Installation quelque peu déboîtée réqlisée par le petit bonhomme dimanche matin :
C'est l'invasion des poupées russes ! Ou bulgares, d'ailleurs - c'est de là qu'elles proviennent en majorité, d'après ce que me dit leur précédente utilisatrice. Ne les confondez plus.
Le Plume vous salue bien
Boîtier numérique Pentax K-m.
Sergeï Prokofiev, suite pour orchestre Lieutenant Kijé op. 60 : 4, « troika ».
Journée au delà du périphérique aujourd'hui : pas la Lozère, certes, mais la station de RER voisine s'appelle comme ça. Rayon de soleil en prime pour que les enfants (le nôtre et les autres) puisse jouer dans le jardin ; et moi aussi avec eux, du coup. Coccinelle à deux points sur les brins d'herbe, gendarmes sur l'écorce des arbres ; sur les rameaux, les bourgeons se préparent à entrer dans la danse.
Témoignage de la saison passée : une feuille a décidé d'hiverner. Comme le joli titre d'un épisode de Philémon, par Fred : la feuille qui devait passer l'hiver. Celle-ci n'a plus que quelques semaines à tenir.
Palaiseau, Essonne, cet après-midi.
En bas, dans l'herbe et les feuilles mortes, ça s'occupe gentiment : il y a des ballons, ovales ou ronds, de jolis buissons, et des bâtons de toutes les tailles. Jouer au jardin sans bâton, c'est comme le bowling sans boule ou la patinoire sans patin !
Le Plume vous salue bien.
Boîtier numérique Pentax K-m
Philip Glass, quatuor à corde n°5, par le Kronos Quartet.
Récupéré les photos de mon premier rouleau au format 120 depuis pas mal de temps ; ma première pellicule depuis pas mal de temps, en fait. J'avais mis un rouleau couleur (Fuji Pro400H) dans le Semflex, histoire de voir ce que ça donne ; réponse, ça marche bien. Petit problème de décalage qui fait que la dernière photo est en partie perdue, mais ça, j'avais eu le problème avec du Fuji Acros 100 dans le YashicaMat.
Des photos qui datent d'il y a des lustres, par ailleurs : j'avais dû commencer le rouleau à la mi-2009. Et deux seulement datent de cette année : celles que j'ai faites dimanche dernier pour le terminer, ce rouleau.
Boulevard de Strasbourg, dimanche dernier.
Le mot du jour du petit bonhomme : « toi tu fais la clarinette et moi je fais les galipettes ! » Et c'est ce que nous avons fait. Du coup ma gamme chromatique s'améliore et ses galipettes aussi.
Le Plume vous salue bien.
Reflex bi-objectif 6×6 Semflex, film Fuji Pro400H (format 120).
Clarinette, leçon 5 (je crois) : on progresse, petit à petit... J'ai pu m'essayer à la gamme chromatique, tout du moins dans le registre grave - le seul que je pratique pour l'instant. Tous les demi-tons, donc, soit 18 notes, du mi (2) jusqu'au la# (3). En utilisant donc une bonne partie des clés qui assaisonnent le corps d'une clarinette. Eh oui : il ne suffit pas de faire glisser le doigt de frette en frette sur le manche de la guitare !
Clés d'auriculaire droit de ma clarinette.
Au passage, je commence à comprendre pourquoi il y a beaucoup plus de clés que le nombre de notes l'exige, sur cet instrument. Prenons l'exemple des quatre clés actionnées par le petit doigt de la main droite : trois d'entre elles servent à produire les notes du bas, en bouchant des trous hors de portée d'une main humaine normalement constituée. On a donc le mi (en bas à droite), le fa (au dessus) et le fa dièse (à côté du mi). Voilà qui est bel et bon, sauf pour enchaîner ces notes : il faudrait faire passer le doigt instantanément d'une clé à l'autre, sans quoi un sol se glisserait entre les deux notes... Sur certains saxophones on résout le problème en munissant les clés de petits rouleaux pour aider ces transitions mais sur la clarinette ce serait difficile. On a une autre solution : les trois clés en question sont dupliquées, grâce à un système de leviers, par des clés situées vers le milieu de la clarinette, actionnées par l'autre petit doigt.
Du coup, on est sauvé : pour une montée chromatique, on joue le mi avec l'auriculaire gauche, le fa avec l'auriculaire droit, le fa# de nouveau à gauche. Astuce supplémentaire : on peut superposer ces doigtés. Par exemple, poser son doigté de fa en même temps que son doigté de mi ; ça ne change rien, mais en levant le doigt de la clé du mi on tombe directement sur le fa.
Bref : plein de mécanique astucieuse, dans cette affaire.
Rien de tel qu'être hyperconnecté pour louper des messages : mon prof de clarinette jouait à Gaveau hier soir et devait essayer de me trouver une place ; pas de nouvelles. Sauf que j'avais sur mon téléphone un message de lui avec les instructions précises pour récupérer mon billet. Message que je n'ai vu qu'à l'heure exacte où le concert commençait.
Vexé, que j'étais. Je m'en suis privé de blog, pour ma peine. Il me restera à me confondre en excuse lors de mon cours de demain...
Les toits de Paris vus du centre Censier, hier après-midi.
Sinon, comme prévu, la semaine est apocalyptique du point de vue boulot. Tout, partout, en même temps... Mais pas grave, on est là pour ça.
Après le week-end, retour aux jeux de construction pour les grands : c'est un peu ça, le réseau. Seul hic : il me manquait des pièces - de petites pattes métalliques qui servent à monter les équipements dans les armoires techniques. Ou plutôt, j'en ai des tas, sauf qu'elles ne sont pas interchangeables et qu'un équipement particulier n'a pas les siennes. Perdues sans doute pendant la période qui a précédé mon arrivée...
J'en ai plein d'autres par contre. Un collègue a entrepris d'en faire des châteaux de cartes ; pratique, les châteaux de carte en inox.
Sur mon bureau ce midi...
Mon terrain de jeu étant, encore une fois, du côté de la porte Dauphine, j'ai de nouveau traversé le seizième arrondissement, que je n'ai jamais autant fréquenté. Pour l'instant, entre Censier et Dauphine, je ne suis guère passé deux fois par le même itinéraire. Pour rentrer, cependant, l'itinéraire royal s'impose : avenue Foch, Champs-Élysées, quai du Louvre. Après, ça se complique : le Sentier, forcément, ça tortille un peu.
Le ciel était d'une couleur inhabituelle aujourd'hui : bleu. À l'heure où la sieste règne je suis donc sorti avec quelques appareils photos en bandoulière voir ce que la lumière d'hiver pouvait faire pour moi. J'en ai profité pour finir un rouleau au format 120, dans le Semflex 6×6, première pellicule terminée depuis un paquet de temps pour cause de réflex numérique. Du coup, diantre si je me rappelle ce que pouvaient être les dix photos précédentes sur ce rouleau. J'ai noté ça sur mon petit carnet, que j'ai dû ranger quelque part, mais où ?
Au coin de la rue de la Lune et de la rue Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, vers 15h aujourd'hui.
Après la sieste, l'éveil : un petit camarade de crèche venait goûter chez nous avec sa maman et son petit frère. Il m'a semblé lire quelque part qu'avant trois ans les enfants jouaient côte à côte plus qu'ils ne jouaient ensemble : manifestement c'est inexact. Tout bonnement extra - pas forcément de tout repos, mais extra.
Le Plume vous salue bien.
Boîtier numérique Pentax K-m.
Que choisir : les sonates pour flute de Bach par les solistes de l'ensemble baroque de Limoges ? La première sonate pour violon de Fauré ? La petite symphonie concertante de Frank Martin ? Le concerto pour violoncelle d'Olivier Greif ?
L'avenue Paul Appell, la rue de Monticelli : au palmarès des rue parisienne célèbre, en voilà qui sont dans la voiture-balais. Et pourtant, les jeudis à l'heure du déjeuner c'est vers là que je file, entre la porte d'Orléans et un terrain de sports : prendre ma leçon de clarinette.
Avenue Paul Appell, Paris XIVe, ce midi.
La météo n'est pas des plus chatoyante ces jours-ci - et je crains de n'avoir pas contribué à arranger les choses. Depuis mes premières notes sur ce drôle de bout de bois, je n'avais jamais réussi à produire de telles bordées de couacs. Un véritable vol de canards... Et comme il faut toujours accuser le matériel, c'est décidé : demain je vais m'acheter un nouveau bec - c'est avec lui qu'on produit le son, finalement ; trous et clétages ne servent qu'à ajuster la note. Celui qui m'a été refilé avec la clarinette est un truc bas de gamme en plastique, comme il se doit.
Et puis, somme toute, tant qu'à faire des canards, autant que ce soit avec un bon bec.
Le Plume vous salue bien.
P.S. : le titre de l'entrée : les connaisseurs apprécieront.
Appareil numérique compact Pentax Optio RZ10.
Frank Martin, concerto pour sept instruments à vent, tymbales, percussions et cordes (1949), par l'orchestre de chambre de Genève (dir. Thierry Fischer), CD Dinemec, 1996.
Puisque mes itinéraires m'ont menés, plus qu'à l'accoutumée, du côté de l'Arc de Triomphe, voici une photo des Champs-Élysées tirée de mes archives photographiques.
Champs-Élysées, juin 2003.
La dernière fois que j'y suis passé, ça n'était pas tout à fait comme ça. Ne serait-ce que parce qu'il faisait nuit, et pluvieux aussi. Mais pas seulement.
Entré pour la première fois au siège de l'université Paris-Descartes, rue des Saints-Pères. Pas beaucoup plus joli dedans que dehors, mais je ne faisais que passer.
Une colonne dans le hall de Paris 5, ce midi.
J'avais une bonne raison de passer par là cependant : déjeuner avec un copain. Mais loin des colonnades cependant.
(C'était le titre d'un video art exposé à la Tate Modern et qui m'avait marqué.)
En bref : du boulot à la pelle, donc ; nouveau passage du côté de la place Dauphine : les pavés des beaux quartier, sous la pluie et en scooter, ça n'est pas ce qu'on fait de mieux. Avenue Foch, avenue Bugeaud, place Victor Hugo, rue Boissière, avenue d'Iéna ; de l'autre côté de la Seine, l'avenue Suffren... Des parages que je ne fréquente guère, sauf pour aller voir des canons aux Invalides ou un séminaire à l'École militaire. D'ailleurs, concentré que j'étais à garder mes deux roues dans un plan à peu près vertical, j'ai loupé le tournant de l'École militaire vers les Invalides.
La cour des Invalides un jour de pluie, mars 2007.
Sinon, week-end familial. À part les avanies du transport automobile avec enfant en bas âge qui s'est gavé de viennoiseries au petit déjeuner, ça allait bien.
En intervention tout à l'heure du côté de la porte Dauphine. Mon trajet : les Invalides, le Trocadéro, la place Victor Hugo... Les beaux quartiers, quoi ! Une plongée dans l'exotisme à 20 minutes de scooter.
Au coin de l'avenue Foch et du boulevard Lannes, Paris 16e.
Sinon, la clarinette, c'est chouette, sauf qu'il va falloir que je me trouve un pouce droit de rechange. L'instrument est essentiellement tenu par le côté du pouce ; alors, c'est pas de la fonte, l'engin, mais ça fait quand même une pression continue dans un sens où le pouce n'est pas habitué à travailler...
Bref : bobo, un peu, comme dirait le petit bonhomme.
Le planning du jour : de 10h à 12h30, réunion près du Panthéon ; de 13h à 14h, cours de clarinette porte d'Orléans ; de 14h30 aux environs de 18h, visite de site à Censier avec une entreprise de câblage. Inutile de dire que le scooter est bien utile pour tenir ce genre d'emploi du temps.
Lumière crépusculaire vue de Censier cet après-midi.
Il faut ajouter à ça que mes deux rendez-vous du jour ne pouvaient guère être loupés puisque c'est moi qui les avais organisés, en bousculant quelque peu les participants pour qu'ils participent, en plus... Il y avait une ou deux autres choses à caser dans la journée, mais au petit jeu des priorités elles se sont évaporées.
Finalement tout c'est bien passé ; légèrement claqué vu que j'avais fini de préparer la réunion de ce matin vers 2h la nuit dernière, voilà tout. Ah, et mal au pouce droit : le syndrome du clarinettiste débutant. Demain : même genre de journée !
Il faut bien le dire : l'immeuble où se trouve mon bureau n'est pas tellement plus joli quand on prend du recul.
Rue Censier cet après-midi.
J'étais parti installer un ADSL dans des bureaux que nous louons à une centaine de mètres de là, dans un centre d'animation dépendant de la paroisse Saint-Médard. Eh : l'université est quelque peu à l'étroit, donc on prend les mètres carrés où l'on peut...
Et cependant je me bagarre avec un cahier des charges (ou plutôt un cahier des clauses particulières) pour un marché à publier comme d'habitude là maintenant tout de suite. Pas ma forme de littérature préférée mais il faut bien...
Travaux de couverture aux Arts-et-Métiers. Sûrement un appel d'offres !
Et donc je rédige, je corrige, et je réécris. Tout en sachant bien sûr que le moment où ce sera terminé, ce ne sera que le début du travail !
Deuxième leçon de clarinette hier ; je ne suis pas encore franchement parmi les virtuoses de l'instrument. Tout de même : j'en tire quelques notes, sans trop de couacs en général - tout en restant confiné au bas de la portée : à partir du Si du milieu, je n'y suis plus. Sachant qu'en plus avec une clarinette en Si bémol il s'agit en fait d'un La.
Les trous du corps du haut de la clarinett, destinés aux doigts de la main gauche.
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec la notion d'instrument transpositeur, voilà de quoi il s'agit : la plupart des instruments à vent existent en différentes hauteurs, avec des doigtés similaires. Pour faciliter la vie des instrumentistes on a donc pris l'habitude d'associer une note sur la portée à un doigté donné et non pas à la note produite. Par exemple, le Mi de la ligne du bas de la portée correspond au doigté pouce et index de la main gauche appuyés, les autres doigts libres, et ce sur toutes les clarinettes. Sur une clarinette en Ut cela donnera effectivement un Mi ; par contre sur une clarinette en Si bémol (la plus courante) cela correspondra à un Ré, et sur la petite clarinette en Mi bémol à un Sol. Tant qu'on joue tout seul (et qu'on n'a pas l'oreille absolue), on peut l'ignorer, mais dès qu'il y a d'autres instruments par contre il vaut mieux s'en rappeler, et transposer ses partitions, si elles ne le sont pas déjà.
Au demeurant le nom donné aux instruments donne leur transposition : on parle de clarinette en Si bémol par ce que c'est la note qu'elle produit réellement pour le doigté noté Do.
Et les partitions d'orchestre donc ? C'est selon. Certaines sont transposées, d'autre non ; pour le savoir, il suffit de regarder l'armature, c'est à dire les dièses ou bémols situés à côté de la clé et qui indiquent la tonalité du morceau. Si l'armature es la même que pour le piano ou le violon, la partition n'est pas transposée (et il faudra le faire soi-même, sauf à transposer à la volée) ; si par contre la partition est transposée pour instrument en Si bémol, on aura deux bémols en moins (ou eux dièses en plus), puisque le Si bémol est deux crans à gauche sur le cycle des quintes.
Mais bon : on aura beau savoir ça parfaitement, ce n'est pas pour autant qu'on saura jouer de la clarinette !
Le Plume vous salue bien.
Appareil numérique compact Pentax Optio RZ10.
Francis Poulenc, Sonate pour deux clarinettes, 1918 : III, vif.
Après la clarinette, premier contact du petit bonhomme avec le violon ce soir. Finalement je crois qu'il aime mieux les instruments lorsqu'ils sont joués par quelqu'un qui sait en jouer. Mais au delà de ça, fascination pour cet étrange objet plus petit que lui mais qui fait tant de musique... Je suis curieux de savoir ce qu'il en dira dans les jours qui viennent.
Un violon en fin de soirée, juin 2010.
Sinon, pas mécontent de mon aligot maison, non non non. Avec cochonnailles et bon petit Bourgogne léger pour faire passer... la musique mène à tout.
Un dimanche à la maison, entre père et fils. Je crois que je vais avoir un peu de rangement à faire.
L'état des lieux...
Sinon, j'ai fait ma démonstration de clarinette au petit bonhomme. Il a très vite compris le sens figuré du mot canard. « non, pas encore le canard, papa ! »
Si j'en crois les infos, mes petits camarades de parti se pressaient en rang serrés du côté de Jarnac. Pas moi : j'avais bien envisagé de passer dans le coin, mais pas pour me montrer dans un cimetière ; en fait, j'avais envie de retourner voir l'expo de mon amie Frédérique, à l'espace ecnanoser, une galerie située dans le bourg de Jarnac.
Jarnac-sur-Charente, Grand Rue, 4 décembre 2010.
Resté à Paris finalement, loin de Jarnac mais encore plus loin de la Californie du Sud, j'ai profité de mon samedi pour apprendre à faire de la musique en soufflant dans un bout de bois : premier cours cet après-midi, et j'arrive à tirer des notes de la clarinette. Une dizaine de notes, même, les plus faciles, dans le registre grave de l'instrument. On n'est pas rendu, mais il y a du progrès. Et quelques couacs aussi. Comme au P.S. !
Le vol Paris-Los Angeles d'hier ayant fait son office sans retard excessif, je me retrouve père célibataire pour une semaine avec l'adorable petit bonhomme - qui en profite un tantinet d'ailleurs, mais c'est de bonne guerre.
Et tant qu'à faire, j'en profite pour prendre à bras-le-corps une bonne résolution de nouvel an : me voici locataire d'une clarinette en si bémol Buffet-Crampon E11, et fort désireux d'apprendre à m'en servir. Pas mal, d'ailleurs, comme solution, la location d'instrument - plutôt que de s'acheter un instrument en de mauvaise qualité, on en loue un fort convenable, quitte à investir ultérieurement.
L'anche sur le bec avant mes premiers essais ce soir.
Première constatation, ça n'est pas évident ce truc là. Il m'a fallu une bonne demi-heure pour parvenir à faire vibrer ce fameux bout de roseau qui me nargue. On n'est pas rendus.
Rien à voir : le petit bonhomme, au moment de sortir du bain, déclare « je vais sortir du golf maintenant ! - Ah ? tu joues au golf toi ? - Non, je suis trop petit encore... » Et pourtant, s'il y a un sport dont on parle moins que le golf chez nous, je ne sais pas ce que c'est !
Le Plume vous salue bien.
Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 35mm f:2.8, Asahi Pentax Macro Extension Set K n°2.
W. A. Mozart, Concerto pour clarinette en la majeur K. 622, 2 : adagio.
Je confie demain ma chère moitié à un appareil volant plus lourd que l'air. Est-ce bien raisonnable ?
Helsingør (Danemark), musée des techniques, juillet 2007.
Il est vrai que ces engins-là on fait quelques progrès depuis les années folles. N'ont plus par exemple ces magnifiques moteurs à cylindres rotatifs. Et puis, je suis raisonnablement sûr qu'il ne neigera pas au point d'arrivée.
L'avantage d'un appareil compact c'est qu'on peut l'avoir avec soit lorsque des images imprévues se présentent.
Vue d'un pavillon de l'hôpital Sainte-Anne, hier soir.
Bon début pour un film d'épouvante, non ?
Pas grand chose à voir avec ça, mais ces lumières me font penser à un de mes pet peeves : quel est le crétin qui a décidé que l'on devait absolument acheter des ampoules électriques coûteuses et moches, sous prétexte d'économiser quelques watts ? En sachant bien sûr que la quantité de produits nocifs contenus dans une ampoule « écologique » est sans commune mesure avec ce que contint une ampoule à filament classique, sans même compter l'énergie dépensée pour les produire ; que l'énergie gaspillée par une ampoule incandescente est en fait transformée en chaleur - toujours ça de chauffage en moins, dans la mesure où c'est de loin en hiver que l'on allume le plus la lumière. Bref, voilà du bureaucratisme imbécile dans toute sa splendeur.
Bon. Voilà qui soulage.
Le Plume vous salue bien.
appareil numérique compact Pentax Optio RZ10.
Nicolas Bacri, quatuor à corde n°6 op. 97 (2005-2006).
Je profite de ce que j'étais dans le quatorzième arrondissement de Paris aujourd'hui pour devancer les vœux de nouvel an qui vont mettre en valeur la rudesse de la reprise comme des surpiqûres sur du cuir...
Devinez où ?
La rue de la santé, qui a le privilège de desservir à la fois la prison du même nom et l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne, forme à son origine un V étroit avec la rue de la glacière. De là à vanter les mérites d'un bon petit froid sec, il n'y a qu'un pas.
Pour la sixième fois ce weblog marque le passage de l'année civile ; mais nous entrons (ou retournons) dans une période où ce sont les rentrées scolaires qui marquent le passage du temps : inscrit déjà à son école maternelle, le petit bonhomme, qui débutera sa scolarité en septembre prochain. Et déjà, il s'y prépare en regardant l'épisode approprié de Petit Ours Brun : « Petit Ours Brun rentre à l'école », plus communément dénommé « le cartable » par le public concerné.
Il faut dire que dès ses premiers mots il a pris l'habitude de donner ses propres titres aux livres qu'il aime (et par extension aux épisodes de POB) ; pourquoi « Gogo » pour un livre intitulé Comme un grand, je ne sais pas, mais c'est comme ça. Ça demande parfois une certaine agilité intellectuelle : sur les multiples épisodes disponibles, lequel peut s'appeler «le parapluie » - de toute façon, si on se trompe, on est vivement rappelé à l'ordre.
Mais je m'égare : je vous souhaite simplement, lectrices et lecteurs, plein de bonnes choses pour l'année qui arrive !
Mon petit bilan de l'année 2010 : beaucoup de musique. J'ai poursuivi, avec les moyens du bord, mon exploration de la musique dite classique - le territoire est vaste ; on ne risque pas de s'y sentir à l'étroit tout de suite. Une exploration dans tous les sens, même si j'ai un peu laissé de côté la musique ancienne (avant 1600, disons) ; à l'inverse, j'ai essayé de m'intéresser de plus près aux musiques du XXe et XXIe siècle.
Un alto prend un repos bien mérité, juin 2010.
Reçu aujourd'hui une de mes dernières commandes : Masques, un disque de musique de chambre du jeune compositeur Karol Beffa. Si l'on veut se convaincre que la musique contemporaine peut échapper à ses caricatures, il faut écouter ça.
En plus, ça tombe bien : je suis plutôt un auditeur de musique de chambre, où l'on peut suivre les lignes des différents instrumentistes, même s'il m'arrive d'écouter de la musique symphonique ou concertante (un soliste plus un orchestre). Très peu d'opéra, par contre : là, j'assume le conditionnement familial, chez mes parents on écoutait souvent de la musique classique mais pas d'opéra. Mais, somme toute, le domaine est tellement vaste qu'il n'y a aucune raison de se forcer.
J'ajoute à ces écoutes un soupçon de geekerie : j'ai commencé à utiliser un logiciel d'écriture de partitions (LilyPond), dans lequel ont rentre ses partitions en mode texte, et qui réalise les partitions à partir de ça avec, en prime, des fichiers midi, pratiques pour vérifier que ça correspond bien à ce qu'on avait en tête. Comme il faut rentrer chaque note par son nom, recopier une partition devient un bon exercice de lecture musicale.
Reste à tâcher d'en jouer un minimum, de la musique. Je n'ai plus l'âge de devenir un brillant musicien mais voilà ma bonne résolution pour l'année 2011 : apprendre les rudiments d'un instrument !
Retour d'Angoulême ce soir, d'un séjour express pas déplaisant du tout - et néanmoins, dans un état voisin de la jacinthe qui, sur notre cheminée, a décidé de se transformer en plante rampante.
Durant le trajet du retour, alors que le train était chargé d'enfants braillards, on n'entendait guère du petit bonhomme que les « c'est quoi ça ? » à chaque image du magazine de sa maman.
Et voilà : j'ai fini mes courses de noël. Il était temps, non ?
En fait : passage à la FNAC des Ternes (que je ne connaissais pas d'ailleurs, et qui n'est pas désagréable) pour acheter quelques trucs pour mes parents, vu qu'on fait un aller-et-retour express à Angoulême demain et après-demain.
Lumière du soir place des Ternes tout à l'heure.
Retour mercredi soir, donc. Court, mais on n'avait guère le choix. En attendant, train à 7h45 demain matin : la nuit aussi va être courte.
Au pied du sapin, ou plus exactement devant la cheminée : un appareil photo compact Pentax Optio RZ10. C'est que mon brave Canon Ixus 400 grâce auquel je m'étais remis à la photo (ce qui par parenthèse m'a amener à créer ce weblog) ne marche pratiquement plus, à de rares rémissions près. Et je dois dire qu'un petit compact qu'on peut avoir tout le temps avec soi, ça me manquait. Le RZ10 semble avoir une optique de qualité, associé à un bon zoom - que j'ai testé séance tenante :
Dans l'arbre de noël aussi il y a des barbapapas !
L'avantage, c'est que ça me donne une arme supplémentaire pour photographier le petit bonhomme lorsqu'il joue avec ses lego, ses barbapapas et le vélo tout neuf qu'il a découvert au matin de noël, encore un peu grand pour lui il faut dire. Il s'y est essayé tout de même : « C'est pas facile, pour moi », a-t-il conclu après la première tentative.
Le père Noël a apporté avec un peu d'avance un premier cadeau pour le petit bonhomme : il n'a pas voulu s'en séparer et a fini par s'endormir avec, après une bonne heure à se raconter des histoires en jouant dans son lit. C'est du classique, il faut dire.
Le château des Barbapapas de chez Plastoy, peu après son déballage tout à l'heure.
Sinon, maintenant que c'est fait, je peux l'avouer : l'aligot avec le chapon, c'est un peu lourd, comme accompagnement. Mais tellement bon. Et puis : oui, j'assume pleinement l'hédonisme de mon noël d'agnostique.
Aujourd'hui, pas grand chose : empaquetage, assemblage de cadeaux nécessitant un assemblage préalable, réparation des éléments assemblés qui, quoi que neuf, nécessitent réparation : sortez la Dremel !
Du coup, j'en profite pour faire quelques réglages fins à mon pseudo bonsaï, à coup de mèche à fraiser et de disque à meuler.
Après la séance de ce matin...
Je dis pseudo-bonsaï car il s'agit essentiellement d'une section de tronc d'une quinzaine de centimètres qu'on a fait repartir façon bouture : j'avais vu la surface de coupe sur le haut ; le rempotage m'a montré qu'il en était de même en bas. On me l'a offert, donc je ne vais pas en faire un scandale... Et justement, le travail de ce matin, c'était de transformer le haut du tronc façon buchette en quelque chose de plus présentable. De toute façon, j'ai de gros doutes sur sa longévité, donc autant essayer des trucs rigolos pendant que ça dure.
Mes courses du jour, je les ai faites sans bouger de mon siège : quelques commandes de disques - oui, j'achète ma musique, et j'aime bien tant qu'à faire acheter ma musique sur un support que je pourrai oublier dans un coin pour le retrouver dans quelques mois en rangeant une étagère, et le redécouvrir, du coup.
D'ailleurs : cependant que tout un chacun s'émeut de la crise du disque, il n'est pas si simple d'en acheter. Ne parlons même pas des magasins : le seul coin que je connais dans les environs où l'on puisse acheter des disques de musique classique, c'est le rayon mal fichu et en diminution constante du Virgin Megastore des Grands Boulevards... Mais pour peu que ce que l'on cherche ne soit pas d'une grande diffusion, on va avoir des difficultés à trouver chez les gros vendeurs en ligne façon Amazon, et même chez les marchands de MP3 façon Qobuz ou Spotify. Le plus simple, c'est parfois d'aller directement sur le site de l'éditeur, qui généralement fait de la vente en ligne. J'aurais donc un disque venant de Suisse, et deux des États-Unis. Notons au passage l'excellente idée du label Nonesuch : on achète simultanément le CD et les MP3 correspondants, que l'on peut donc écouter en attendant son disque. Tous les éditeurs devraient faire ça, au lieu de pleurer misère.
Neige-t-il, ou pas ? On n'en sait plus rien, à la fin. Ou bien, la météo s'adaptant au conditions urbaines, il tombe directement de la bouillasse, ça revient au même et ça fait gagner du temps. Attention à ne pas glisser devant nos paradis exotiques...
Ailleurs, c'est comment ? Il ne dois pas faire bien chaud non plus sur les rives du Sund, entre Landskrona (Suède) et Humlebæk (Danemark), en cette période de l'année. En août, par contre ça allait.
Ile de Ven, Suède, août 2007.
Question musique, j'ai essayé de réécouter le concerto pour violon de Carl Nielsen (1911) pour aller avec l'entrée d'aujourd'hui, mais décidément, je n'aime pas. Du coup j'écoute Arvo Pärt, pour faire passer les flonflons de Nielsen. Je ne suis pas un inconditionnel de Pärt, mais là, ça soulage. Et puis le Sund, c'est presque la Baltique : va pour Arvo Pärt.
Le Plume vous salue bien.
Boîtier Pentax MZ-10.
Arvo Pärt, Symphonie n°4 (2008).
20 décembre 2010
La neige est revenue. Et repartie, aussi sec. On ne s'y retrouve plus !
Le toit d'en face, ce matin.
Première journée de congés, le jeune homme étant quant à lui à la crèche. À son grand dam, mais tout de même : l'occasion de faire quelques bricoles qui s'accumulaient dans la maison, de revoir des films cultes des années 1980 (et de se demander pouquoi diable ils avaient eu tant de succès) et d'aller faire quelques courses de noël dans cette antre infernal qui que l'on appelle le village Joué-Club, sur les Grands Boulevards.
Après deux petits épisodes neigeux (comme on dit), la neige est partie, puis la nuit est tombée.
À noter hier après-midi une scène d'un classicisme tout à fait seyant : ramener un sapin de noël sous les flocons qui dégringolent - du coup, être déguisé en bonhomme de neige quasi instantanément.
Nuit parisienne ce soir.
Mais tout a fondu cet après-midi, au son des paquets de neige tombant du cinquième étage sur le toit du cinéma d'à côté...
Sinon, une remarque : que des sportifs soient plus jeunes que moi, j'étais habitué depuis longtemps ; des sportifs retraités, même, ça ne me choque plus. Des compositeurs de musique classique, par contre, c'est autre chose. Je découvre les œuvres de Karol Beffa (né en 1973)... C'est tout à fait excellent, en plus.
Plus on approche de la fin de l'année, moins la pile de trucs à boucler avant la fin de l'année diminue. En ce qui concerne le boulot, la fin de l'année, c'est demain soir : ça va commencer à faire juste.
Le lycée Louis-le-Grand et l'observatoire de la Sorbonne vus de la bibliothèque Sainte-Barbe, 2 décembre 2010.
D'un autre côté, plus les vacances approchent, plus j'ai besoin de vacances. Ça, si on le regarde du bon côté, ce serait plutôt bien fichu.
Père au foyer aujourd'hui, pour cause de petit bonhomme grippé - mais il se remet à grande vitesse, le bougre, si j'en crois l'énergie qu'il déployait aujourd'hui. Pas de tout repos...
La ville au balcons vides : rue des Écoles, Paris 5e, lundi matin.
Mais ce soir il dort parfaitement paisiblement, sans toux ni fièvre, en dégageant de véritables rayons de douceur dans toute la pièce. Une journée bien employée, donc, tous comptes faits.
Le bonne nouvelle du jour : les girafes sont démêlées. Les collègues et moi, nous avions continué à explorer les configurations de nos routeurs pendant le week-end, puisque pour tout simplifier trois établissements étaient concernés l'un d'eux avait tenté une modif', qui ce matin s'est révélée être la bonne. Ouf, je peux passer aux monceaux d'autres dossiers que j'ai sur les bras.
La Sorbonne, côté rue Saint-Jacques, ce matin.
La moins bonne nouvelle c'est que le petit bonhomme a la grippe. Rien de bien grave, mais ça nous a fait une petite nuit, avec bonnes poussées de fièvre et tout ce qui va avec. Du coup, demain, je pouponne, plutôt que de configurer des Cisco : je ne suis pas sûr d'y perdre au change.
Et cependant je découvre les œuvres d'un compositeur contemporain (il est mort en 2000 à l'âge de 50 ans, cette andouille) : Olivier Greif. Une musique riche, complexe sans être ardue, surprenante souvent, terriblment belle en tout cas.
Mon activité de ces derniers jours, en urgence rouge : démêler les girafes. Oui Monsieur : là, on a des girafes qui ne passent pas, et ça, c'est grave.
Zoo de Vincennes, été 2004.
GIRAFE, en fait, c'est un programme informatique - gestion informatique de la rémunération des agents de la fonction publique d'État je crois. Bref le truc avec lequel on traite nos payes. Et c'est un programme super mal fichu, pondu par la recette générale des finances ou quelque chose comme ça, qu'on doit absolument faire fonctionner en réseau, entre plusieurs sites de l'université, tout de suite tout de suite... J'y ai passé mon après-midi de vendredi, sans succès ; j'y retourne demain.
Finalement, au sud ou au nord de la Loire, la neige a sensiblement la même température.
Angoulême, 4 décembre 2010.
Mais tout ça, c'est la faute de la météo : le premier ministre l'a dit, elle n'avait rien vu venir. Et ce alors que mardi soir les prévisions donnaient, avec une exactitude remarquable, 10 à 15 cm de neige sur Paris... Il devait être déjà au lit, le ministre.
Le Plume vous salue bien.
Appareil numérique compact Olympus μ tough 8010.
Sergei Prokofiev, scherzo homoristique pour quatre bassons op. 12b
Voilà : nous sommes partis, et nous sommes revenus. Un voyage d'hiver...
Gare de Poitiers, vendredi 2 novembre, vers 11h.
Sinon, le petit bout de chou, à l'arrivée sur Paris (Montparnasse, puisque c'était un TGV Atlantique) : « On arrive à la gare du Nord ! » Succès garanti.
Le Plume vous salue bien.
Franz Schubert, Winterreise, D. 911, n°5 : « der Lindenbaum », par Christoph Pregardien et Andreas Staier.
Sur la Montagne Sainte-Geneviève ce matin la neige avait répandu un blanc manteau, certes, mais tellement mince que ça ne faisait pas très montagnard. Et cependant l'ancien collège Sainte-Barbe était un tantinet neigeux.
Bibliothèque Sainte-Barbe, en fin de matinée.
À Issy-les-Moulineaux aussi il neigeait, cet après-midi, mais ça ne compte pas. À Angoulême, il a neigé bien plus : nous allons demain voir cela de plus près. Retour dimanche !
Au premier jour de hanoucca il y avait deux grands yeux noirs qui brillaient sous une kippa trop grande, et une première bougie (plus une) sur le haut de la cheminée.
L'horloge n'est pas à l'heure bien sûr, mais le soleil était couché depuis longtemps tout de même.
Et puis : un petit livre illustré (Le premier Hanoucca de Samy Spider), et un petit gâteau après le dîner (« au chocolat, je préfère »). Et un peu de lumière dans l'hiver qui s'épaissit.