31 décembre 2010

Et bon vent

Pour la sixième fois ce weblog marque le passage de l'année civile ; mais nous entrons (ou retournons) dans une période où ce sont les rentrées scolaires qui marquent le passage du temps : inscrit déjà à son école maternelle, le petit bonhomme, qui débutera sa scolarité en septembre prochain. Et déjà, il s'y prépare en regardant l'épisode approprié de Petit Ours Brun : « Petit Ours Brun rentre à l'école », plus communément dénommé « le cartable » par le public concerné.

Il faut dire que dès ses premiers mots il a pris l'habitude de donner ses propres titres aux livres qu'il aime (et par extension aux épisodes de POB) ; pourquoi « Gogo » pour un livre intitulé Comme un grand, je ne sais pas, mais c'est comme ça. Ça demande parfois une certaine agilité intellectuelle : sur les multiples épisodes disponibles, lequel peut s'appeler «le parapluie » - de toute façon, si on se trompe, on est vivement rappelé à l'ordre.

Mais je m'égare : je vous souhaite simplement, lectrices et lecteurs, plein de bonnes choses pour l'année qui arrive !


Sagres, Portugal, juin 1992.

Et donc, comme disait l'autre : bon vent !

Le Plume vous salue bien.

30 décembre 2010

De la musique

Mon petit bilan de l'année 2010 : beaucoup de musique. J'ai poursuivi, avec les moyens du bord, mon exploration de la musique dite classique - le territoire est vaste ; on ne risque pas de s'y sentir à l'étroit tout de suite. Une exploration dans tous les sens, même si j'ai un peu laissé de côté la musique ancienne (avant 1600, disons) ; à l'inverse, j'ai essayé de m'intéresser de plus près aux musiques du XXe et XXIe siècle.


Un alto prend un repos bien mérité, juin 2010.

Reçu aujourd'hui une de mes dernières commandes : Masques, un disque de musique de chambre du jeune compositeur Karol Beffa. Si l'on veut se convaincre que la musique contemporaine peut échapper à ses caricatures, il faut écouter ça.

En plus, ça tombe bien : je suis plutôt un auditeur de musique de chambre, où l'on peut suivre les lignes des différents instrumentistes, même s'il m'arrive d'écouter de la musique symphonique ou concertante (un soliste plus un orchestre). Très peu d'opéra, par contre : là, j'assume le conditionnement familial, chez mes parents on écoutait souvent de la musique classique mais pas d'opéra. Mais, somme toute, le domaine est tellement vaste qu'il n'y a aucune raison de se forcer.

J'ajoute à ces écoutes un soupçon de geekerie : j'ai commencé à utiliser un logiciel d'écriture de partitions (LilyPond), dans lequel ont rentre ses partitions en mode texte, et qui réalise les partitions à partir de ça avec, en prime, des fichiers midi, pratiques pour vérifier que ça correspond bien à ce qu'on avait en tête. Comme il faut rentrer chaque note par son nom, recopier une partition devient un bon exercice de lecture musicale.

Reste à tâcher d'en jouer un minimum, de la musique. Je n'ai plus l'âge de devenir un brillant musicien mais voilà ma bonne résolution pour l'année 2011 : apprendre les rudiments d'un instrument !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m

Karol Beffa, Manhattan pour alto et piano.

29 décembre 2010

Rampant

Retour d'Angoulême ce soir, d'un séjour express pas déplaisant du tout - et néanmoins, dans un état voisin de la jacinthe qui, sur notre cheminée, a décidé de se transformer en plante rampante.

Durant le trajet du retour, alors que le train était chargé d'enfants braillards, on n'entendait guère du petit bonhomme que les « c'est quoi ça ? » à chaque image du magazine de sa maman.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax Optio RZ10.

27 décembre 2010

Christmas Shopping

Et voilà : j'ai fini mes courses de noël. Il était temps, non ?

En fait : passage à la FNAC des Ternes (que je ne connaissais pas d'ailleurs, et qui n'est pas désagréable) pour acheter quelques trucs pour mes parents, vu qu'on fait un aller-et-retour express à Angoulême demain et après-demain.


Lumière du soir place des Ternes tout à l'heure.

Retour mercredi soir, donc. Court, mais on n'avait guère le choix. En attendant, train à 7h45 demain matin : la nuit aussi va être courte.

Le Plume vous salue bien.

Appareil numérique compact Pentax Optio RZ10.

26 décembre 2010

Au pied du sapin

Au pied du sapin, ou plus exactement devant la cheminée : un appareil photo compact Pentax Optio RZ10. C'est que mon brave Canon Ixus 400 grâce auquel je m'étais remis à la photo (ce qui par parenthèse m'a amener à créer ce weblog) ne marche pratiquement plus, à de rares rémissions près. Et je dois dire qu'un petit compact qu'on peut avoir tout le temps avec soi, ça me manquait. Le RZ10 semble avoir une optique de qualité, associé à un bon zoom - que j'ai testé séance tenante :


Dans l'arbre de noël aussi il y a des barbapapas !

L'avantage, c'est que ça me donne une arme supplémentaire pour photographier le petit bonhomme lorsqu'il joue avec ses lego, ses barbapapas et le vélo tout neuf qu'il a découvert au matin de noël, encore un peu grand pour lui il faut dire. Il s'y est essayé tout de même : « C'est pas facile, pour moi », a-t-il conclu après la première tentative.

Le Plume vous salue bien.

Appareil numérique compact Pentax Optio Rz10.

24 décembre 2010

Joyeux noël et barbapapas !

Le père Noël a apporté avec un peu d'avance un premier cadeau pour le petit bonhomme : il n'a pas voulu s'en séparer et a fini par s'endormir avec, après une bonne heure à se raconter des histoires en jouant dans son lit. C'est du classique, il faut dire.


Le château des Barbapapas de chez Plastoy, peu après son déballage tout à l'heure.

Sinon, maintenant que c'est fait, je peux l'avouer : l'aligot avec le chapon, c'est un peu lourd, comme accompagnement. Mais tellement bon. Et puis : oui, j'assume pleinement l'hédonisme de mon noël d'agnostique.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m.

23 décembre 2010

Auprès de mon arbre

Aujourd'hui, pas grand chose : empaquetage, assemblage de cadeaux nécessitant un assemblage préalable, réparation des éléments assemblés qui, quoi que neuf, nécessitent réparation : sortez la Dremel !

Du coup, j'en profite pour faire quelques réglages fins à mon pseudo bonsaï, à coup de mèche à fraiser et de disque à meuler.


Après la séance de ce matin...

Je dis pseudo-bonsaï car il s'agit essentiellement d'une section de tronc d'une quinzaine de centimètres qu'on a fait repartir façon bouture : j'avais vu la surface de coupe sur le haut ; le rempotage m'a montré qu'il en était de même en bas. On me l'a offert, donc je ne vais pas en faire un scandale... Et justement, le travail de ce matin, c'était de transformer le haut du tronc façon buchette en quelque chose de plus présentable. De toute façon, j'ai de gros doutes sur sa longévité, donc autant essayer des trucs rigolos pendant que ça dure.

Mes courses du jour, je les ai faites sans bouger de mon siège : quelques commandes de disques - oui, j'achète ma musique, et j'aime bien tant qu'à faire acheter ma musique sur un support que je pourrai oublier dans un coin pour le retrouver dans quelques mois en rangeant une étagère, et le redécouvrir, du coup.

D'ailleurs : cependant que tout un chacun s'émeut de la crise du disque, il n'est pas si simple d'en acheter. Ne parlons même pas des magasins : le seul coin que je connais dans les environs où l'on puisse acheter des disques de musique classique, c'est le rayon mal fichu et en diminution constante du Virgin Megastore des Grands Boulevards... Mais pour peu que ce que l'on cherche ne soit pas d'une grande diffusion, on va avoir des difficultés à trouver chez les gros vendeurs en ligne façon Amazon, et même chez les marchands de MP3 façon Qobuz ou Spotify. Le plus simple, c'est parfois d'aller directement sur le site de l'éditeur, qui généralement fait de la vente en ligne. J'aurais donc un disque venant de Suisse, et deux des États-Unis. Notons au passage l'excellente idée du label Nonesuch : on achète simultanément le CD et les MP3 correspondants, que l'on peut donc écouter en attendant son disque. Tous les éditeurs devraient faire ça, au lieu de pleurer misère.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 35mm f:2.8, bonnette macr Hoya HMC macro +2, mini-trépied Manfrotto.

Astor Piazzolla, « Concierto Para Quinteto », album Tango Zero Hour, Nonesuch Record, 1998.

22 décembre 2010

Exotique

Neige-t-il, ou pas ? On n'en sait plus rien, à la fin. Ou bien, la météo s'adaptant au conditions urbaines, il tombe directement de la bouillasse, ça revient au même et ça fait gagner du temps. Attention à ne pas glisser devant nos paradis exotiques...


Rue du Faubourg Saint-Denis ce matin.

Le Plume vous salue bien.

Appareil numérique compact Olympus µTough 8010.

21 décembre 2010

Ailleurs

Ailleurs, c'est comment ? Il ne dois pas faire bien chaud non plus sur les rives du Sund, entre Landskrona (Suède) et Humlebæk (Danemark), en cette période de l'année. En août, par contre ça allait.


Ile de Ven, Suède, août 2007.

Question musique, j'ai essayé de réécouter le concerto pour violon de Carl Nielsen (1911) pour aller avec l'entrée d'aujourd'hui, mais décidément, je n'aime pas. Du coup j'écoute Arvo Pärt, pour faire passer les flonflons de Nielsen. Je ne suis pas un inconditionnel de Pärt, mais là, ça soulage. Et puis le Sund, c'est presque la Baltique : va pour Arvo Pärt.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MZ-10.

Arvo Pärt, Symphonie n°4 (2008).

20 décembre 2010

La neige est revenue. Et repartie, aussi sec. On ne s'y retrouve plus !


Le toit d'en face, ce matin.

Première journée de congés, le jeune homme étant quant à lui à la crèche. À son grand dam, mais tout de même : l'occasion de faire quelques bricoles qui s'accumulaient dans la maison, de revoir des films cultes des années 1980 (et de se demander pouquoi diable ils avaient eu tant de succès) et d'aller faire quelques courses de noël dans cette antre infernal qui que l'on appelle le village Joué-Club, sur les Grands Boulevards.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 200mm f:4.

Frank Martin, petite symphonie concertante pour harpe, clavecin, piano et cordes (1944-1945).

19 décembre 2010

Des ombres

Après deux petits épisodes neigeux (comme on dit), la neige est partie, puis la nuit est tombée.

À noter hier après-midi une scène d'un classicisme tout à fait seyant : ramener un sapin de noël sous les flocons qui dégringolent - du coup, être déguisé en bonhomme de neige quasi instantanément.


Nuit parisienne ce soir.

Mais tout a fondu cet après-midi, au son des paquets de neige tombant du cinquième étage sur le toit du cinéma d'à côté...

Sinon, une remarque : que des sportifs soient plus jeunes que moi, j'étais habitué depuis longtemps ; des sportifs retraités, même, ça ne me choque plus. Des compositeurs de musique classique, par contre, c'est autre chose. Je découvre les œuvres de Karol Beffa (né en 1973)... C'est tout à fait excellent, en plus.

Le Plume vous salue bien.

Boitier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4, ouverture f:1.4, vitesse 0.3", sensibilité ISO 800.

Karol Beffa, Les ombres qui passent pour piano, violon et alto.

Écouter Karol Beffa – Les Ombres qui passent for Violin, Alto and Piano: 1st Movement sur Spotify.

16 décembre 2010

Le bout de la lorgnette

Plus on approche de la fin de l'année, moins la pile de trucs à boucler avant la fin de l'année diminue. En ce qui concerne le boulot, la fin de l'année, c'est demain soir : ça va commencer à faire juste.


Le lycée Louis-le-Grand et l'observatoire de la Sorbonne vus de la bibliothèque Sainte-Barbe, 2 décembre 2010.

D'un autre côté, plus les vacances approchent, plus j'ai besoin de vacances. Ça, si on le regarde du bon côté, ce serait plutôt bien fichu.

Le Plume vous salue bien.

15 décembre 2010

Les girafes vont bien

Sans f surnuméraire, cette foi-ci.


Zoo de Vincennes, août 2004.

Le Plume vous salue bien.

Appareil compact Canon Ixus 400.

14 décembre 2010

Au foyer

Père au foyer aujourd'hui, pour cause de petit bonhomme grippé - mais il se remet à grande vitesse, le bougre, si j'en crois l'énergie qu'il déployait aujourd'hui. Pas de tout repos...


La ville au balcons vides : rue des Écoles, Paris 5e, lundi matin.

Mais ce soir il dort parfaitement paisiblement, sans toux ni fièvre, en dégageant de véritables rayons de douceur dans toute la pièce. Une journée bien employée, donc, tous comptes faits.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

13 décembre 2010

Démêlage

Le bonne nouvelle du jour : les girafes sont démêlées. Les collègues et moi, nous avions continué à explorer les configurations de nos routeurs pendant le week-end, puisque pour tout simplifier trois établissements étaient concernés  l'un d'eux avait tenté une modif', qui ce matin s'est révélée être la bonne. Ouf, je peux passer aux monceaux d'autres dossiers que j'ai sur les bras.


La Sorbonne, côté rue Saint-Jacques, ce matin.

La moins bonne nouvelle c'est que le petit bonhomme a la grippe. Rien de bien grave, mais ça nous a fait une petite nuit, avec bonnes poussées de fièvre et tout ce qui va avec. Du coup, demain, je pouponne, plutôt que de configurer des Cisco : je ne suis pas sûr d'y perdre au change.

Et cependant je découvre les œuvres d'un compositeur contemporain (il est mort en 2000 à l'âge de 50 ans, cette andouille) : Olivier Greif. Une musique riche, complexe sans être ardue, surprenante souvent, terriblment belle en tout cas.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

Olivier Greif, sonate pour deux violoncelles Agincourt, op. 308 (1995).

12 décembre 2010

Peigner les girafes

Mon activité de ces derniers jours, en urgence rouge : démêler les girafes. Oui Monsieur : là, on a des girafes qui ne passent pas, et ça, c'est grave.


Zoo de Vincennes, été 2004.

GIRAFE, en fait, c'est un programme informatique - gestion informatique de la rémunération des agents de la fonction publique d'État je crois. Bref le truc avec lequel on traite nos payes. Et c'est un programme super mal fichu, pondu par la recette générale des finances ou quelque chose comme ça, qu'on doit absolument faire fonctionner en réseau, entre plusieurs sites de l'université, tout de suite tout de suite... J'y ai passé mon après-midi de vendredi, sans succès ; j'y retourne demain.

Le Plume vous salue bien.

09 décembre 2010

D'un flocon l'autre

Finalement, au sud ou au nord de la Loire, la neige a sensiblement la même température.


Angoulême, 4 décembre 2010.

Mais tout ça, c'est la faute de la météo : le premier ministre l'a dit, elle n'avait rien vu venir. Et ce alors que mardi soir les prévisions donnaient, avec une exactitude remarquable, 10 à 15 cm de neige sur Paris... Il devait être déjà au lit, le ministre.

Le Plume vous salue bien.

Appareil numérique compact Olympus μ tough 8010.

Sergei Prokofiev, scherzo homoristique pour quatre bassons op. 12b

08 décembre 2010

Hanoucca blanc

Pour le noël blanc, je ne sais pas, mais pour la fin de hanoucca, on est servis...


Derrière les filets, à la fenêtre de mon bureau.

Résultat, rues et trottoirs emplis d'une bouillasse glacée - et le scooter sagement garé pour la nuit.

Le Plume vous salue bien.

Téléphone Apple iPhone 3GS.

07 décembre 2010

Septième jour

Au septième jour de Hanoucca, les bougies fondent plus vite, parce qu'elles se réchauffent d'avantage les unes les autres, je suppose.


Sur la cheminée ce soir.

Un peu de lumière au cœur de décembre...

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K-m, objectif SMC pentax-M 50mm f:1.7.

06 décembre 2010

Winterreise (2)

Sans parole, de peur de se geler les dents.


Gare de Poitiers, 3 décembre 2010.

Le Plume vous salue bien.

Franz Schubert, Winterreise, D. 911, n°17 : « Im Dorfe », par Christoph Pregardien et Andreas Staier.

05 décembre 2010

Winterreise

Voilà : nous sommes partis, et nous sommes revenus. Un voyage d'hiver...


Gare de Poitiers, vendredi 2 novembre, vers 11h.

Sinon, le petit bout de chou, à l'arrivée sur Paris (Montparnasse, puisque c'était un TGV Atlantique) : « On arrive à la gare du Nord ! » Succès garanti.

Le Plume vous salue bien.

Franz Schubert, Winterreise, D. 911, n°5 : « der Lindenbaum », par Christoph Pregardien et Andreas Staier.

02 décembre 2010

Collège hivernal

Sur la Montagne Sainte-Geneviève ce matin la neige avait répandu un blanc manteau, certes, mais tellement mince que ça ne faisait pas très montagnard. Et cependant l'ancien collège Sainte-Barbe était un tantinet neigeux.


Bibliothèque Sainte-Barbe, en fin de matinée.

À Issy-les-Moulineaux aussi il neigeait, cet après-midi, mais ça ne compte pas. À Angoulême, il a neigé bien plus : nous allons demain voir cela de plus près. Retour dimanche !

Le Plume vous salue bien.

01 décembre 2010

Au premier jour de Hanoucca

Au premier jour de hanoucca il y avait deux grands yeux noirs qui brillaient sous une kippa trop grande, et une première bougie (plus une) sur le haut de la cheminée.


L'horloge n'est pas à l'heure bien sûr, mais le soleil était couché depuis longtemps tout de même.

Et puis : un petit livre illustré (Le premier Hanoucca de Samy Spider), et un petit gâteau après le dîner (« au chocolat, je préfère »). Et un peu de lumière dans l'hiver qui s'épaissit.

Le Plume vous salue bien.

30 novembre 2010

Grelots

On ne m'ôtera pas de l'idée qu'il fait plutôt frais ces jours-ci.


Ilulissat isfjord, Groenland, août 1993.

Du coup je me réchauffe en écoutant (voire en regardant, quand ça marche) Drumming de Steve Reich. Merci au gentil lecteur qui me l'a signalé.

Le Plume vous salue bien.

Appareil jetable panoramique Konica

Steve Reich, Drumming (1971), part III.

28 novembre 2010

Enfantillage

Un samedi en solo avec le petit bonhomme (qui a juste essayé de se planter les incisives dans un jouet en bois) ; un dimanche après-midi en famille chez des amis : kid-centric week-end.


Bibilothèque jeunesse, samedi matin.

À la bibliothèque samedi, le plaisir de farfouiller dans les bacs et les rayonnages - c'est un habitué maintenant, il sait où chercher. Et, tout le week-end, ne pas en revenir de cette chose extraordinaire (et pourtant universelle) : un enfant qui grandit. Sachant qu'objectivement, le nôtre est le plus extraordinaire de tous, cela va sans dire.

Le Plume vous salue bien.

Robert Schumann, Kinderszenen op. 15, 5 : « Glückes genug », par Martha Argerich.

26 novembre 2010

Un bonsaï en hiver

Pas tout ça, mais j'ai un bonsaï à rempoter, moi !


À la fenêtre, 13 novembre 2010.

En fait, c'est un Carmona qui m'a été offert à l'occasion de mon départ de Paris 7. Pas un spécimen de grande classe, mais tout de même, je voudrais bien essayer d'en faire quelque chose. Et, clairement, cela suppose de se débarrasser de sa terre d'origine pour un substrat plus adapté à la vie en appartement.

Vite, de l'akadama !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7.

25 novembre 2010

Retour aux Moulins

De retour à mon ancien lieu de travail, pour fêter le départ à la retraite d'une ex-collègue. C'est étonnant à quel point des lieux familiers deviennent vite étrangers.


La ZAC rive gauche vue du Pont National, décembre 2007.

Sinon, côté Paris 3, serveur de mail vautré de nouveau ce soir. Parce que le serveur d'annuaire auquel il se connecte est vautré, et ce parce que le serveur d'authentification auquel il se connecte est vautré. Ce n'est plus une salle machine, ce sont Les romains de la décadence de Couture.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MX, film Fuji Superia 200, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

24 novembre 2010

Le puits et l'ermite

Sur la mosquée de Paris cependant le soleil était revenu.

Grande mosquée de Paris, 16 novembre 2010.

Pas pour longtemps ceci dit. Quant à la rue du puits de l'ermite : j'aimerai bien savoir s'il était à côté du puits ou dedans, cet ermite.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7.

23 novembre 2010

Du mou dans les câbles

Il paraît que ce qui fait un ingénieur, c'est la capacité à se poser les bonnes questions. Et là, je m'interroge.

En gros : on m'a fixé un certain nombre de priorités pour les mois qui viennent, qui ne sont pas déraisonnables en soit - sauf que, l'université devant subir une réorganisation importante de ses services au mois de février, il va y avoir y avoir un raz-de-marée d'urgences qui vont nous débouler sur la tête : a-t-on vraiment envie d'être en plein dans l'exécution de gros projets au moment où ça va nous tomber dessus ?


Flou artistique sur câblage obsolète, vendredi dernier.

Sinon, tout va bien. Je me dope au concerto pour violon de Sibelius et à la sonate pour alto seul de Hindemith : je pense que c'est légal, du moment qu'on n'est pas sportif de haut niveau. J'essaye de comprendre le travail de mes prédécesseurs immédiats, ce qui n'est pas forcément évident, en tout cas quand on se refuse à faire table rase du passé ; je suis même parfois perplexe sur les choix du prédécesseur de mes prédécesseurs, alors que c'était moi (mais il y a huit ans). Il va donc encore falloir que je m'interroge !

Le Plume vous salue bien.

Jean Sibelius, concerto pour violon en ré mineur op. 47, 3 : allegro ma non tanto.

22 novembre 2010

Marine

Une petite envie de mer, sans cocotiers ni sable fin de préférence (sans ciel bleu non plus, mais ça, ma bonne dame, un été pareil, c'est-y possible).


En rade de Perros-Guirec, 2 août 2010.

En attendant, pas de neige prévue avant, hmmm, la fin de la semaine ?

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

Joseph-Guy Ropartz, Prélude, marine et chanson pour flûte, harpe, violon, alto et violoncelle (1928) : 2, « marine », par l'ensemble Stanislas.

21 novembre 2010

Fermé pour le week-end

Il fallait bien ça pour faire passer les miasmes de novembre : un week-end vide, sans presque mettre le nez dehors.


La caserne de la rue de l'Aqueduc, Paris 10e, mardi dernier.

Activités : faire les andouilles avec le petit bonhomme sur le lit des parents, écouter de la musique, bouquiner, entretenir un bonsaï pas très en forme... et puis, l'irruption d'un renne en plastique bondissant monté par le petit bonhomme susdit, qui lui allait beaucoup mieux. Et nous aussi du coup.

Le Plume vous salut bien.

Boîtier Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7.

Jean Sibelius, concerto pour violon en ré mineur op. 47, 1 : allegro moderato.

19 novembre 2010

Les coups de l'automne

Comme une bonne moitié de l'Europe ces jours-ci, je tousse, je mouche, j'éternue, je me masse les tempes en fronçant le sourcil, quand je ne suis pas au bord du roupillon sur mon clavier. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : le rhume (puisqu'il faut l'appeler par son nom) mène la guerilla à toute la famille.

C'est de saison ; le petit bonhomme va mieux déjà, c'est encore le principal.


Boulevard de Port-Royal, début d'après-midi.

Sur les rues et boulevards, l'automne est bien installé ; la tour Montparnasse a la tête dans le brouillard (elle aussi !) derrière les platanes du boulevard de Port-Royal. Car quand des serveurs taquins m'en laissent le loisir, je continue la tournée des sites de mon nouvel employeur ; j'étais donc aujourd'hui rue Saint-Guillaume, entre rue de Grenelle et boulevard Saint-Germain. Très chic, mais ce n'est pas pour autant que le site est particulièrement gâté pour ce qui concerne ses infrastructures réseau. Il me reste à visiter l'institut d'Allemand à Asnières-sur-Seine : un peu moins chic, peut-être.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7.

17 novembre 2010

Au bout des fils

Histoire de mettre un peu la pression, premiers vrais problèmes sur mon nouveau job : plantages à répétition des serveurs de courrier électronique. Youpi. Mais je soupçonne un serveur d'annuaire de leur faire des croche-pattes, le vilain.


Grand amphi de la Sorbonne, 10 novembre dernier.

Et puis, cadeau de bienvenue : le dossier de la refonte complète du système téléphonique. Pratique : les gens ne pourront plus nous téléphoner pour se plaindre que ça ne marche pas.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7.

16 novembre 2010

Minaret

J'étais en métro ce matin ; dans ce cas, je descends (ou plutôt je remonte) place Monge pour couper à travers les petites rues vers mon bureau : rue de la clef, rue Larrey, rue du puit de l'ermite, rue du gril... Les noms de rue seuls méritent que l'on passe par là. Je passe donc à deux pas de la mosquée de Paris.

Et bien entendu, aujourd'hui, nettement plus de monde que d'habitude ; plus encore que les vendredi : c'était l'Aïd du mouton aujourd'hui.


Mosquée de Paris, ce matin.

Cette minuscule promenade parisienne, sous un ciel bleu auquel nous étions déshabitué, m'a donc servi de pense-bête afin que je n'oublie pas de fêter une bonne fête du mouton à ceux qui la célèbrent, et aux autres aussi d'ailleurs. Somme toute, s'il y a un aspect des diverses religions auquel je suis prêt à adhérer sans distinction, ce sont leurs fêtes !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7.

15 novembre 2010

les filets, vus de l'intérieur

Si les filets dont je parlais vendredi (jour du poisson bien entendu) ne contribue guère à l'esthétique du bâtiment, il va de soi que, de l'extérieur, ce n'est pas terrible non plus. Personne ne prétendra qu'un filet à merlu est plus joli quand il est vu du merlu.


Vue de nos bureaux, 10 novembre 2010, en fin de journée.

Et pourtant : paradoxalement, travailler dans ces filets, c'est une bouffée de liberté. Il faut dire que la situation à Paris 7 s'était passablement dégradée ces derniers mois et que, de toute façon, la longe y était courte.

Doucement donc je réapprends mon métier d'ingénieur. Qui est de s'ingénier, certes, mais surtout d'écouter, réfléchir, et puis proposer. Mais si on n'écoute pas, on aura beau s'ingénier, ça ne donnera rien qui vaille.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

12 novembre 2010

Auprès des filets

J'avais je crois mentionné une des particularités du bâtiment où se trouve mon nouveau bureau : ses façades sont recouvertes de filets, ressemblant étrangement à des filets de pêche.


Rue Geoffrpoy-Saint-Himaire, mercredi dernier.

Évidemment il ne s'agit pas de capturer des poissons volants mais, comme pour bien des immeubles ayant des céramiques en façade, de prévenir la chute de carrelages sur les passants. Du coup, le bâtiment, de bizarrerie noire qu'il était, devient une véritable mocheté grisâtre. Mais du moins les étudiants qui font la queue pour manger au restaurant universitaire qui occupe les deux premiers étages (il n'y en a pas tant que ça, d'ailleurs) ne se prennent-ils pas une pluie de carreaux de faïence noire sur la physionomie.

Prochaine étape : mettre des filets sur les arbres pour qu'ils arrêtent de perdre leur feuilles sur mon scooter.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7.

Steve Reich, 2×5, interprété par l'ensemble Bang on a Can All Stars, CD Nonesuch, sept. 2010.

11 novembre 2010

Automnal

L'automne dure environ 90 jours, certes ; mais il y a des jours qui devraient compter double.


Rue Geoffroy-Saint-Hilaire, hier matin.

Sinon, les bagels avec cream cheese et saumon de ce midi n'étaient pas là pour célébrer les boys du Général Pershing débarquant sur un continent exsangue il y environ 93 ans. They just happened, that's all.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7.

10 novembre 2010

Honoris causa

La grande affaire de cet après-midi : une cérémonie de remise de doctorats honoris causa au grand amphithéâtre de la Sorbonne - une partie du bâtiment inaccessible au public en temps ordinaire. C'est que ces cérémonies, ce n'est pas rien : robes de cérémonie, personnalités prestigieuses, etc.


Le vestiaire des professeurs avant la cérémonie cet après-midi.

J'ai eu l'occasion de passer pendant les préparatifs : il y avait retransmission sur le web et je devais m'assurer que la connexion réseau des équipements vidéo fonctionnait correctement. Ça m'a donné l'occasion de faire un peu de photo dans l'amphi et les salons d'honneur ; de me moquer gentiment de nos professeurs, tout déguisés qu'ils étaient dans les belles robes jaunes de l'ancienne faculté des lettres.

Bon, ça a un côté ordre du tastevin, ces trucs là, c'est vrai. Mais il est bon je crois de les conserver : l'occasion pour l'université de se montrer dans sa collectivité, non comme boite à délivrer des diplômes mais comme collège de savants, vecteurs de connaissance au sein du corps social. Et puis, certains copains profs sont mignons comme tout en robe jaune.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7.

09 novembre 2010

Contingences

J'ai terminé hier un bon petit bouquin de Paul Veyne, consacré à un tournant historique considérable sur lesquelles les manuels glissent souvent avec une certaine gêne : la transformation de l'empire romain païen en un empire chrétien, à partir de la conversion de Constantin (il utilise comme date-marqueur la bataille de Pont-Milvius en 312). En moins d'un siècle, le christianisme passe du statut de minorité religieuse tolérée ou non suivant les moments à celui de religion officielle : ça n'est pas rien.


Rome, le forum vu du Palatin, février 2001.

L'un des mérites de ce livre, c'est d'insister sur un point essentiel : que, si cette transformation n'est pas l'objet du hasard, elle n'était pas pour autant inévitable ; au demeurant, son succès n'avait rien d'assuré. La théorie de Veyne est qu'une étape décisive du processus est le choix par les armées, en 365, d'empereurs chrétiens (Jovien puis Valentinien) pour succéder à Julien, qui avait tenter d'imposer le retour à un paganisme rénové. Ce choix, dit-il, n'a pas été fait pour des raisons religieuse, mais pour des raisons internes de luttes d'influence entre groupes rivaux. Dès lors, le pli est pris et le siècle s'achève sur l'interdiction des cultes païens par Théodose.

Ni hasard, ni nécessité, donc : entre les deux, la contingence : cela s'est passé ainsi, mais il aurait pu en être autrement. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut rejeter toute notion de causalité en histoire, tout de même ; mais, certainement, qu'il faut la considérer sur un mode instable, diffus, bien loin de la causalité de la physique élémentaire. S'en méfier, de toute façon : le post hoc, ergo propter hoc (confondre succession temporelle et causalité) n'est jamais loin.

D'autres aspect du bouquin peuvent agacer : une structure un petit peu décousue, des métaphores/clins d'œil vers le contemporain, ce que je trouve facilement agaçant. Mais c'est instructif et délicieusement subtil.

Le Plume vous salue bien.

Paul Veyne, Quand notre monde est devenu chrétien (312-39), Albin Michel, Paris, 2007 [Le Livre de Poche n° 31717].

Boîtier Pentax MZ-10.

08 novembre 2010

Lectures, lectures

Un signe que mon changement de boulot me réussit : moi qui n'avais guère lu ces derniers temps que des polars en n-ième lecture, j'ai dévoré en huit jour deux romans (et quelques pages du suivant) et un essai. La forme revient.


Démon dansant sur nos rayonnages, 23 octobre 2010.

Les victimes de cette fringale :

  • Jørn Riel, Heq (Le Chant pour celui qui désire vivre, t. 1), Gaïa, Paris, 1995 (Lindhardt og Ringhof, Copenhague, 1983) ;
  • Julio Llamazares, La pluie jaune, Verdier, Paris, 1988 (Seix Barral, Barcelone, 1985) ;
  • Paul Veyne, Quand notre monde est devenu chrétien (312-394), Albin Michel, Paris, 2007.

À quoi il faut ajouter Henry Bauchau, Œdipe sur la route, tout juste commencé. Je n'aime pas beaucoup parler des romans que j'ai lu ; c'est un sport pour lequel je ne suis vraiment pas doué. Je vous dirais quelques mots du Paul Veyne un de ces jours - très intéressant, très nuancé, comme Veyne sait l'être. On apprend au détour d'un bouquin consacré à la conversion de l'empereur Constantin qu'Emmanuel Leroy-Ladurie était secrétaire d'une cellule du PCF en 1952. Tout ça pour finir académicien, quelle triste chose.

Le Plume vous salue bien.

Appareil numérique compact Olympus μ Tough 8010

05 novembre 2010

Tourisme es-qualité

Première mission : visiter les différents sites sur lequel se propage le réseau de l'université Paris 3. Avec l'œil sur les locaux techniques, fibres optiques etc., mais ça n'interdit pas de relever la tête pour contempler le paysage.


Vue depuis le dernier étage de la bibliothèque Sainte-Barbe (rue Valette, Paris 5e) :
Notre-Dame devant, le Panthéon juste derrière, se reflétant dans la vitre.

Vu cette semaine : Censier, la Sorbonne, la rue des Irlandais, l'école supérieure d'interprétation et de traduction (sise dans les murs de Paris-Dauphine) et la toute nouvelle bibliothèque Sainte-Barbe, sur la face Nord de la montagne Sainte-Geneviève (et par conséquent toute proche de la bibliothèque du même nom). Pas mal pour une semaine de quatre jours.

Et maintenant, repos et vie de famille. Dernier exploit du petit bonhomme : arrache une feuille à un bonsaï d'intérieur, se fait un petit peu gronder et donc tente une diversion : jette en l'air la feuille, objet du délit, la regarde tomber et s'écrie : « c'est l'automne ! » Inutile de dire que la diversion a pleinement fait son office.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m

Béla Bartók, Suite pour deux pianos, Sz. 115a, par Jean-François Heisser et Georges Pludermacher, CD Apex.

04 novembre 2010

Anciens et nouveaux horizons

Avec ce changement de poste, une petite frustration : n'avoir pas pu mener à bien certains dossiers, alors que j'avais fait le maximum pour que ça soit bouclé et que les collègues aient ça à leur disposition le plus vite possible. Mais bon : j'avais proposé de faire ce suivi tout de même, ce que ma direction (l'ancienne) avait refusé. Moi, je fais où on me dis de faire.


Bibliothèque en cours de rénovation, rue Garancière (Paris 6e).

Mais à part ça, qu'est-ce que ça fait du bien d'être sur un poste où on se sent le bienvenu. Où l'on va devoir prendre des décisions, pouvoir choisir les meilleurs outils pour faire le boulot, etc. L'impression de sortir du trou, carrément. Pas de regrets, ah, ça, non !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K-m.

03 novembre 2010

Autoportrait en éventail

Alors que je me reconstruis une vie professionnelle, il est grand temps de mettre à la une une photo outrageusement vacancière...


Louannec, 27 juillet 2010.

Côté boulot, amusant de retrouver ces propres traces après une absence de huit ans, dans les armoires techniques et les fichiers de configuration. Faut croire que je n'avais pas si mal travaillé : une bonne partie de ce que j'avais fait est resté en place.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m.

02 novembre 2010

Nouveaux terrains

Un nouveau boulot, c'est autant de nouveaux terrains de jeu pour mes appareils photo. Premier jour aujourd'hui : j'en ai profité pour visiter l'un des rares sites de Paris 3 que je ne connaissais pas encore, car postérieur à mon précédent passage dans cet établissement. Une ancienne biscuiterie, utilisée pendant un temps par le centre national de documentation pédagogique, et maintenant très partiellement utilisé par le bureau de la recherche de Paris 3. Partiellement, car une bonne partie du site est totalement inutilisable : j'ignorai qu'on trouvait de telles friches industrielles au sommet de la montagne Sainte-Genneviève.


Rue des Irlandais, Paris e, vers 16h.

Sinon, premier jour : j'essaye doucement de faire le tour du paysage et de fixer des priorités pour la suite. En attendant, l'équipe est sympa, la cantine correcte et le trajet nettement raccourci. Ça se rpésente plutôt bien.

Le Plume vous salue bien.

31 octobre 2010

Défocalisé

Ce week-end se déroule dans les limbes entre deux emplois. Un peu déstabilisant, il faut bien le dire. Au passage, un acte manqué comme on n'en fait plus : j'ai laissé mon appareil photo dans mon ancien bureau, en partant vendredi soir. Pas grave, je dois y retourner mardi matin pour rendre mes clés, mais tout de même...


Essai de mise au point à travers une loupe à deux grossissements, 10 octobre 2010.

À part ça, changement d'heure : le square se fait sombre pour la promenade d'après sieste, au point que les toboggans se donnaient un petit air fantomatique. C'est l'automne pour de bon.

Le Plume vous salue bien.

29 octobre 2010

Tourner la page

Et voilà : dernière journée de travail pour l'université Paris Diderot (qui s'appelait « Paris 7 Denis Diderot » à l'époque où je l'ai rejointe, mais c'était trop long pour vendre aux Chinois). On tourne la page.


Destruction de bâtiments préfabriqués, Jussieu, février 2004.

Huit ans que je suis dans la boutique, comme le temps passe. J'étais venu pour participer à la création d'un service capable prendre en charge les réseaux informatiques de l'université, et le service a été créé ; pour tenter de faire marcher un déménagement qui s'annonçait difficile, et le déménagement s'est bien déroulé. Mais pour autant mon départ est un constat d'échec : je m'en vais parce que, tant pour des raisons de personnes que de structure, il n'y avais pas d'autre issue possible.

Le bon côté de la chose : j'ai pu partir, justement, et dans de bonnes conditions, pour prendre un poste intéressant. Entre temps j'ai appris des choses, et rencontré des gens passionnants, et participé à de beaux projets... Pas si mal. Tant pis finalement si ça s'est terminé un peu en eau de boudin.

Le Plume vous salue bien.

Appareil numérique compact Canon Ixus 400.

27 octobre 2010

Lieu de travail

Résultat de ma mutation : mon lieu de travail se déplacera de quelques kilomètres pour redevenir adjacent au jardin des plantes. Une des premières choses à faire, donc : reprendre ma carte de la société des amis du Muséum, histoire de pouvoir faire mes pauses déjeuner en regardant les orangs-outangs. Ou bien l'inverse.


La fontaine de la rue Cuvier, novembre 2008.

Deux derniers jours avant téléportation.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K1000, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

26 octobre 2010

Derniers chantiers

C'est plus ou moins officiel maintenant : la semaine prochaine mon lieu de travail aura changé. Notons que par mesure de sécurité, les fenêtre de mon nouveau bureau seront équipées de filets à merlus, indispensables au cas où un banc de merlus volants s'abattraient sur nous. La preuve en photo mardi prochain.

En attendant j'essaye de boucler quelques derniers chantiers, comme la rénovation de notre UFR de dentisterie. Unepécialité qui ne sera pas représentée dans l'université que je rejoins : l'université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, qui a comme spécialité les langues, ne s'occupe naturellement pas de dents.

En attendant, par les fenêtres de la bibliothèque d'odontologie, d'autres travaux, à un jet de marteau de l'église Saint-Sulpice...


Rue Garancière, Paris 6e, ce midi.

Une question reste posée : qui donc versera mon salaire le mois prochain ? Je préférerais éviter que la réponse ne soit « personne ». D'autant que j'ai repéré quelques disques qui me font envie.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7.

25 octobre 2010

Au pas de course

La semaine qui commence est peut-être ma dernière semaine de travail sur mon emploi actuel. Peut-être, puisque les délais sont serrés et que ma mutation n'est pas encore faite d'un point de vue administratif... Mais je fais comme si, et c'est par conséquent une semaine au pas de course : trente-six trucs à finir, et pas envie de laisser des copains dans la mouise en ne les bouclant pas.


Parc Montceau, 25 juin 2009.

Sinon, au cas où je l'aurais ignoré, j'ai pu vérifier qu'inviter du monde le dimanche soir ne facilite pas les lundis matins. Mais d'un autre côté, s'il n'y a pas d'autres créneaux, ça en vaut la peine, largement.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro160S, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

21 octobre 2010

Fruitaison d'isolateurs

Un objet qu'on retrouve périodiquement sur ces pages : l'isolateur de ligne électrique. Qui fleurit notamment sur les caténaires de chemins de fer. Fleurit ? Plutôt des fruits que des fleurs, tout de même.


Les voies de la gare de l'Est vues de la rue de Château-Landon hier matin.

Toujours est-il que j'admire ces verreries qui seules permettent de faire cohabiter des fils nus à 25.000 volts et les poteaux d'acier qui les supportent... On notera d'ailleurs que lesdits isolateurs se font plus discrets sur les parties du réseau ferré alimenté en 1500 volts continu, et non en 25.000 volts 50 hertz comme c'est le cas ici : le risque d'amorcer un arc électrique y est plus faible ; il est remplacé à puissance égale par le risque de faire fondre fil et pantographe soumis à un ampérage seize fois plus élevé.

Et puisqu'on est dans les maths, un peu de géométrie : quand on tend un fil entre deux poteaux, il n'est jamais vraiment droit, même en tendant comme une brute. Mais pour alimenter des trains, il le faut, que ça soit droit. D'où les petits bijoux de statique que sont les caténaires : le fil d'alimentation est droit parce que son double, le câble porteur, se charge de pendouiller pour deux - suivant la courbe d'un cosinus hyperbolique, ou courbe de la chaîne, d'où caténaire. Ils sont reliés par des quantités de petits câbles verticaux aux longueurs soigneusement calculées, assez rapprochés pour que le fléchissement du fil inférieur entre deux d'entre eux ne soit pas un problème. Et le tout est électriquement sous tension parce que s'il fallait mettre des isolateurs partout il n'y aurait plus assez de verre disponible pour pouvoir boire un coup. À la bonne vôtre !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7.