03 mai 2011

Geronimo

Franchement, il est difficile de ne pas se féliciter de la mort de Ben Laden. On peut avoir des doutes sur sa portée stratégique, par exemple ; ou même souhaiter que la chose ait eu d'autres formes. Mais de là à regretter cette mort, ça, ne comptez pas sur moi.


Palmiers dans le vent au bord de la Mer Morte, 12 avril 2011.

Plus que les actes eux-même c'est le porte-parole et le symbole d'une idéologie meurtrière dont il fallait se débarrasser, prêchant au nom de la religion le conflit perpétuel et à outrance. Une impasse dans laquelle lui et ses acolytes on tenté de pousser l'Islam et les Musulmans ; qui collectivement devraient bénéficier plus que tous autres de cette disparition (puisqu'aussi bien, sur le plan opérationnel, elle ne change guère la donne). Disparait en effet le poids de cette figure d'imprécateur, rétrécissant le champs des possibles à une seule alternative : avec lui ou contre lui, et forcément en guerre.

Pour ces raisons, et d'autres encore, oui, oui, oui : cette mort est une bonne nouvelle.

Le Plume vous salue bien.

P.S. pour ceux qui n'ont pas suivis les détails de l'opération : Geronimo était le code convenu par le commando des Navy SEALs envoyés sur le terrain pour annoncer la prise de Ben Laden.

3 commentaires:

Madame Plume a dit…

Geronimo! Manifestement un défaut de mémoire filmographique chez les Navy Seals... :-)
http://www.youtube.com/watch?v=T1eXfYSV3Mk

Le Plume a dit…

Jerry Lewis n'a pas protesté, par contre le comité des affaires indiennes du Sénat a regretté le choix du mot de code...

Anonyme a dit…

Mort, Ben Laden hélas ne sera jamais jugé pour ses crimes.