15 décembre 2005

Les rues de Paris

Factoïde inutile du jour : si depuis le milieu de la rue Saint-Martin, au niveau du conservatoire des arts et métiers, vous regardez l'arche de la porte Saint-Martin, elle vous apparaîtra pourvue d'une rosace de verre dans son demi-cercle supérieur. Il s'agit de la verrière de la gare de l'Est, côté départs, pile dans l'axe et à la bonne hauteur - ce qui n'est sûrement pas le fruit du hasard.


Paris, rue Saint-Martin, printemps 1999.

Sinon, encore un colloque aujourd'hui, une journée d'étude sur les sources de l'histoire des mines, dans le cadre plutôt plaisant de l'hôtel de Soubise, siège des archives nationales. Toujours intéressant d'entendre parler des archivistes de leur fonds, on en apprend infiniment plus qu'à lire les inventaires. Une bonne journée, à la seule réserve qu'à l'issue de celle ci, je n'ai toujours pas compris s'il s'agissait de l'histoire des mines (industrie extractive) ou de l'histoire des Mines (le corps des ingénieurs du même nom). Intervention de ma part au court du débat visant à souligner que si les écrits des ingénieurs des mines sont une source de l'histoire industrielle, elle est une source à interpréter à la lumière de la politique industrielle que ledit corps se donne pour objectif de promouvoir... intervention tombée complètement à plat, je le crains, les éminents ingénieurs des mines présents prenant ça pour une attaque contre leur vénérable corps et le reste de la salle étant pressé d'aller boire un pot. Aucune importance : à l'occasion d'une des communications, j'ai localisé un fonds privé qui m'intéresse particulièrement et que j'irais consulter à la prochaine occasion ; rien que ça, ça valait la journée.

En plus, tous les étudiants du master d'histoire des techniques ayant été incités à venir, ça faisait une journée sympa avec les potes. J'aime bien, les journées sympas avec les potes.

À part ça, je suis de plus en plus à la bourre pour mon changement de routage de demain. On va tâcher de se tirer de ce merdier avec nos deux burnes. Comme on dit.

Le Plume vous salue bien.

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