01 juin 2009

Pentecôte

Un distique de circonstance, que j'ai probablement déjà cité à cette occasion :

A chele feste qui tant couste,
C'on doist nommer le Penthecouste.

Chrétien de Troyes, Le chevalier au lion, v.5-6.

Aujourd'hui la Pentecôte ne coûte pas grand chose, sinon des trésors d'incertitude, ayant été roulée dans la raffarinade jusqu'à ce qu'on y comprenne plus rien. Néanmoins : je ne travaillais pas.

Pour autant, point de langues de feu, mais beaucoup de mouchoirs en papier : je me demandais il y a quelques jours si mon charmant bambin était vraiment enrhumé, ou si c'était simplement une histoire de dents qui poussent. Il m'a donné une réponse claire et sans détour, quoique non verbale - par la contagion. Du coup, j'ai la tête comme une pastèque, je ne sens plus grand chose et n'entends guère mieux.


Boulevard de Bonne Nouvelle, 12 juillet 2008.

Petite sortie néanmoins : les Grands Boulevards et leur voisinage. Acheté au passage deux livres d'images que je regarderai quand j'aurais l'esprit plus clair, l'un sur les peintures rituelles des Navajos et l'autre, des photos du haut désert californien. Tout plutôt que la grisaille humide et oppressante de cette fin d'après-midi en plaine supposément tempérée, et fort urbanisée.

Question rhume, le petit va beaucoup mieux maintenant qu'il ma refilé sa crève. Il s'entraine pour l'épreuve olympique de natation sur parquet - à moins qu'il n'opte pour le retournement acrobatique en lit à barreaux. Avant même qu'il marche, on a du mal à suivre...

Bref : ça va.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Ilford HP5+ à 800ISO, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4 avec filtre jaune Asahi Pentax Y2.

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