09 avril 2009

Le travail et la santé

C'est pratique un arrêt de travail, ça permet de travailler tranquille chez soi sans être dérangé tout le temps. Évidemment, il faut s'allonger quelques minutes de temps en temps pour laisser passer les poussées de fièvre, mais à part ça c'est impeccable. J'ai réussi à boucler le cahier des charges qui me cassait les pieds depuis des semaines ; à trier mes clichés récents de documents d'archive ; à comprendre le format de fichier de prélèvement de la Banque postale ; à ranger presque complètement mon bureau ; à le déranger après.


Le travail, c'est la santé : chantier du square des Grands Moulins, 5 mars 2009.

Plus sérieusement (même si ce qui précède est rigoureusement exact), la forme revient nettement ; de toute façon j'aurais été bien incapable de faire tout ça hier. Et puisqu'on parlait hier de livre d'art, il y en a un autre qui vient d'arriver, dans un tout autre registre :

Jean Bruller, La danse des vivants, édition et postface d'Alain Riffaud, éditions Création et Recherche, Le Mans, 2000.

Jean Bruller, vous le connaissez - si, si ! Mais sous un autre nom, son pseudonyme de résistant : Vercors. Il était avant la guerre illustrateur ; après, il n'a pas retrouvé le goût du dessin. Du coup un projet de recueil d'estampes était resté inachevé ; ce volume en restitue ce qui peut l'être. On y trouve des trésors d'humour grinçant, un regard décalé... Très beau livre.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K1000, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 200mm f:4.

Jean-Sébastien Bach, fugue de la Toccata, adagio et fugue en Do majeur BWV 564 par André Isoir à l'orgue (non, pas la toccata et fugue en Ré mineur - une autre).

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