29 septembre 2009

Submersion en version originale (et doublée)

Fondamentalement, j'aime bien enseigner. Mais enseigner, qui plus est à un public exigeant, alors que l'on n'a pas matériellement le temps de préparer ses cours avec un semblant de sérénité, c'est rude.

Encore deux séances de trois heures... Je vais arriver liquéfié au bout de cette histoire.


Une conduite d'aération à l'université technologique et économique de Budapest, juillet 2009.

Plutôt sympathique par contre : avoir une audience venue de cinq continents. Assez extraordinaire, d'avoir dans le même groupe des étudiants venus de Corée, du Bengladesh, du Mexique, du Nigéria ou des Vanuatu. Le seul défaut est linguistique : ils sont loin de tous parler le français ; j'ai donc expérimenté le cours bilingue, où j'assure moi-même le doublage.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MX, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

28 septembre 2009

Au fil de l'eau

En train de préparer trois heures de cours demain, avec les yeux qui se ferment tout seuls... Une photo pour vous, tiré du fond de mon disque dur 


Le port de Gennevilliers vu d'Argenteuil, 15 décembre 2007.

...Et je retourne à mon pensum.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Reala 100, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

27 septembre 2009

Bilan du week-end

- Réécouté le premier album des Pink Floyd, extraordinaire d'inventivité - le seul album dans la formation initiale, d'ailleurs ;

- les sonates pour violon de Bartok : pas facile d'accès il faut bien le dire, beau, mais rude ;

- le vide-grenier de la cour des petites écuries : tant d'objets à vendre pour une bouchée de pain, qu'il aurait fallu jeter il y a des lustres !


Le dojo d'aikido d'à côté, été 2008.

Autre scoop : à vouloir faire deux boulots à la fois, on ne fait bien ni l'un ni l'autre, et on risque de ne pas aller bien loin, ou de craquer tout simplement.

Demain sera un autre jour.

Le Plume vous salue bien.

Appareil Pentax Auto 110, film Kodak format 110 (400 ASA), objectif Pentax-110 70mm f:2.8.

Pink Floyd, « The Bike », album The Piper at the Gates of Dawn, 1967.

25 septembre 2009

Repos danubien

Pour célébrer le week-end, une autre vue de l'été hongrois : le farniente au bord du Danube.


Les rives de l'île Margit, 30 juillet 2009, un peu avant midi.

L'île Margit, c'est une assez grande île sur le Danube, un peu en amont du centre de la ville ; elle joue le rôle de bois de Boulogne ou de Vincennes, un lieu de détente où l'on peut se promener, faire du sport, manger un sandwich - et sans doute de nombreuses activités moins recommandables dès la nuit tombée. Je m'y suis arrêté brièvement lors de ma grande boucle autour du centre de Budapest, après avoir parcouru les boulevards circulaires de Pest et avant de gravir les collines de Buda. J'y ai bu une bière dans une échoppe voisine du club de tennis, tout en menant une conversation décousue avec un couple de Hongrois largement éméchés qui trainaient là - malgré le climat ça m'a rappelé les soir de paye au Groenland.

Et puis je suis reparti. Sous la deuxième moitié du pont Margit, le Danube coulait toujours.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MX, film Fuji Pro400H.

Bela Bartok, Divertimento pour orchestre à corde, 1 : allegro non troppo.

24 septembre 2009

Été magyar

La patraquitude du petit, c'est comme on pensait : un gros rhume avec de la fièvre, et les dents qui jouent un rôle pas clair dans l'affaire. N'empêche, ça nous a valu une nuit quasi-blanche, ou du moins très intermittente. Et l'état second qui va avec aujourd'hui.

En illustration, Budapest écrasée sous le soleil de midi, c'est pas mal. Surtout sachant que le photographe s'est ensuite amusé à gravir à pied, en plein cagnard, la colline des châteaux que l'on voit ici de l'autre côté du Danube.


Le bastion des pêcheurs vu de Pest, 30 juillet 2009.

Voilà pour aujourd'hui. J'espère que la quantité de typo de cette courte entrée ne sera pas telle que la chose soit totalement illisible...

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MX, film Fuji Pro400H.

Bela Bartok, Suite paysanne hongroise, I-IV : chants populaires tristes.

23 septembre 2009

Rhapsodie hongroise

Avec un p'tit Plume un peu patraque je n'ai pas le temps de vous faire de grands discours - et vu que vous n'avez sas doute pas le temps de les lire, ça tombe plutôt bien. Je continue donc mon retour sur les photos de Budapest, l'été dernier.


Statue équestre sur la terrasse du palais royal, Budapest, 30 juillet 2009.

Rien de grave, au fait, pour le marmot. Plus une poussée dentaire qu'une maladie à la mode, à première vue. Mais vu qu'il n'a pratiquement jamais été malade, on n'est pas rodés !

Sinon, je ne suis pas un fan de Liszt (un peu brutal à mon goût) mais, s'agissant de Hongrie, je ne pouvais l'éviter complètement. Et puis, ça va plutôt bien avec la statuaire locale.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MX, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M50mm f:1.4.

Franz Liszt, 2ème rhapsodie hongroise en ut dièse mineur.

22 septembre 2009

Retour aux bords du Danube

De l'eau douce aujourd'hui, sans paroles mais en paysage...


La colline des châteaux vue du pont de l'île Margit, Budapest, 30 juillet 2009.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MX, film Fuji Pro400H, objectif 135mm f:3.5.

Johannes Brahms, première danse hongroise (en sol mineur, allegro molto).

21 septembre 2009

Horizon

En ce médiocre lundi, fermer les yeux et regarder la marée montante repousser devant elle son cordon d'algues.


Marée montante sur la plage de Louannec, fin aout dernier.

Il faut dire, ça n'avait pas très bien commencé : mon réveil sonne une première fois, puis une deuxième ; je désactive la sonnerie. Et quelques minutes après, il resonne : les deux sonneries d'avant, c'était en rêve.

Le reste de la journée a été du même tabac. Alors : fermer les yeux et regarder. En écoutant peut-être les mélodies de l'amiral-compositeur Jean Cras, pour fêter l'équinoxe.

Le Plume vous salue bien.

Appareil YashicaMat 124G, film Fuji Pro400H.

Jean Cras, trio pour violon, alto et violoncelle, 1er mouvement.

20 septembre 2009

Patrimoine

Les journées du patrimoines, ce week-end, étaient l'occasion rêvée pour partir sur les traces de civilisations pratiquement disparues et de leurs spectaculaires vestiges. Le parti communiste français par exemple.

Aïe, pas taper, pas taper !


Place du colonel Fabien, Paris 19e, samedi après-midi.

Nous ne sommes pas entrés dans le bâtiment lui-même (pas commode avec la poussette, et je ne suis pas sûr que ça aurait emballé le petit jeune homme) ; par contre, ça faisait longtemps que j'avais envie de traînasser sur le parvis, si bétonné soit-il, et de faire le tour de l'étonnant champignon atomique qui en forme le centre.

Ensuite, aux buttes Chaumont, on peut se faire canarder par les maronniers : c'est de saison.

Le Plume vous salue bien.

19 septembre 2009

Du baroque dans une église classique

Jeudi soir dernier nous étions au concert. Pas parce qu'il y a un bébé à la maison qu'il faut se cloîtrer, après tout. D'ailleurs, depuis sa naissance, le nombre de sorties de ce genre que nous avons fait était, précisément, attendez un peu que je compte... Voilà : zéro fois, pour être exact.

La baby-sitter arrivée (une cousine qui nous a fort opportunément dépannés un peu à l'improviste), le baby-sat baigné, et nous nous sommes esquivés, coiffant nos casques jaunes pour monter sur le scooter jaune. Direction l'île Saint-Louis et plus précisément l'église Saint-Louis-en-l'Île qui, comme son nom le laisse penser, se trouve sur l'île en question. On y donnait en effet un concert d'orgue, avec aux claviers un des très grands noms de la « révolution baroque » des années 50 à 70 : Gustav Leonhardt, octogénaire bon pied bon œil (bon pied, pour l'orgue, il y a intérêt) - et qui, surtout, c'est manifeste, prend toujours plaisir à jouer.


L'orgue Aubertin de l'église Saint-Louis-en-l'Île, photographié hier après midi.

L'église Saint-Louis date de la fin du XVIIe siècle, d'architecture de style classique. L'orgue quand à lui, tout récent (inauguré en 2005) prend modèle sur les orgues du monde germanique de la même période : il est donc particulièrement adapté à la musique dite baroque.

(Le terme baroque me gêne toujours un peu puisqu'on m'a appris à l'école que le baroque était associé à la contre-réforme caholique ; peut-on donc appliquer le terme aux musiciens ayant œuvré en terre luthérienne, calviniste ou anglicane ? Admettons...)

Le programme : des compositeurs de la fin du XVIIe siècle, y compris Purcell mais pas trop ; je découvrais tous les autres - Muffat, Blow, Van den Kerckhoven, Fischer. J'aurais bien voulu y voir Sweelinck, compatriote de Leonhardt, mais il faut reconnaître que ça ne collait pas avec le cadre chronologique.

Assister à un concert d'orgue, c'est un peu particulier, puisque le musicien est invisible : l'orgue en question est à commande mécanique, à l'ancienne ; l'organiste est donc caché entre le positif (dont on voit les tuyaux de montre au premier plan de la photo) et le reste de l'orgue. On ne fait qu'apercevoir une chevelure de temps à autre, lors des changements de registres... Le registres justement : avec cet orgue, on est loin des tintamarres des grandes bastringues à la Cavaillé-Coll ; les types de sons se distinguent parfaitement, et on passait suivant les morceaux de sons très pleins, comme pour les toccatas de Muffat, à des sons beaucoup plus intimistes pour les chaconnes de Fischer par exemple. Sans compte le malin plaisir qu'il y a à jouer du contraste sonore entre les différents claviers : après tout, puisqu'ils sont plusieurs, ce serait dommage de ne pas pouvoir les distinguer.

Bref : nous contents.

Le Plume vous salue bien.

Georg Muffat, onzième toccata pour orgue.

Pas trouvé ce morceau (la clôture du programme de jeudi soir, rappel non compris) sur deezer, donc ci-dessous la toccata duodecima et ultima du même Muffat, juste pour donner une idée du style de musique dont il s'agit.

18 septembre 2009

L'an neuf

Hier soir nous étions au concert ; je comptais faire une entrée là-dessus, je suis même retourné à Saint-Louis-en-l'Ile cet après-midi pour prendre des photos... Mais je me suis rappelé que ce soir commençait Rosh Hashana ; je me devais donc de vous souhaiter une bonne année 5770.


La grande synagogue Dohany, Budapest, 30 juillet 2009.

Avec le coucher du soleil, nous entrions en effet dans l'année 5770 du calendrier hébraïque. Calendrier dont j'avoue à avoir un petit peu de mal à comprendre les subtilités : il s'agit d'un calendrier luni-solaire, où l'année dure douze mois lunaires, sauf les années où elle compte un mois double pour se recaler sur l'année solaire. J'ai eu beau lire et relire Le judaïsme pour les nuls je n'ai pas compris toutes les subtilités de la répartition de ces années.

Du coup, Rosh Hashana tombe toujours autour de l'équinoxe d'automne, mais peut se déplacer de près d'un mois par rapport au calendrier solaire. Ça n'est pas tellement plus compliqué que les fêtes mobiles du calendrier chrétien, ceci dit (voyons voir, le premier dimanche qui suit la première nouvelle lune qui suit l'équinoxe de printemps, de tête, ça vous met Pâques quelque part entre le 22 mars et le 26 avril, ça).

Pour Rosh Hashana, il est d'usage de manger du miel pour que l'année qui suit soit douce et sucrée. Voilà une pratique religieuse à laquelle je l'associe volontiers. Cette année, même le p'tit Plume s'y est mis !

Emporté par son goût du miel, le Plume vous souhaite Chana Tova à tous.

Boîtier Pentax MX, film Fuji Pro 400H, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

16 septembre 2009

Bien après la moisson

Le début de l'été c'est le moment où les épis de blés dansent dès qu'il y a du vent - au risque d'ailleurs de verser au grand dam du cultivateur. Maintenant ils sont fauchés, battus ; les bottes de pailles sont rentrées. C'est bientôt l'automne.


Champ de blé près de Rouillac (Charente), juillet 2009.

Pourquoi je parle de ça ? Pour pas grand chose. Une chanson, ou le titre d'une chanson - qui est aussi le titre de l'album, et quel album : Harvest, de Neil Young. La chanson n'a pas grand chose avec les moissons d'ailleurs mais peu importe. C'est presque l'automne.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K1000, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

Neil Young, Harvest (1972).

15 septembre 2009

Attention la voilà

Rien de tel qu'une bonne frayeur sanitaire de temps en temps, tiens. Et la grippe A tient bien la route, dans le style.


Bibliothèque d'odontologie, rue Garancière, 9 septembre 2009.

Vendredi dernier, réunion à la crèche sur la question : fermeture de l'établissement au bout de quelques cas ; éviction d'une semaine de tout enfant présentant une forte fièvre, sauf certificat médical de non-contagion ; fermeture de toute façon au cas où la pandémie s'emballe, pour cause de réquisition du personnel pour renforcer les équipes hospitalières...

Cependant la directrice finit par expliquer que le but de ces mesures n'est pas d'empêcher la propagation de la maladie, mais de la ralentir suffisamment pour que ça reste gérable : pas de saturation du système de soin, ni d'arrêt brutal de l'économie. En d'autres termes, si tout le monde doit passer par là, il vaudrait mieux que ça se répartisse sur toute la saison.

Propos entièrement raisonnable ; ça me semble en effet de bonnes raisons de prendre quelques précautions - question de civisme, pas de protection individuelle. Et du coup, bien entendu, les parents présents n'ont plus qu'une préoccupation : comment contourner une éventuelle fermeture de la crèche si elle se produisait. Rendant ainsi nuls les effets préventifs d'une telle mesure. Youkaïdi, youkaïda.

Le Plume vous salue bien.

14 septembre 2009

Vide-grenier

En général, je n'aime pas les vide-greniers - toujours les mêmes machins, chers et inutiles (ou si l'on préfère : inutiles donc cher), du pareil au même, de Dunkerque à Tamanrasset. Mais celui qui avait lieu hier dans le paisible recoin du Xe arrondissement que forment la rue Legouvé et le passage des marais était plutôt sympathique. Peut-être parce qu'il n'en était qu'à sa première édition ?


Brocante du carreau du temple, rue Perrée, printemps 2009.

Ça avait beau être plus tranquille que les énormes trucs qui envahissent des quartiers entiers (voir photo), le temps d'acheter un bouquin ou deux j'ai tout de même réussi à égarer le reste de ma petite famille, qui avait jugé bon d'aller se cacher derrière l'angle de la rue de Lancry pendant que je rebroussais chemin vers la rue Lucien Sampaix...

Tout le monde s'est retrouvé, heureusement. N'empêche, finalement, j'ai raison de me méfier des vide-greniers.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : la musique du jour, j'avais déjà dû vous la proposer il y a quelques mois, mais comme je l'écoute beaucoup ces jours-ci...

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro160S, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

Robert Schumann, Andante et variations pour deux pianos, deux violoncelle et cor op. 46, par Eric Le Sage et al..

13 septembre 2009

La terre est bleue comme une orange (suite et fin)

Je termine naturellement cette série par le bleu de la mer et du ciel. Des serviettes de bain aussi.


Louannec, août 2009.

Au passage, cette photo est une des rares à avoir survécu de mon seul rouleau au format 120 de l'été : un petit soucis mécanique a faussé le compteur de vues du Yashica, de sorte que toutes les dernières photos que je croyais prendre étaient prises sur rien - enfin, sur le papier protecteur plutôt que sur la pellicule elle-même. Contrariant.

Pour la première fois depuis longtemps, j'ai commencé un roman : Wolf Solent de John Cowper Powys, qui est à en lire les premiers chapitres un roman de folie furieuse verdoyante et bucolique. J'en recauserai. Et puis de la musique : Portishead, Schumann, Poulenc. Schumann et Portishead vont bien avec Powys ; Poulenc, moins.

Le Plume vous salue bien.

Appareil YashicaMat 124G, film Fuji Pro400H (format 120).

12 septembre 2009

Bleue comme une orange, 6 : céramique

J'ai décidé, arbitrairement, que cette série comporterait sept entrées. Dont voici la sixième : quelques carreaux de faïence perdus dans une rue en travaux de du petit port de Peniche, au Portugal.


Peniche, Portugal, juin 1992.

Dix-sept ans plus tard, les travaux sont-ils terminés ? Qui sait !

Notez que si vous n'aimez pas les palmiers, on trouve aussi des icebergs bleus. Mais pas tout à fait dans le même coin.

Le Plume vous salue bien.

Appareil Kodak Instamatic, film Kodak format 110

Amália Rodrigues, Na esquina de ver o mar (« le coin d'où on regarde la mer »).

11 septembre 2009

Bleue comme une orange, 5 : en voiture !

Le vendredi, c'est blog express, trop crevé pour disserter. À moins que je ne couve quelque chose, ce serait on ne peu plus dans le vent...

Bleu : on ne voit plus beaucoup de voitures bleues ; pourtant, j'en ai fait, des kilomètres dans la deux-chevaux bleue de ma tante, que se sont refilé au fil des ans tous ses enfants. Elle remplaçait une Ami8 break beige, qui elle même remplaçait une Ami6 rouge, break aussi. Avant, je ne sais pas, je n'étais pas né. Je ne crois pas cependant qu'il y ait eu dans la famille, même aux générations antérieures, de Berliet Six, bleue ou non.


Berliet Six au circuit des remparts, Angoulême, septembre 1982.

Au fait, c'est bientôt, le circuit des remparts : le week-end prochain. Car ça existe toujours, d'ailleurs, je vous en avais parlé la dernière fois que j'y étais passé, en septembre 2007. Il y avait des voitures bleues cette fois-là aussi.

Dès que le petit bonhomme sera en mesure de l'apprécier, c'est sûr, j'irai. Et bientôt il pourra prendre des photos lui aussi !

Le Plume vous salue bien.

Asahi Pentax Spotmatic SP500.

Charles Trenet, À la porte du garage.

10 septembre 2009

Bleue comme une orange, 4 : la nuit tous les trains sont bleus

Une gare : stazione, estación, station, Bahnhof, pályaudvar. Devinez lequel de ces mots est hongrois ? Gagné !


Gare de Budapest Nyugati, 30 juillet 2009.

Le bleu semble une couleur appréciée des chemins de fer hongrois ; je vous avais d'ailleurs déjà montré ça, presque en temps réel comme on dit.

En feuilletant le guide touristique que j'avais avec moi cet été j'ai retrouvé une fleur que j'avais cueillie sur la colline des châteaux. Violette, et pas bleue : il ne faut pas trop en demander.

Après son biberon, le petit s'est endormi sur moi tout à l'heure, comme quand il était nouveau-né et qu'il faisait la sieste sur mon ventre.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MX, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

Franz Schubert, Nachtgesang im Walde (« chant nocturne dans la forêt »), pour cœur d'hommes et quatre cors, Scharoun Ensemble/RIAS-Kammerchor, dir. Marcus Creed, CD Harmonia Mundi 1999.

Version ci-dessous : Academy of Saint-Christopher orchestra, beaucoup trop rapide hélas.

09 septembre 2009

Bleue comme une orange, 3 : dans les dents

Ça devait arriver : cette série de photos centrée sur la couleur bleue me fait prendre des photos exprès. Y compris pendant mes heures de travail - comme ce matin dans une bibliothèque d'UFR...


Bibliothèque de l'UFR d'odontologie ce matin.

La photo pouvait se passer de légende : le titre du journal donnait un indice clair de l'UFR dont il s'agissait. Notez l'harmonie de couleur entre les pales du ventilateur et la chemise du monsieur au sourire plein de dents, sur la couverture du magazine.

Puisqu'on est dans l'écrit, notez qu'en bleu, il y a aussi des panneaux indicateurs. Sur les autoroutes mais pas seulement.

Le Plume vous salue bien.

Canon Ixus 400.

08 septembre 2009

Bleue comme une orange, 2 : tous les bateaux

Deuxième volet de ma période bleue : quelques bateaux, de toutes les marines...


Le Robert, bateau préposé à l'entretien du canal je suppose, canal Saint-Martin, 1er mai 2009.

Puisque l'on parlait de la couleur de l'eau, notez au passage que sur les cartes marines récentes, le bleu ne représente pas la mer en général, mais seulement les zones de hauts fonds. Pour le reste, le blanc suffit. Et à propos de fonds, voyez par exemple cette photo : le bleu est une couleur très répandue pour les peintures anti-salissure des coques des bateaux. Personnellement, les pots d'anti-fouling que j'ai acheté au printemps et que je n'ai pas utilisé cet été sont en noir. Plus chic, non ?

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K1000, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

07 septembre 2009

Bleue comme une orange

Me voilà bien : en ces périodes de contagion, voilà qu'on me refile un tag. D'habitude, ma stratégie est simple : je fais comme si je n'avais pas entendu, et on n'y voit que du feu. Mais là vu que c'est Sel qui me passe le flambeau et qu'en plus j'aime bien l'idée, eh bien, je prends.

Bref : on me demande six photo avec du bleu. Bleu, oui, la couleur, vers le haut du spectre électro-magnétique visible, vers les 450 nanomètres de longueur d'onde. Le bleu, quoi. Seulement, voilà : le principe de ce blog, c'est que je ne mets qu'une image par jour. On va donc trouver un compromis : je mets ce blog au bleu pour trois jours, et je complète la photo du jour par un lien vers une entrée passée ayant la même dominante chromatique.

Notez au passage que le bleu se fait plutôt rare par chez moi : dans les huit entrées précédentes, il n'y en a pratiquement pas - même la mer y est soit verte, soit grise. Donc, si c'est du bleu incontestable que vous voulez, en voilà :


Perros-Guirec, rue Anatole Le Braz, juillet 2009.

Cet éléphant bleu, d'une bonne taille, faisait partie de la caravane publicitaire du cirque Pinder, qui était installé à deux pas de là. Et si nous le regardions passer, c'est que nous étions en terrasse, face au port de Perros, à manger des galettes à la crêperie « les Vieux Gréments », après une petite sortie en mer tant qu'à faire. Et non sans donner à manger au p'tit Plume, dont c'était le premier resto (mais pour lui, on avait amené la mangeaille).

Par conséquent cet éléphant, peu marin pourtant, est lié à la mer par le jeu des circonstances. Car, malgré les réserves énoncées plus haut sur la couleur de la mer, si on me dit « bleu », c'est à la mer que je pense - sans grande originalité je l'admets. Alors, pour du bleu sur fond de mer, voir ici !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K1000, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

Olivier Messiaen, Chronochromie, 1 : introduction (1960).

06 septembre 2009

Premier week-end (suite et fin)

Dimanche soir. Fait ce week end : déplacé une étagère, fini un rouleau de photo, quelques courses ; beaucoup profité du p'tit Plume surtout.

Promenades au bord du canal Saint-Martin, par petits bouts, hier et aujourd'hui ; de la rue Dieu à la rue des vinaigriers, etc. Tout le monde est rentré ; c'était dimanche : du coup « tout le monde » était au bord de l'eau...


Canal Saint-Martin, vers l'écluse de la rue Louis Blanc, 1er mai 2009.

Exploré aussi le petit bout de quartier coincé entre Magenta, République et le Canal : rue Legouvé, rue Yves Toudic, passage des Marais, tout ce coin-là. Sans compter l'église Saint-Martin-des-Champs : il n'y a pas beaucoup d'églises qui me donnent envie d'y entrer, malgré les travaux en cours (ou à cause d'eux).

Pas fait ce week-end : tout le reste.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K1000, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5

La Mano Negra, Patchanka (1988).

04 septembre 2009

Premier week-end

J'ai assez peu de souvenirs de rentrées scolaires, finalement. Par contre, je me rappelle très bien de la fin de la première semaine lorsque les cours se terminaient le samedi : j'allais enfin pouvoir faire tout ce que je n'avais pas fait pendant les jours précédents.


Un dimanche quai de Jemmappes, Paris, printemps 2009.

Peu importe que ce « tout », assez vague de toute façon, se réduise généralement à peu de chose dans les faits ! L'important c'est d'anticiper...

Le Plume vous salue bien.

Boitier Pentax MZ-5n, film Fuji Acros 100, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

03 septembre 2009

Septembre en vrac

Le vent souffle sur Paris et n'emporte que quelques feuilles ; les embouteillages reviennent, les enfants reprennent l'école : c'est septembre.


Parmi les immeubles de la Grange aux Belles, Paris 10e, juillet 2009.

Les étudiants qui font la queue pour s'inscrire dans le hall de l'université ont parfois l'air de se demander pourquoi, et peut-être n'ont-ils pas tort. Porte d'Ivry, mon pompiste est revenu de Notre-Dame-de-Fatima. Il y a moins de mouettes que d'habitude sur la seine ; la météo est pourtant océanique à souhait. Sous le boulevard de Strasbourg, la plage n'est pas sous les pavés mais sous une couche de bitume toute neuve.

À la maison le petit Plume est toujours le bébé le plus beau du monde, avec en prime un nombre croissant de dents. Et des bouclettes derrière la tête.

Le Plume vous salue bien

Boîtier Pentax K1000, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

Francis Poulenc, Le bal masqué, cantate profane sur des poèmes de Max Jacob, 1 : préambule et air de bravoure (rondement).

02 septembre 2009

Vaguelettes

À propos des suites pour violoncelles de Bach dont je parlais l'autre jour : je suis tombé par hasard (avec un peu d'assistance de la page Facebook d'un ami) sur une vidéo montrant le violoncelliste Paul Tortelier enseignant le prélude de la première suite à des jeunes gens dans les années 1950. C'est tout à fait éclairant - en plus du fait que Tortelier a une dégaine qui vaut le coup d'œil.

Pour simplifier : il apprend à jouer (et donc à écouter) Bach-ruisseau comme de l'eau qui coule. La métaphore n'est pas nouvelle certes, mais il la développe sur des points précis de ce morceau, ce qui est nettement plus éclairant je trouve.


Marée haute à Louannec, juillet 2009.

En tout cas : sa description de la mélodie comme suite de vaguelettes me renvoie aux heures passées à regarder la mer monter, vague après vague montant chacune un peu plus haut sur le sable et les galets.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K1000, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax 50mm f:1.4.

J.-S. Bach, prélude de la suite pour violoncelle n°1 en sol majeur, BWV 1007.

01 septembre 2009

Les écueils de la rentrée

Ls affaires reprennent ; aujourd'hui, alors que le temps s'était mis au gris sur les rues de Paris, voilà les premiers coups de chauffe de l'année : un peu comme tous les ans, des équipements qui n'ont pas aimé l'été, ou alors des bricolos qui ont trop bricolé. Bref, il y avait du tangage.


La pointe du château à Plougrescant un jour venteux.

Entre les gouttes il reste à regarder les photos, et à écouter la musique.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MX, film Fuji Pro400H.

Darius Milhaud, concerto pour clarinette et orchestre, 3 : lent. Paul Meyer, orchestre philharmonique de Liège Wallonie-Bruxelles.