27 août 2005

Tréguier en gris (ou : journée Caliméro)

Temps médiocre, un peu lourd ; le ciel sur Tréguier n'était guère plus bleu que lorsque j'y avais fait escale l'été dernier :


Le port de Tréguier vu de l'aval, 27 juillet 2004.

Du coup, bricolage et nettoyage étaient au menu de la journée. Sans grand succès, il faut le dire, mais c'est toujours ça de pris. Après ça, j'enfourche le vélo pour les 20km du retour... et je crève, de la roue arrière bien sûr, au bout de quelques kilomètres. Là, évidemment, en fouillant dans la sacoche de guidon, je réalise que la clé de quinze, indispensable pour démonter ladite roue, est restée à la maison. Je me revois d'ailleurs triant le contenu de cette sacoche et m'exclamant : « Mais pourquoi diable me trimballé-je cette pesante clé de quinze ? Allez, zou, dans la boite à outils ! »

Réparer une crevaison sans enelver la roue, ça n'est pas évident. J'ai réussi à démonter le pneu et à en sortir la chambre mais, dans ces conditions, pas moyen de trouver la fuite - qui semble faible. J'ai bien une chambre à air de rechange mais, faute de pouvoir démonter la roue, elle m'est totalement inutile... Je repars, regonfle la roue, avance de quelques kilomètres, regonfle de nouveau, etc.

Évidemment, quand on fait comme ça, plus ça va et moins ça va. Arrivé au tiers du chemin, le gonflage ne tenant plus du tout, re-démontage - il est maintenant clair que les fuites sont devenues innombrables, grâce à la meilleure amie du pneu : la jante, sur laquelle je roulais vers la fin de chaque segment. Lorsque mes parents, inquiets de ne pas me voir arriver sur le coup de 21h alors que j'avais anoncé hautement que je rentrerai pour dîner, m'appellent sur le portable, je ne refuse pas l'offre qui m'est faite d'un rapatriement automobile.

On a sa dignité, certes, mais il y a des jours où il vaut mieux arrêter les frais.

Le Plume vous salue bien de ses mains pleines de cambouis.

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