Ce n'est pas parce que mon bureau n'y est plus que Jussieu n'existe plus. Étonnant, non ? Afin de me remémorer cette vérité profonde, j'y ai passé pas mal de temps aujourd'hui et j'en repasserai demain : en attendant leur départ, nos unités continuent à bouger d'une barre à l'autre, au gré du jeu de taquin organisé par l'établissement public d'aménagement du campus de Jussieu (EPA, pour les intimes).
Tour de Jussieu, 28 novembre dernier.
Quant à la tour centrale, elle est toujours réduite à son squelette - vertèbres un peu tassées, mais fraîchement repeintes. La fameuse dalle de Jussieu a été, par endroits, totalement supprimée - ce ne fut pas indolore. Ce qui permet de se rappeler que le niveau d'en dessous est bien un rez-de-chaussée et non un sous-sol ; on l'oublierait facilement, en temps normal.
Jussieu ne me manque pas ; mais sa démesure même, si peu fonctionnelle soit-elle, lui donne une place à part dans l'histoire de l'architecture. Même si c'est au chapitre Les erreurs à éviter.
Le Plume vous salue bien.
[appareil YashicaMat 124G, film Ilford FP4+ (120)]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire