03 mai 2005

Phares et balises, 5 : Nividic

Alors que la vie professionnelle a quelque peu repris ses droits après un mois d'avril passablement chaotique,  je reprends ma série des phares là où je l'avais laissée : à Ouessant. Quelques milles à l'ouest de Créac'h, pour être précis ; son petit frère, si l'on veut, tout au bout de la pointe nord-ouest de l'île.


An-Ividig, 48°26,9 N - 5°09,1 W, VQ(9)10s28m10M. Ouessant, août 2000.*

Particularité de ce phare : il est dans un des coins les plus casses-bateaux qui soit, encore plus que la Jument, ce qui n'est pas peu dire. Du coup, à l'époque où il était gardé, il avait fallu improviser un moyen de le ravitailler même en cas de tempête, qui peuvent durer longtemps dans le coin. C'est la raison d'être des étranges poteaux entre le phare et la côte (presque entièrement cachés par les rochers sur ce cliché) : un téléphérique, lorsque la voie de surface est impraticable.

Cette solution a été abandonnée assez vite : une plate forme pour hélicoptère a été ajoutée ; d'autre part, Nividic a vite été complètement automatisé. Mais ce jour là le temps était clément au point de rendre hospitalière la baie de Lampaul, ce qui n'est pas si fréquent.

Le Plume vous salue bien.

* VQ pour very quick : neuf éclats très rapides suivis d'une périonde d'extinction. Pour le nom, je fais confiance à la dernière édition de l'Almanach du marin breton : il semble que l'orthographe bretonne du toponyme ait été rétablie.

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