulpice

Si vous avez l'occasion d'aller du côté de l'église Saint-Sulpice, jettez un coup d'œil sur les arrières du transept sud. Là, les murailles sont percée de coquettes fenêtres, des persiennes entrouvertes aux heures du ménage matinal ; les balcons sont de fer forgé, et il y a de la vigne vierge aux fenêtres : ce sont les appartements du maître des lieux.


Saint-Sulpice, 18 mars dernier.

Si vous avez de la chance et un bon point de vue, peut-être verrez-vous Monsieur le Curé émerger de sa porte fenêtre et prendre le chemin du travail, le long des toits du déambulatoire, sur le zinc gris, franchissant les contreforts de l'abside pour rejoindre on ne sait quel escalier dérobé. Il marche lentement, vêtu en clergyman, quelques mètres au dessus de la réalité parisienne, dans un univers détaché du nôtre et dont la pertinence s'estompe doucement.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K1000, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

Robert Schumann, Kreisleriana, Op. 16, 2. Sehr Innig Und Nicht Zu Rasch (Eric Le Sage, piano).

02 avril 2009

Académie

Enfin réussi à caser quelques heures de recherche en archives aujourd'hui : en l'occurrence, aux archives de l'académie des sciences, petit dépôt très sympa, logé dans les combles de cette vénérable institution.

J'y étais venu déjà il y a deux ans, presque au jour près. C'était un jour de pluie battante ; j'avais passé la journée à lire de vieux papier tout en marinant dans des vêtements trempés. Dans le ciel gris sombre passaient quelques goélands chassés par le vent d'ouest...


Depuis la salle de lecture cet après-midi.

Le ciel aujourd'hui était tout bleu - même si les vitres vénérables peuvent en faire douter. Et les dossiers que j'avais à consulter, fort minces ; mon après-midi de recherche ayant commencé à 15h30, je ne m'en plaindrai pas.

Le Plume vous salue bien.

Robert Schumann, Vier Fugen op. 72, n°1, interprété par Eric le Sage (piano).

01 avril 2009

Chimie

Dans les salles de cours de chimie, on trouve, devinez quoi, des produits chimiquse. Et des éprouvettes, fioles, erlenmeyer, pipettes, bechers, tubes à essais et autre du même acabit. L'UFR de chimie a même un souffleur de verre à temps plein, c'est dire si le terme de verrerie pour parler de tout ces accessoire n'est pas un effet de langage.


À Jussieu, vendredi dernier.

Les produits, ça me rappelle ma boîte Chimie 2000 que j'avais quand j'étais gamin. D'ailleurs, KMNO4, c'est le permanganate de potassium, le granulé violet qui était à côté du sulfate de cuivre, si j'ai bonne mémoire... J'ai bien peur que, d'ici que le fiston soit en âge, tous ces kits de chimie amusante soient rigoureusement interdits, hélas.

Je devrais peut-être faire des stocks, tiens !

Le Plume vous salue bien.