Dans les formats de négatifs que je suis à même d'utiliser, il y avait le classique 24×36 mm - le mieux représenté, de loin. Il y avait le 6×6 cm, avec les deux réflex à objectifs jumeaux. Il y avait le miniature 13×17 mm du Pentax Auto 110 - que j'utilise, sans savoir si je parviendrai à faire développer les photos que je prend. Comme les formats type 40 mm sont pratiquement éteints et que je ne vais pas me lancer dans les grands formats, il me manquait les formats rectangulaire des films 120 : le 60×45 mm et le 6×9 cm.
Avec le très archaïque Voigtländer Bessa 1 que j'ai acheté pour une bouchée de pain, c'est chose faite : il permet d'utiliser les deux formats. Enfin, il devrait - je n'ai pas la plaquette permettant de faire du 6×4,5. Pas grave, le but, c'est le 6×9 !
L'objectif Vaskar 105 mm f/4.5 et l'obturateur Prontor-S du Voigtländer Bessa 1.
Évidemment, tout ça n'est pas jeune : plus d'un demi-siècle. Les lentilles ont quelques champignons, et certains ressorts ne sont plus ce qu'ils étaient... Au prix où je l'ai payé, je serais mal venu de me plaindre.
Le mode d'emploi est lui aussi plutôt antique : pas de viseur réflex, et pas d'autre système télémétrique : la mise au point se fait à l'estime, sauf à avoir un autre appareil sous la main. L'armement de l'obturateur est indépendant de l'avancée de la pellicule - même si une sécurité empêche de déclencher si l'on n'a pas avancé. Bref : on est ramené à une génération bien antérieure d'appareils. En échange, on a le charme du soufflet qui se déplie quand on ouvre l'appareil... On va voir ce que ça donne !
Le Plume vous salue bien.
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