15 août 2005

Littoral

Ces jours-ci, morte-eaux : l'eau n'est pas plus morte que d'habitude mais les marées sont faibles. Du coup, au lieu de se remplir et de se vider entièrement, la baie reste toute la journée quasiment pleine, ce qui surprend un peu, quand on a l'habitude. Idéal pour les bains de mers puisqu'on peut se baigner à toute heure ; pour la plaisance, c'est moins bien : le port de plaisance de Perros (dont le mur est nettement au dessus du niveau de la mi-marée) reste fermé pour des coefficients inférieurs à 40 - et n'ouvre que quelques dizaines de minutes par marée pour les coefficients compris entre 40 et 50.

Résultat, j'ai pris mon bain annuel - mon passage à la patouille en Laser l'autre jour ne compte pas, c'était à l'insu de mon plein gré. Eh oui : je me baigne fort peu. Ça n'a jamais été mon truc ; d'abord je nage à peu près aussi bien que les petits bouts de pain dans le café au lait du matin : je flotte mais ça s'arrête là. Ce qui n'empêche que ça n'a rien de désagréable, tous comptes faits. OK - ceci n'est pas une découverte révolutionnaire !

Beaucoup plus fort : une étude comparative de la chaleur accumulée par les différents types de galets, par application cutanée sur le bide alors qu'on dore au soleil. En plus ça fait marrer vos petits camarades. (Ce sont les galets bleu-gris les plus chauds. Glop, glop.)

Ensuite, on pourra, comme nous l'avions fait hier soir, traîner sur la grève à regarder mouettes, aigrettes et courlis picorer sur l'estran. Ou bien descendre sur le port se taper un ou deux apéros : même au port, un voilier, ça a du bon.


Nantouar, au fond de la baie de Perros, hier soir.

Coupe géologique du front de mer local : En haut, spartine d'Angleterre et oseille de mer bordent le chemin du littoral. En dessous, des années de galets amenées par les tempêtes d'hiver et pénétrés dans l'argile par gravité. Plus bas encore, l'argile s'effrite sous l'effet des grandes marées ; recul par conséquent de cette mini-falaise, et les galets retournent progressivement à leur précédente occupation de galets.

Bref : tout va bien.

Le Plume vous salue bien.

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