09 décembre 2005

France-Angleterre

Allez, on va faire plus léger aujourd'hui, tout de même... Mais pas trop non plus, on n'est pas là pour rigoler.

France-Angleterre disé-je. Pas à propos de foot ; de rugby, à la rigueur, mais la saison est finie... Non : les trucs que je lis en histoire des techniques, des exposés, des documents d'archives m'amènent à réfléchir, ou plutôt révasser, sur le duo bizarre que forment ces deux pays depuis le XVIIIème siècle.


Roscoff : l'arrivée du ferry de Plymouth, été 2000.

Je ne vais pas résoudre le problème en trois coups de cuiller à pot ; je remarque juste qu'à partir de 1750 environ, l'élite française à les yeux rivés sur le modèle anglais. L'industrie anglaise remplace vers cette époque l'industrie allemande comme référence et, pendant tout le début du XIXème siècle, le corps des Mines se donne pour mission d'encourager les industriels français à suivre les méthodes anglaises. D'autres évidemment condamnent à tout va ces damnables innovations.

Ce dialogue continue, fait parfois d'envie, parfois de répulsion, tout au long des XIXème et XXème siècles. Aujourd'hui encore, alors qu'il devient difficile de trouver des gens qui par principe détestent les Allemands (à part peut-être des gens qui on de mauvais souvenirs de famille liés à l'Allemagne) - par contre, on trouve à la pelle des gens qui ont l'Angleterre et les Anglais en horreur. Ce qui prouve bien que notre relation à l'Angleterre est loin d'être neutre et dépassionnée, non ?

Le Plume vous salue bien.

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