29 août 2008

Photographie

Voilà dix ans, à Osaka, je m'achetai mon premier appareil photo : le Pentax MZ-10, un réflex 24×36 du milieu de la gamme d'alors. Ce n'était pas ma première expérience de photo, bien sûr : j'avais utilisé à plusieurs reprises le bon vieil Asahi Pentax Spotmatic de mon papa, et j'avais même, quand j'étais ado, expérimenté le développement à la MJC du coin.

Ceci dit, après des années où je m'étais totalement détourné de la photo (raison pour laquelle vous ne verrez aucune photo de mon voyage au Mali de 1989, par exemple, puisque je n'en avais pas pris), c'était quand même une étape importante. Les premières photos avec cet appareil : des photos de voyage, puisque j'étais en voyage - en l'occurrence, des photos d'Osaka. Les deux premières, l'une dans la rue où j'avais fait mon achat, l'autre un peu plus loin, en allant vers la tour d'Osaka, je vous les ai déjà montré, il y a quelque temps il est vrai. Les suivantes étaient prise du haut de la tour en question ; voici la troisième photo de ce premier rouleau.


Osaka à perte de vue, fin aôut 1998.

Mes rapports avec cet appareil n'ont pas été sans déception, à vrai dire. Autant j'avais été satisfait des images que j'avais ramenées d'Afrique du Sud l'année précédente, prises avec le vénérable Spotmatic, autant les clichés du MZ-10 m'ont souvent déçu. À y réfléchir, trois raisons à ça :

  • Ne sachant pas vraiment ce que je faisais, j'ai eu tendance à faire confiance aux automatismes de l'appareil, d'où des compromis mi-chèvre, mi-chou entre vitesse et profondeur de champ ;
  • Les zooms vendus avec ne sont franchement pas terribles ; les zooms, de toute façon, c'est rarement génial, ou alors c'est hors de prix ;
  • Enfin, la concurrence du numérique n'avait pas encore commencé à faire le ménage dans le monde des labos : bien des développement (et des tirages) ont manifestement été faits « à l'eau de vaisselle », dans des minilabs dont les bains n'étaient pas changés aussi souvent qu'il aurait fallu.

À ces trois raisons techniques il faut en ajouter une quatrième : la médiocrité du photographe. Je pense avoir fait un tout petit peu de progrès depuis, mails il reste du chemin à faire !

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MZ-10, zoom SMC Pentax-F 100-300mm 1:4.5-5.6]

Aucun commentaire: