16 juin 2007

Grisaille

Un tercet anonyme conservé par les Grandes Chroniques de France (cité à la fin du tome 1 de l'Histoire de la France rurale) :

L'an mille trois cent quatorze et quatre
Sans vendanger et sans blé battre
A fait Dieux le chiez temps abattre.

Faut bien le dire : depuis le 7 mai dernier, la météo est carrément toute pourrie. Et je doute que ça s'arrange d'ici lundi, même si unne éclaircie relative n'est pas impossible... Bref : aujourd'hui, photo grise pour jour de grisaille.


Crépuscule à Pise, février 1994.

Sinon : fatigue. La journée d'hier n'était pourtant pas mauvaise, vu que j'avais réussi à faire la majeure partie de ce que je devais absolument faire avant-hier. Mais là, aujourd'hui, fini, plus rien dans les jambes, le coton complet. Et j'ai un mémoire à écrire, moi...

Et demain : bureau de vote. Youpi. J'aurais sans doute à faire parapher le registre à notre garde des sceaux qu'on a ces temps-ci. Ça me gêne moins que la perspective d'avoir à serrer la main de la mythomane complète qui représente l'UMP dans notre cinquième circonscription de Paris - celle-là même qui avait les honneurs du Canard pour les soutiens immaginaires qu'elle s'octroyait et pour l'annonce d'un meeting tout aussi imaginaire avec la garde des sceaux susdite...

Allez, c'est pas tout ça, mais demain matin, il fera tôt !

Le Plume vous salue bien.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Faut venir ici, à part aujourd'hui, ça a été soleil et canicule toute la semaine !

Anonyme a dit…

(au fait, c'est fait exprès d'enchaîner "En couleurs" par "grisaille" ?)

daieuxetdailleurs a dit…

Moi j'ai serré la main à la députée élue, et son jeune loup d'opposant proche de notre premier ministre n'a même pas mis les pieds dans le bureau de vote... qui l'a élu, comme d'hab, avec 73% des suffrages. Heureusement que certains quartiers compensent dans le sens inverse..