Je me suis inscrit à l'université quelques jours après avoir obtenu mon bacalauréat. C'était l'été 1988, j'avais 17 ans ½. J'ai pris le train pour Bordeaux, où je n'avais jamais mis les pieds ; là, des cousins éloignés m'hébergaient pour quelques jours - et m'ont aidé à trouver où et quand m'inscrire.
À ce jour, je travaille dans une université. J'ai été étudiant dans cinq universités différentes (trois pour mes études scientifiques, deux pour les études d'histoire ces cinq dernières années) . J'ai fait mon service national comme objecteur de conscience dans une université ; j'ai été contractuel dans une école d'ingénieur, fonctionnaire dans deux universités et une autre école. J'ai par ailleurs eu des charges de cours dans trois ou quatres établissements d'enseignement supérieur. Bref, depuis ce jour de l'été 1988, je ne suis pas sorti de l'université...
Dois-je m'en faire le reproche ou m'en féliciter ? Ni l'un ni l'autre, évidemment ; à chacun son bocal et celui-ci me convient plutôt bien. Il est vaste, il a de la vue sur le vaste monde puisqu'après tout, il y a des universités partout - ou bien doit on dire qu'il y a l'université partout ?
L'Università degli Studi di Genova, faculté des lettres et de philosophie, via Balbi, Gênes.
En fait, je crois que l'université est le biotope qu me convient le mieux. Pas sûr que ce soit à mon crédit, mais c'est comme ça.
Le Plume vous salue bien
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