23 décembre 2010

Auprès de mon arbre

Aujourd'hui, pas grand chose : empaquetage, assemblage de cadeaux nécessitant un assemblage préalable, réparation des éléments assemblés qui, quoi que neuf, nécessitent réparation : sortez la Dremel !

Du coup, j'en profite pour faire quelques réglages fins à mon pseudo bonsaï, à coup de mèche à fraiser et de disque à meuler.


Après la séance de ce matin...

Je dis pseudo-bonsaï car il s'agit essentiellement d'une section de tronc d'une quinzaine de centimètres qu'on a fait repartir façon bouture : j'avais vu la surface de coupe sur le haut ; le rempotage m'a montré qu'il en était de même en bas. On me l'a offert, donc je ne vais pas en faire un scandale... Et justement, le travail de ce matin, c'était de transformer le haut du tronc façon buchette en quelque chose de plus présentable. De toute façon, j'ai de gros doutes sur sa longévité, donc autant essayer des trucs rigolos pendant que ça dure.

Mes courses du jour, je les ai faites sans bouger de mon siège : quelques commandes de disques - oui, j'achète ma musique, et j'aime bien tant qu'à faire acheter ma musique sur un support que je pourrai oublier dans un coin pour le retrouver dans quelques mois en rangeant une étagère, et le redécouvrir, du coup.

D'ailleurs : cependant que tout un chacun s'émeut de la crise du disque, il n'est pas si simple d'en acheter. Ne parlons même pas des magasins : le seul coin que je connais dans les environs où l'on puisse acheter des disques de musique classique, c'est le rayon mal fichu et en diminution constante du Virgin Megastore des Grands Boulevards... Mais pour peu que ce que l'on cherche ne soit pas d'une grande diffusion, on va avoir des difficultés à trouver chez les gros vendeurs en ligne façon Amazon, et même chez les marchands de MP3 façon Qobuz ou Spotify. Le plus simple, c'est parfois d'aller directement sur le site de l'éditeur, qui généralement fait de la vente en ligne. J'aurais donc un disque venant de Suisse, et deux des États-Unis. Notons au passage l'excellente idée du label Nonesuch : on achète simultanément le CD et les MP3 correspondants, que l'on peut donc écouter en attendant son disque. Tous les éditeurs devraient faire ça, au lieu de pleurer misère.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 35mm f:2.8, bonnette macr Hoya HMC macro +2, mini-trépied Manfrotto.

Astor Piazzolla, « Concierto Para Quinteto », album Tango Zero Hour, Nonesuch Record, 1998.

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