Étant passablement liquéfié ce soir, je vous présente tout naturellement une photo consacré à ce que les constructeurs nomment les fluides. C'est à dire, en particulier, mais pas exclusivement, ce que la physique nomme ainsi. Pas exclusivement, puisque l'on inclue en général là dedans l'électricité et, par proximité, les courants faibles - autre jolie désignation, qui inclut tous les circuits électriques sur lesquels on peut mettre le doigt sans bobo : téléphone, données informatiques, vidéo...
Étage technique du bâtiment Lamarck, juillet 2008.
Dans nombre d'immeubles modernes, les combles sont rebaptisés étage technique ; c'est à dire qu'il sont le lieu de résidence principal des fluides. Celui-ci a l'avantage d'être un vrai étage, pas comme dans le bâtiment voisin où le demi-étage correspondant est tellement rempli qu'on ne s'y déplace qu'en rampant, au mieux plié en deux. L'espace y est essentiellement occupé par les tuyaux. Eau chaude, eau froide sanitaire ou très froide de la climatisation ; air ventilé ou au contraire émanations douteuses venues des sorbonnes... On y trouve également des locaux électriques avec les câbles correspondant, et une baie de brassage pour les réseaux informatiques et téléphoniques, raison de mon passage sur les lieux - avec dans le fond de mon sac à malice un boîtier, équipé fort heureusement d'un film à l'aise dans les basses lumières. Surtout en le poussant à 800ISO depuis ses 400ISO théoriques.
Mais cependant : l'humain n'est ici que de passage ; seul signe de sa présence (si l'électricien de service n'a pas laissé traîner son jambon-beurre) : les petits panneaux réglementaires qui lui indique, d'une flèche sans ambiguïté, la sortie la plus proche.
Le Plume vous salue bien.
Boîtier Pentax ME Super, film Ilford HP5+ (poussé à 800ISO), objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.
Michel Redolfi, Immersion (1980).
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