25 septembre 2005

Elaichi Gosht

(agneau à la cardamome)

L'indien du dimanche soir du jour, d'après 50 Great Curries of India de Camelia Panjabi :

Pour deux, trois ou quatre convives suivant les appétits (cuisinier compris !) :
500 à 750g d'agneau (je prends généralement 750g à 1kg de gigot, que je désosse) découpé en petits cubes
un yaourt (les yaourts à la Grecque du supermarché du coin tiennent bien la cuisson je trouve)
36 cardamomes vertes
un verre d'huile (12cl)
une cuillère à café de poivre noir fraîchement moulu (acheter du poivre noir en poudre est une infamie, de toute façon)
une cuillère à café de curcuma
une cuillère à café de piment en poudre
deux cuillères à café de coriandre en poudre
trois tomates hachées ou une demi boite de tomates concassées
sel

La marche à suivre : (mieux vaut s'y prendre assez tôt, la cuisson prend un bon bout de temps)

  1. Réduire les cardamomes en poudre avec un moulin à café et ajouter un peu d'eau pour en faire une pâte, ou les passer au mixer avec un peu d'eau. Battre le yaourt dans un bol.
  2. Faire chauffer l'huile dans une sauteuse. Y mettre la pâte de cardamome et le poivre et frire trois minutes à feu moyen. Ajouter la viande, le curcuma, le piment et la coriandre et faire sauter dix minutes en remuant pour éviter que les épices collent au fond.
  3. Baisser le gaz et ajouter les tomates et le yaourt. Saler. Laisser cuire 5 minutes à feu moyen.

  1. Ajouter un petit litre d'eau, couvrir et laisser mijoter jusqu'à ce que la viande soit très tendre (compter deux heures). Je fais généralement réduire un peu la sauce pendant le dernier quart d'heure de cuisson, mais point trop n'en faut.

Voilà ; ça donne un curry à sauce assez fluide et particulièrement tonifiant. Le bouquin où j'ai trouvé la recette prétend que, dans la communauté sindhi de Bombay, on en sert tous les jours au femmes ayant accouché. Ça devrait donc suffire à me tirer de la vague crève de début d'automne que je me traînais ces derniers jours, je suppose.

On a mangé ça avec du riz et des pommes de terre au chat massala, mais ceci est une autre histoire. Et sur ce, je vous laisse pour aller passer ma cuisine au kärcher...

Le Plume vous salue bien.

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