06 février 2007

Pénombre

Il était question de lumière dans l'entrée d'hier ; ce matin, il y en avait tellement peu dans le ciel de Paris que je me demandais si je n'avais pas les yeux aux trois-quart fermés. Ce qui aurait été d'une part plausible, vu que je suis à ramasser à la petite cuiller, et d'autre part gênant, puisque j'étais alors au volant.

E la nave va. Au boulot, toute l'équipe commence à être usée de fatigue. Demain, petits fours et tralalas : inauguration officielle du nouveau campus, ça c'est important, bien plus que l'état de fatigue des coupeurs de joints qui travaillent en coulisses. La priorité du jour n'était pas pour nous mais pour les services techniques : il fallait de toute urgence poser des bâches pour masquer à la vue des officiels les chiottes des ouvriers du chantier. Parce que le chantier est loin d'être terminé, mais il faut faire comme si... N'en parlons plus.


Le pont de la rue de l'aqueduc vu de la rue Lafayette, samedi 3 février 2007.

L'autre jour je parlais des aiguillages. La pièce clé d'un aiguillage, c'est la pointe de cœur - le point de rencontre entre le rail de droite de la voie de gauche et le rail de gauche de la voie de droite. Rails qui se croisent, évidemment, puisque le rail de gauche de la voie de droite va à la rencontre du rail de gauche de la voie de gauche, et idem pour les rails de droite. Je ne sais pas si vous me suivez.

La vitesse à laquelle peut être franchie un aiguillage dépend de l'angle que font les rails à la pointe de cœur ; pour que les trains aillent vite, cet angle doit être faible - et la pointe de cœur ressemble plutôt à une lame de couteau.

Je ne sais plus au juste pourquoi je voulais parler de ça. Si ça me revient, je vous en reparlerai.

Le Plume vous salue bien.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

More kisses? xxxxx