02 juillet 2009

Par les sorbonnes

Aujourd'hui c'est à un autre établissement éducatif que j'en avais : après la crèche, la Sorbonne. Sans transition.

La Sorbonne est un objet étrange. Pas une université (trois universités se partagent le bâtiment, plus le rectorat, l'EPHE et l'école des chartes), pas si ancien que ça (fin XIXe, début XXe pour l'essentiel du bâti, et surtout sans cesse réaménagé, trituré, craquant aux entournures... Je m'étonne toujours des cours obscures, des extensions étranges, des voisinages dissonants : à côté de la pompeuse fresque des marchands de manuscrits à la foire du Lendit, les chiottes en entresol, avec leur porte en pseudo inox des années soixante-dix, leur puanteur et leur sol perpétuellement inondé (on y trouve également les machines à café).


En Sorbonne, du côté de la bibliothèque Ernest Lavisse, 4 juin 2009.

J'étais cet après-midi à la bibliothèque de l'institut d'histoire de la révolution française, dans une partie du bâtiment où se mélangent les styles néo-Mansart et post-Eiffelien. J'y ai trouvé des choses : c'est heureux, j'ai un papier à écrire pour la fin du mois. Mais du mouvement de contestation du printemps dernier, il ne reste guère que des graffitis prétentieux dans les cages d'escalier.

Sinon, observons qu'il n'y a plus de sorbonnes en Sorbonne. Elles sont parties s'installer dans les barres de Jussieu à une époque où Richard Anthony cartonnait au hit-parade.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro160S, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7.

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