23 août 2005

Funiculaire

Du bas de la ville au point de vue d'où le panorama d'hier a été pris, le plus simple, c'est le funiculaire. Car en plus d'avoir une dizaine de gares de chemin de fer, Gênes dispose de trois ou quatre funiculaires - illustration des deux dimensions de Gênes : en linéaire, le long de la côte, et en vertical, sur les pentes de la montagne.


Le funiculaire Zecca - Righi, Gênes, le 8 juillet 2005.

Comme le funiculaire du Havre que je prenais quand j'étais gamin, il est à deux rames en contre-poids et voie unique, avec croisement au milieu du parcours. Par contre, il a trois ou quatre stations intermédiaires, l'une d'elle étant le point de croisement, ce qui complique passablement les choses.

Chaque rame dispose d'un machiniste dont le travail est d'ouvrir les portières et d'appliquer le freinage au bon moment - c'est à dire en bonne synchronisation avec l'autre rame, puisqu'elles sont reliées par leur câble commun. À première vue, la principale difficulté de ce travail est de mettre et d'enlever les lunettes de soleil en entrant et en sortant des tunnels et de conserver un air impassible, digne avec une trace d'ennui, comme les liftier de naguère. Ne leur dites surtout pas que j'ai dit ça, sinon, la prochaine fois, il faudra que je monte à pied.

Le Plume vous salue bien.

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