13 juillet 2007

Paris et le désert (français ?)

On le croyait parti sans laisser d'adresse ; on ne l'attendait plus. Et ça y est : le réchauffement climatique est revenu. Aux confins Sud de la capitale, des palissades tentent de contenir l'avancée des dunes...


Le futur jardin public des Grands Moulins vu du bâtiment du même nom.

Rue Marguerite Duras, 17h26 ; une jeune fille marche le long des barrières illustrées qui entourent le terrain vague destiné à devenir un jardin public. De l'autre côté de la barrière, les engins de chantier dorment déjà.

Deux minutes plus tard un jeune homme vient à sa rencontre ; il porte un sac en bandoulière sur sa chemise beige. Ils discutent au milieu de la chaussée déserte.

Un homme d'un certain âge passe, un cartable au bout du bras. Avec l'université sont arrivés les universitaires. Croise les jeunes gens et tourne en direction du métro.

19h40, rue Thomas Mann. Le drapeau tricolore officiel de l'université Paris-Diderot s'enroule autour de son mât en volutes imprévisibles. Deux cyclistes passent. C'est le week end.

Le Plume vous salue bien.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Où sont les palmiers pour contenir l'avancée ?
Quelques récoltes de dattes ne seraient pas inutiles, en prévision des jours difficiles !

Le Plume a dit…

Ils sont à Rome !

Anonyme a dit…

oui, je les ai vu ceux-là, mais Rome a déjà des colonnes pour arrêter le désert !
Trop inzuste !