28 décembre 2009

Majeur et vacciné

Me voilà majeur et vacciné, ah, mais. De justesse, vu les heures d'ouverture des centres de vaccination pendant les vacances, mais voilà qui est fait : la deuxième injection du p'tit Plume et l'injection unique du grand (la Madame, c'était déjà fait). Ni le petit, ni le grand n'ont poussé de hauts cris sous la seringue ; le petit a juste un peu râlé quand c'était fini, sans doute parce qu'il s'est rendu compte qu'il avait oublié de pleurer au moment opportun. Il faut dire que son infirmière était une petite blonde, et le p'tit Plume aime bien les petites blondes (le grand Plume, lui, était piqué par un baraqué dont la couleur de cheveux importe peu).

Au fait, pourquoi se faire vacciner ? D'abord, parce qu'une maladie qui est bénigne dans 95% des cas et très, très grave dans les 5% des cas - si on peut l'éviter, c'est pas plus mal ; ensuite parce que je suis régulièrement très en colère contre les gens qui prétendent refuser les vaccins par principe (et donc profitent, en termes épidémiologiques, des vaccins des autres sans en prendre eux-même le risque) et que par conséquent je ne vais pas commencer à faire pareil. Je note d'ailleurs que l'ambiance du centre de vaccination était tout à fait sympa - il faut dire qu'il n'y avait pas par trop de monde, sinon ça peut vite cesser complètement d'être sympa, je pense.

Ça n'empêche pas que cette campagne est assez bizarrement conçue ; en fait, son problème, c'est que ce plan de vaccination a été conçu pour des épidémies beaucoup plus graves (genre, SARS qui serait devenu contagieux entre humains), où potentiellement tous les généralistes auraient été réquisitionnés par les hôpitaux, etc. Et comme on s'était fatigué à élaborer ces plans, on les a appliqués, mais avec des moyens réduits. Bon : si ça peut limiter le nombre de cas graves, c'est tant mieux.

Sinon, je continue à jouer avec mon cadeau de noël ; et oui, les objectifs manuels des années 70 marchent parfaitement avec les boîtiers numériques Pentax.


La porte Saint-Denis vue du boulevard de Bonne-Nouvelle, prise avec mon objectif Pentax-M 200mm.

Évidemment avec ces objectifs on ne peut pas utiliser les modes tout automatiques (il y a même un mode spécial « animal préféré », mais je crois que ça n'est pas fait pour les animaux en peluche) ; à la place, on a un mode manuel un peu assisté : on choisit son diaphragme, on appuie sur un bouton et ça calcule la vitesse qui va bien en fonction de l'exposition. Sauf que pour les tout petits diaphragmes il a tendance à sous-exposer ; suffit de le savoir et de compenser. Il faut aussi faire gaffe à la balance des blancs, assez différentes avec les anciens objectifs et les nouveaux. pas les mêmes traitements des lentilles, je suppose. Mais le jeu en vaut bien la chandelle, sauf à pouvoir s'offrir les optiques à focale fixe haut de gamme, cher cher cher plus TVA.

Rien à voir : avez-vous déjà essayé d'extraire une mèche de faux cheveux entortillée autour d'un axe de roue de poussette ? Si vous n'habitez pas à proximité du métro Château d'eau, la probabilité de l'incident est faible, il faut bien le dire. Eh bien, ça nécessite de l'énergie, une pince à bec fin, un bon couteau et pas mal de temps. Been there, done that.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K-M, objectif SMC Pentax-M 200mm f:4.

3 commentaires:

civetta a dit…

ben moi je suis vaccinée contre rien, strictement rien. Et je ne suis pas du tout rassurée sur les effets à long terme des adjuvants contenus dans le Pandemrix (mercure et autres trucs fort sympathiques). Alors, sans adjuvants, je veux bien, mais avec, c'est non.

civetta a dit…

J'etais plutot pour au depart (pour l'age adulte, j'entends) et apres avoir lu tout ça, j'ai changé d'avis. En revanche, le benefice risque semble être en effet en faveur de la vaccination pour les enfants en âge scolaire.

Madame Plume a dit…

Surtout que la mèche est crépue... ;-)