24 novembre 2005

Pendant ce temps là, en haut de la rue...

Comme j'avais du mal à me lever ce matin, c'est le travail qui est venu à moi : je devais retourner à l'ancien hôpital Saint-Lazare, juste en haut de la rue, pour mettre en place un accès réseau temporaire : il y reste un dernier petit morceau de l'UFR qui était logée là jusqu'au mois d'octobre et qui a déménagé avec armes et bagages (rappelez vous de la fibre ensorcelée : c'était eux) à deux cent mètres de là. Avec armes et bagages, mais sans leur bibliothèque, restée en arrière pour d'obscures raisons de visa préfectoral en retard pour des travaux d'aménagements. À quelques mètres des bureaux de ces gens-là, il y a maintenant ceci :


Ancien hôpital Saint-lazare, cet après-midi.

Ce qui est ballot, c'est que la distribution du chauffage central se faisait à peu près en dessous de l'endroit où se trouvent les pelleteuses - du coup, c'est devenu un peu délicat de monter le thermostat... Ce qui diminue nettement la motivation du personnel comme des usagers, je dois dire. J'ai moi-même eu quelques difficultés à configurer le routeur Netscreen de mes doigts gourds, surtout en utilisant comme console un Palm et son stylet. Les collègues en poste dans ces murs avaient trouvé la solution : brancher suffisamment de radiateurs sur une prise multiple pour que le cordon électrique lui-même participe au chauffage de la pièce. Il suffisait d'y penser.

Sinon, ça fait un drôle d'effet de travailler presque à domicile : croiser successivement dans la rue le voisin du dessus et le voisin du dessous, m'arrêter sur le trottoir pour discuter avec mon concierge alors que je trimballe deux équipements réseaux relativement encombrants... j'aime bien, en fait.

Sinon, en vrac : une bonne séance de séminaire sur l'histoire de la pensée technique ; un trajet peu enthousiasmant pour en revenir à vélo ; une abstention involontaire pour l'élection de mes secrétaires de sections, fédéraux et nationaux (pas eu le temps d'y aller ; des candidatures uniques, de toute façon). Et un petit coup de blues : les amis qui vivent loin, ça fait plaisir quand ils viennent mais, après, ils repartent.

Le Plume vous salue bien.

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