29 février 2008

La couleur de la pierre blanche

Autre question de couleur : de quelle couleur est la pierre d'Angoulême ? C'est un calcaire, donc plutôt blanc ; mais les oxydes de fer peuvent lui donner divers degrés d'ocre. Elle prend par ailleurs, exposée à l'air, une teinte plutôt grise.


La cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême, décembre 2007.

Alors de quelle couleur ? Ça dépend de la lumière...

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, film Fuji Provia 400X, objectif SMC Pentax-M 35mm f:2.8]

28 février 2008

Le gris est une couleur

Journée grise aujourd'hui, mais comme je dis de temps en temps, le gris est une couleur. Pas une couleur facile pour les photographes - que ce soit en noir et blanc ou en couleur d'ailleurs, mais une couleur tout de même.


Angoulême, décembre 2007. Une photo couleur !

Ça, c'est quelque chose que m'ont appris les pays du Nord, scandinaves notamment - j'en avais dit quelques mots jadis. Il est vrai que côté gris, ils sont plutôt bien dotés, surtout hors saison.

À ce propos, mes petites recherches en cours progressent, en coopération avec le musée de Frederiksværk. Ou comment tirer un lien ténu entre les coteaux de Montsoreau et les vignobles du Saumurois, d'une part et les fjords danois bordant le Kattegat, d'autre part, en passant par les confins belgo-picards de Thiérache. Le tout entre 1751 et 1756...

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, film Fuji Provia 400X, objectif SMC Pentax-M 200mm f:4]

27 février 2008

Moulins et alentours

Le campus Paris Rive-gauche, c'est bien sûr les Grands Moulins et la Halle au Farine, de l'autre côté de l'esplanade. Mais c'est aussi, comme j'ai eu l'occasion de le dire, toute une ribambelle de bâtiments aux alentours.


Les Grands Moulins et la Halle, vus de la rive droite, novembre 2007.

Problème déjà évoqué ici mais pas moins pressant : sachant qu'il s'agit d'un « campus ouvert », c'est à dire des bâtiments répartis dans un quartier, reliés par la voirie de la ville de Paris, le problème de relier tous ces bâtiments entre eux pour faire un ensemble cohérent au niveau informatique et téléphonique, ça n'a rien d'évident.

Bref, on en est encore à chercher où faire courir nos fibres optiques. Et ça court vite, ces bêtes là.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, film Fuji Superia 200, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5]

26 février 2008

Mouliner doucement

Et pendant ce temps là, aux Grands Moulins, eh bien.. ça mouline tout doucement. Il n'y a officiellement pas de vacances, mais tout de même, une partie du personnel a pris quelques jours ; beaucoup moins de monde dans les rues de Paris, aussi, c'est frappant.


Esplanade des Grands Moulins, février 2008.

Malgré tout, avec une population étudiante qui augmente régulièrement, il commence à ressembler un petit peu à un campus, notre campus !

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, film inversible Fuji Provia 400X, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7]

25 février 2008

Politique-folie

Bon - difficile de ne pas évoquer le climat politique curieux de ces derniers jours... Une socialiste de nos amis se demandait la semaine passée si le mandat de notre président de la République se terminerait comme celui du regretté Paul Deschanel (1855-1922), qui dût démissionner en raison de troubles mentaux après neuf mois de mandat. Faut voir, faut voir - mais ça n'est pas exclu.

À vrai dire, l'épisode de la demande, au premier président de la cour de cassation, de trouver moyen d'appliquer une décision législative explicitement censurée par le conseil constitutionnel (on a pu dire ce qu'on veut après coup, c'est bien la substance de l'annonce initiale) est nettement plus inquiétant que des conduites de charretier dans un hall d'exposition surchauffé... De toute façon, la loi dont il s'agit est elle-même inquiétante. Même si ça n'est pas compliqué : revenir sur l'abolition de la peine de mort étant devenu difficile, on essaye de faire pareil mais sans le faire, histoire de récupérer les vieux réacs qui font défection dans les sondages. Lamentable.

En tout cas : n'oubliez pas, c'est bientôt les municipales. Premier tour le 9 mars, dernier dimanche des vacances scolaires pour les Parisiens et les Bordelais : si vous partez, tâchez de rentrer avant vingt heures.


Réunion publique de Bertrand delano& et Rémi féraud, salons de la gare de l'Est, 7 février 2008.

J'aurais l'occasion de vous le re-rappeler, de toute façon. Vu que je récupère la présidence, sinon de la République, du moins d'un bureau de vote nouvellement créé dans l'arrondissement, je ne risque pas d'oublier la date !

Le Plume vous salue bien.

24 février 2008

Programme rempli

Le programme du week-end a été pleinement rempli - à savoir, rien. Ou pas grand chose. Tout juste ce qu'il fallait donc. Il faut parfois laisser des journées qui soient comme des terrains vagues...


Ancien bâtiment Cuvier, rue Jussieu, janvier 2008.

Rempoté quelques plantes vertes, jeté quelques coups d'œil aux documents que j'avais reçu vendredi. Pour le reste, tout a été conforme a ce que j'avais annoncé hier.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, film inversible Fuji Provia 400X, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7]

23 février 2008

Dodo

Au programme maintenant : dormir, dormir, dormir, dormir.


Première photo avec le Voigtländer Bessa, 15 janvier 2008.

Et sur ce : bonne nuit !

[appareil Voigtländer Bessa 1, film Ilford HP5 (format 120)]

22 février 2008

Des moulins, et des canons

Je vous avais parlé l'été dernier, en direct ou presque, du musée industriel de Frederiksværk, à quelques distances de Copenhague. On y a trouvé successivement une forge, une fonderie de canon, des poudreries... Une discussion avec l'un des conservateurs a montré qu'il y avait des connexion française là bas, et nous avions convenu de rester en contact.


Un moulin à poudre à Frederiksværk, 14 août 2007.

Étrange et plaisante chose : nous sommes effectivement restés en contact et, alors que je termine une période particulièrement épuisante en terme d'interventions dans des séminaires et d'enseignement, j'ai le plaisir de me replonger dans la recherche par ce dossier.

Un dossier qui me mène des bords de Loire à ceux de l'Øresund, en passant par les hôtels particuliers du Marais... Affaire à suivre.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MZ-10, film Fuji Reala 100, zoom SMC Pentax-F 100-300mm 1:4.5-5.6 ]

21 février 2008

...politain

Tiens, hier, j'oubliais de rapporter une occurrence remarquable.

J'ai pris le métro.

Si, si !


Pont de Bercy, janvier 2008.

Sinon : une causerie de faite, dont je ne suis d'ailleurs pas particulièrement satisfait, mais j'ai fait de mon mieux. Le centre d'histoire moderne de Paris 1 s'en remettra, j'en suis sûr. Encore une à faire demain, et après, repos. Ah, et puis, un T.D. à préparer, aussi...

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, film inversible Fuji Provia 400X, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7]

20 février 2008

Fer, fonte, acier

Encore une communication , en retard toujours... Il s'agit de fonte, comme d'habitude ; j'essaye cette fois de montrer comment savants et techniciens ont pensé ce matériau, considéré comme un état intermédiaire entre le minerai et le fer véritable.


Un piton de fer forgé, planté dans le calcaire des remparts d'Angoulême, décembre 2007.

Je suis loin du compte. J'y retourne immédiatement !

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, film inversible Fuji Provia 400X, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4]

19 février 2008

Sur les pas du chancelier Bacon

L'avantage d'enseigner, c'est qu'on apprend des choses, bien forcé. Cependant qu'une étudiante de mon groupe de T.D. relève le défi de devenir en une semaine une experte sur l'œuvre du philosophe anglais du XVIe siècle Francis Bacon, je suis bien obligé d'en faire autant. Il s'agit, mentionnons-le au passage, de mes T.D. de troisième année, en principe d'histoire des techniques, en fait plutôt d'histoire des idées. Me faire enseigner ça, à moi qui en ai si peu, des idées !

Bref : en 1605, Bacon, qui avait jusque là fait carrière comme conseiller de la reine Elisabeth, récemment décédée, publie Of the Advancement and Proficience of Learning - où, pour caricaturer les choses, il invente la notion de progrès. Ou, pour les simplifier un peu moins, du savoir humain comme processus cumulatif qui permet en retour l'amélioration des conditions de la vie humaine. Ça n'est pas rien, ça, ma bonne dame.


King's Cross, Londres, Novembre 2004.

Deux siècles et quelques années plus tard, en 1808, à quelques kilomètres de Westminster où la carrière de Bacon, avec celle de l'ensemble du Parlement et du roi Jacques Ier, aurait bien pu partir en fumée avec les barils de poudre de Guy Fawke, sur un terrain vague du Nord de Londres, on monte un enclos de planches. On entre pour quelque menue monnaie ; un cirque ? Non : c'est Catch-me-who-can, de Trevithick : la première locomotive à vapeur à faire l'objet d'une démonstration publique, sur une voie ferrée circulaire de quelques centaines de mètres.

En 2004, deux siècles de plus, ou pas loin : à quelques centaines de mètres d'où se dressait l'enclos de Trevithick, le chantier bat son plein : le nouveau terminal Eurostar établit ses quartiers à Saint-Pancras ; tout le système souterrain reliant les gares de King's Cross, de Saint-Pancras, et leur station de métro, doit être refait. Franchissant en tunnel d'abord la Tamise, puis la Manche, le train permet de rejoindre Paris en 2h30 : attrape moi qui peut !

Où voulais-je en venir ? Je n'en sais rien, pour être honnête. Et ça n'a pas la moindre importance.

Le Plume vous salue bien.

Une note à lire en écoutant : Beethoven, symphonie n°7, 2ème mouvement (Allegretto).

18 février 2008

Sorbonicole

Moi qui n'avais guère mis les pieds à la Sorbonne depuis des lustres, voilà que je vais devoir y aller deux fois cette semaine. Dont une fois pour causer à un séminaire. Oui, encore... Et bien entendu, je ne suis pas prêt.


Le cadran solaire de la Sorbonne, un jour sans soleil (janvier 2008).

Ça devient une habitude : situation grave, mais pas désespéré. Et après, je me calme, c'est promis : tous ces séminaires pour dire ce qu'on compte faire comme thèse, c'est bien joli, mais si on n'a pas une minute pour faire la thèse en question après, on est bien avancé.

Le Plume vous salue bien.

[appareil Voigtländer Bessa 1, film Ilford HP5 (format 120)]

17 février 2008

East Coast

Regardé ce soir le dernier épisode des Soprano - la première des méga-série, finalement. La première saison, nous l'avions regardée sur un magnétoscope, cet objet d'un autre âge, dans un coin du pavillon où vivaient alors des amis, sur le campus d'une prep school des environs de Boston. C'était à l'été 2001. Il y a une éternité, au bas mot.


Boston, environs du New England Aquarium, juillet 2001.

On a fait un bout de chemin depuis. Pas toujours drôle, loin de là ; mais au bout du compte, on a avancé. Il faut croire que les choix qu'on a faits, on ne les a pas si mal faits...

Le Plume vous salue bien.

16 février 2008

De la musique

En vadrouille à La Villette cet après-midi - à la poursuite des lionnes du Creusot et pour tenter de déjouer un vilain coup de mou hivernal...


Cité de la Musique, La Villette, cet après-midi.

Pu capturer quelques jeux d'ombres et de couleur dans les recoin de l'esplanade de la grande halle. Et puis retour.

Et puis de la musique, puisque tel est mon titre : le troisième concerto pour violon de Camille Saint-Saens. Avec les coups d'archet si particuliers d'Itzhak Perlman pour aller au delà du classicisme un peu trop parfait de Saint-Saens. Je me demande si question moral, écouter ça en boucle, c'est ce que je fais de mieux, tiens !

Le Plume vous salue bien.

15 février 2008

Passerelle

Voilà qui est fait : j'ai survécu à cette semaine. Ça n'était pas gagné.. Ça se termine plutôt pas mal, autour de quelques spécialités sechouannaises, dont certaines était servies sur des petits réchauds capables sans aucun doute d'effectuer le gonflage d'une montgolfière de belle taille - à moins qu'ils se contentent de l'incendier.

Bref : une photo de la passerelle des Grands Moulins dont il avait déjà été question ici, et puis au lit !


La passerelle du futur square des Grands Moulins, devant le bâtiment éponyme, la semaine dernière.

Un des architectes du projet m'a parlé d'un astucieux système d'éclairage variable, intégré à la rambarde si j'ai bien compris. Ça devrait être sympa - plus que les lumignons un peu ridicules de la corniche des Grands Moulins, à coup sûr.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, film inversible Fuji Provia 400X, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7]

14 février 2008

Il ne faut pas dire « fontaine »...

Donc : causerie ce midi au séminaire d'histoire des techniques de l'EPHE. J'avais prévenu que mon exposé serait largement improvisé ; afin de tenir parole, j'ai pris soin d'oublier à la maison les notes que j'avais préparées la nuit dernière... Bon : j'avais ma présentation PowerPoint, et mes notes n'étaient pas si lointaines dans ma mémoire. Ça c'est donc très bien passé, je crois. En plus, la discussion qui a suivi m'a réellement fait avancer dans mes réflexions ; c'est quand même le but de la manœuvre.


La fontaine de la rue Vavin, novembre 2007.

Mon exposé parlait essentiellement de la manière de produire de la fonte au tournant des XVIIIe et XIXe siècles ; l'exposé de Jean-François Belhoste qui suivait portait sur les réalisations - et notamment la multiplication du mobilier urbain en fonte, sous forme de fontaines d'abord, plus tard de becs de gaz et d'ornements divers. Tiens, par exemple, il faudra que j'aille prendre en photo les lions de la Villette, jadis en poste à la fontaine du château d'eau, exilés de la place de la République lors de l'édification de la statue du même nom.

En attendant, j'ai un cours à préparer pour demain. Et je n'ai vraiment, vraiment, vraiment pas envie de m'y coller.

Le Plume vous salue bien.

[appareil YashicaMat 124G, film Ilford HP5+ (format 120)]

13 février 2008

Le retour de la fonte qui fond

Avoir deux activités à plein temps, c'est beaucoup plus drôle quand on a un coup de bourre sur les deux au même moment. Demain, donc, je cause de fonte au séminaire d'histoire des techniques de l'École pratique des hautes études ; ça demande un peu de préparation, ces choses-là...


Avenue de l'observatoire, janvier 2008.

Pourquoi cette photo, me direz-vous ? Parce qu'il sera surtout question de fonte décorative dans ce séminaire ? Parce qu'il s'agit d'histoire, et qu'une photo issue d'un appareil relativement ancien est par conséquent appropriée ? Parce que je vais devoir m'aventurer dans le Quartier latin ?

C'est une excellente question et je vous remercie de l'avoir posée.

Le Plume vous salue bien.

[appareil Voigtländer Bessa 1, film Ilford HP5 (format 120)]

12 février 2008

Barge

Sans paroles, ou presque : la barge pétrolière dont je vous parlais hier, avec en arrière-plan le futur centre du design et de la mode.


Port de la Rapéee, jeudi 7 février 2008.

Évidemment, je ne sais toujours pas ce qu'elle venait faire dans le coin. Mais tous ces tuyaux, ces volants, ces cordages - ça valait bien une photo.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, film inversible Fuji Provia 400X, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7]

11 février 2008

Le chant des mariniers

Il faisait gris mercredi dernier - ou plutôt, dans un ciel variable, les nuages s'accumulaient avec constance dès lors que je décapuchonnais mon objectif. Mais, même en gris, je ne me lasse pas du trafic fluvial sur la Seine. C'est comme ça.


Pont Charles de Gaulle, 5 février dernier.

Les barges pétrolières, comme celle-ci (propulsée par un pousseur havrais), on n'en voit pas tant que ça à Paris : la plupart s'arrêtent à Gennevilliers, venues du Havre, de Port-Jérôme ou de Rouen. Celle la poussait une pointe jusque du côté de Bercy, va savoir pourquoi.

Sinon, je sais pas si vous avez remarqué, mais aujourd'hui on était lundi.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, film inversible Fuji Provia 400X, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7]

10 février 2008

La route est droite mais la côte est raide

Pas fait le quart de ce que je devais faire ce week-end. Et que de l'urgent. Pas moyen... Un peu comme à vélo, quand on est au max et que la côte s'accentue encore : ça ne passe plus.


Angoulême, décembre 2007.

Soyons honnête : cette histoire d'avoir deux activités à plein temps, est-ce bien raisonnable ?

Même pas fait de vélo aujourd'hui, tiens.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, film inversible Fuji Provia 400X, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4]

09 février 2008

Paris - Paramaribo - Paris

Récupéré aujourd'hui mes dernières tentatives photographiques ; il y a du pas mauvais là-dedans - il y a du « pourrait être mieux » aussi, mais bon...

Pas mécontent entre autre de mes photos de l'autre jour, en bord de Seine. Je n'aurais pas multiplié les aller-et-retour entre Jussieu et les Grands Moulins pour rien. Pris notamment en photo la future cité de la mode et du design, quai d'Austerlitz - bâtiment dont j'avais vu les esquisses, sans trop réaliser de quoi il retournait ; en fait, il est vraiment comme ça. Et c'est plutôt sympa, je trouve.


Le quai d'Austerlitz vu du port de la Rapée, jeudi dernier.

À l'arrière-plan, derrière le jardin des plantes, émerge un bout de la tour de Jussieu. Finalement, elle est plus jolie quand elle est réduite à un squelette. On devrait peut-être la laisser comme ça.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, film inversible Fuji Provia 400X, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7]

08 février 2008

Le ciel est bleu comme une orange

Ciel tout bleu mais grosses fatigue : j'ai pu achever avec succès mes efforts des jours passés, du côté du campus de Jussieu, mais entre ça et le reste je suis totalement lessivé.


la tour centrale de Jussieu vers 13h aujourd'hui.

Par contre, il faisait beau.

Le Plume vous salue bien.

07 février 2008

Arrondissement

Pour changer des activités de recherche et d'enseignement en histoire, d'une part ; de mon activité d'ingénieur réseau, d'autre part - ce soir, c'était le militant politique qui prenait le dessus. Réunion publique de Bertrand Delanoë et de la liste d'union de la gauche dans le dixième arrondissement de Paris, menée par Rémi Féraud.

Une réunion à l'image de tout ce que cet arrondissement a de sympa : dynamique, décontractés, variée. Plutôt content d'y être allé. Et histoire de mêler plusieurs de mes activités, tout de même : j'y ai pris plein de photos, j'espère qu'il y en aura quelques unes de bonne... Verdict après développement, puisque je travaille à l'ancienne, moi :!


Le dixième arrondissement comme on le vit : faubourg Saint-Denis, samedi dernier, en fin de matinée.

Tiens, au passage, rappelons comment ça marche, pour les élections municipales parisiennes - au cas où il y aurait quelques électeurs mal informés dans mon lectorat, ce dont je doute : on ne vote pas au niveau de Paris, mais par arrondissement. Concernant les fusions de listes au second tour, tout se fait par arrondissement, même s'il y a généralement négociation au niveau parisien ; les règles sont les mêmes à ce sujet au niveau de chaque arrondissement que dans une ville de province. Inutile de dire que les fusions en question se font sur la base des résultats du premier tour et ne se font qu'avec les listes ayant dépassé un certain seuil. Si les khmers verts du quartier pouvaient être en dessous de ce seuil, ce serait la fête.

Une fois le scrutin terminé, les élus sont répartis doublement : dans les conseils d'arrondissements et, pour les premiers de chaque listes, au conseil de Paris. ça se passe à la proportionnelle avec prime au premier arrivé au niveau de chaque arrondissement. Le nombre total de conseillers de Paris d'un parti donné dépend donc du résultat individuel de ses listes dans chaque arrondissements. ce qui peut créer des situations un peu compliquées, où tout se joue dans un ou deux arrondissements-pivots.

Voilà. Sinon, journée surchargée, bien sûr ; mais j'ai tout de même trouver le temps de faire quelques photos. Avec un autre boîtier : verdict quand j'aurais fini cette pellicule-là.

Le Plume vous salue bien.

[appareil YashicaMat 124G, film Fuji Neopan 400 (format 120)]

N.B. : cette photo aurait gagnée à être comme je le souhaitais, avec toute l'arche de la porte Saint-Denis - mais la fin de la pellicule m'a joué un tour pendable... Erreur de débutant !

06 février 2008

Lumière en pots

Il y a des moments où la lumière d'hiver prend du volume, de la substance - en fin de journée, quand elle accuse le coup, fatiguée d'être passé à travers tous les obstacles qu'il y avait sur son chemin. Alors elle traîne un peu et, si on a de la chance, on arrive à la prendre en photo.


Angoulême, décembre 2007.

Si en plus la lumière tombe sur des objets abandonnés dans un coin, derrière le mur du garage par exemple - alors là, je suis prêt à dégueulasser le jean en m'accroupissant par terre pour essayer de saisir ça. Et, une fois de plus, mon boîtier YashicaMat me surprend agréablement, en y parvenant assez bien.

Le Plume vous salue bien.

[appareil YashicaMat 124G, film Fuji Neopan 400 (format 120)]

05 février 2008

Photo ancienne d'aujourd'hui

Récupéré ce soir deux rouleaux de photos noir et blanc, dont les premières que j'aie prises avec mon vénérable Voigtländer Bessa 1. Vous ne couperez donc pas aux niveaux de gris dans les jours qui viennent !


Rue de Tolbiac un jour de grisaille, 24 janvier 2008.

En tout cas, une chose est sure : c'est pas du négatif miniature. 6×9, ça veut dire que chaque image du négatif fait neuf centimètres de large et six de haut : ça commence à faire. Sinon, c'est clair, il y a un côté rétro aux photos prises avec des appareils anciens ; je l'avais noté déjà avec le Semflex, plus récent de quelques années. Dans ce cas d'espèce, la pellicule elle-même, passablement périmée, doit y être pour quelque chose... Mais il y a quelque chose de bien particulier à la manière dont les optiques d'avant 1970 prennent la lumière.

Cette rue parisienne est par contre bien de la cuvée 2007-2008 ; les vélibs le prouvent. C'était devant l'entrée du centre Pierre-Mendès-France ; j'avais amené mes appareils photos pour la dernière séance de mon cours d'histoire des techniques - il fallait bien que j'en prenne une ou deux !

Le Plume vous salue bien.

[appareil Voigtländer Bessa 1, film Ilford HP5 (format 120)]

04 février 2008

Simple comme un coup de fil

Il y a les nouvelles technologies de l'information et de la communication, certes - mais ce n'est pas pour autant qu'à l'occasion, les anciennes technologies du même métal ne nous les brisent pas menu-menu.


Le bon vieux poteau téléphonique, Angoulême, décembre 2007.

Bref, mon gros problème du moment, c'est un déménagement partiel d'une unité sur le site de Jussieu, déménagement pour lequel nous n'avions pas été consultés à l'avance, suite semble-t-il à un malentendu. Et du coup, nous avons tout ce qu'il nous faut sous la main pour faire du réseau informatique à haut débit, mais nous n'avons pas les fils nécessaires pour déplacer à l'identique les postes téléphoniques des utilisateurs concernés. Et, dans la mesure où le déménagement a lieu en ce moment même, leur affecter des numéros complètement différents sur un autre système téléphonique (ce qui règlerait le problème technique) serait un peu dur à avaler. D'autant que les numéros existants sont annoncés sur toutes leurs plaquettes d'information.

On va sûrement trouver une solution. Mais tout de même, c'est un peu vexant de perdre autant de temps pour un problème pareil...

Comme disait l'autre : le bonheur, c'est simple comme un coup de fil !

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5, film Fuji Superia 200]

03 février 2008

Der Wanderer

Journée bien sédentaire aujourd'hui - mais bientôt, la saison sera revenue de prendre la route, à la recherche de mes chères archives...


Angoulême, l'église Saint-Ausone vue de la vallée de l'Anguienne, décembre 2007.

Où sont-elles, ces archives ? Certaines sont sans doute à Shrewsbury, dans l'ouest de l'Angleterre ; d'autres, pour sûr, à Nantes ; et puis sans doute à Saint-Amant-Montrond (Cher), à Moulins (Allier), à Alençon (Orne), au Mans, peut-être à Chartres ou à Évreux... Peu probable que j'aille voir tout ça ; mais une bonne partie, il faudrait. Et puis, il y en a pas mal à Paris, aussi - à vingt minutes à pied, en marchant d'un bon pas.

De grosses promenades en perspective, d'archives en archives !

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, objectif SMC Pentax-M 200mm f:4, film Fuji Superia 200]

Une note à lire en écoutant : Franz Schubert, fantaisie pour piano D760 Wanderer, histoire d'oublier l'hiver.

02 février 2008

Examens, copies, etc.

Jour d'examen aujourd'hui - après avoir essayé les deux, j'aime mieux surveiller que composer. Ensuite, quiter Tolbiac désert (pas foule dans un centre universitaire, à 18h30 un samedi) pour rentrer chez soi. Tâcher de profiter de ce qui reste du week-end.


Rez-de-chaussée du centre Pierre Mendès-France après les examens ce soir.

Ainsi se termine ce rude semestre universitaire. Ou presque : ces copies, il faudra bien que je les corrige...

Soyons honnête : compte tenu du nombre d'inscrits dans cette option, l'épaisseur du paquet est loin d'être intimidante. L'effort prévisible est largement compensé par les remerciements des étudiants, qui me donnent à croire que je n'ai pas perdu mon temps, ni le leur. L'objectif était avant tout d'éveiller leur curiosité ; qui sait, j'y ai peut-être contribué ?

Le Plume vous salue bien.

01 février 2008

Gib

Pour oublier le pas beau temps : un petit coup de Méditerranée, les petites rues et escaliers de Gibraltar : plus on s'approche du sommet du rocher plus se déploie la mer d'Alboran à l'horizon - avec à l'arrière-plan les montagnes du Maroc tout proche, au Sud, et la Sierra Nevada andalouse, à l'Est.


Gibraltar, juin 1992.

Cette photo est tirée d'un négatif au format 110, ce qui explique les bandes vertes pré-exposées. Qui n'apparaissent pas sur les tirages standard : on ne tire que la zone centrale. Mais c'est plus rigolo avec le tout, je trouve.

J'ai fini il y a quelques jours un négatif à ce format, avec le Pentax Auto 110, mais n'ai toujours pas trouvé de labo pour la développer... Pas eu le temps de beaucoup chercher, il faut dire.

Le Plume vous salue bien.

[appareil Kodak Instamatic, film Kodak 100 ASA (format 110)]