01 octobre 2005

Nocturne parisien

La bonne affaire : se prendre une nuit blanche ou quasi la veille des nuits blanches organisées à grand renfort de publicité.Pendaison de crémaillère d'une amie hier soir, retour vers les 4h30 - avec quelque titubation il faut le reconnaître.

Finalement, je sors (nous sortons) assez peu. Il se trouve que cependant s'accumulaient ce week-end les vrais raisons de sortir, qui sont les rendez-vous d'amitié.

Et puis après la fête, ce matin, rentrer seul, à pied, dans les rues désertes. Passer du tumulte des raports aux autres, de l'équilibres subtil des vieilles amitiés et des rencontres inopinées, de la tension chaleureuse de se cotoyer, au seul bruit de ses pas sur le trottoir et des gouttes de pluie sur un salutaire pébroque.


Paris la nuit : les quais de Seine, décembre 2004.

Paris la nuit, je le ressens, plus que sur les grandes avenues et les monumentales perspectives, dans les rues sans distinction du nord-est parisien : rue Edouard Pailleron, rue de Meaux, tant d'autres... des rues qui n'évoquent ni barricades ni grandes victoires ; qui à dire vrai n'évoquent pas grand chose à qui ne les habite pas. La ville ne s'y paye pas de mots : juste de l'humain, des gens qui vivent, qui dorment. J'aime bien marcher à l'étiage de la nuit dans ce Paris-là, seul mais pas solitaire, au cœur de l'humanité au repos.

le Plume vous salue bien.

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