13 janvier 2006

Un autre fleuve capital

Pour répondre à la demande populaire, après la Seine, Mesdames et Messieurs, le Tibre !


Le Tibre vu du château Saint-Ange, février 2001.

Pour être tout à fait franc et sans vouloir offenser les Romaines et Romains qui me lisent, le Tibre, pour être vénérable, n'en est pas pour autant un fleuve spectaculaire : presque à sec en été, il peut enfler modestement en hiver, mais ça ne devient pas pour autant l'Iennisseï franchissant les plaines sibériennes - plus proche de la Charente à Angoulême, tout compte fait.

Mais quoi, j'aime bien la Charente à Angoulême, et le Tibre donne aux quartiers qu'il longe un charme paisible, la paix de l'île tibérine, les détours du Trastevere, le grouillement bon enfant du campo di Marzio - qui reste, malgré tout le bien qu'on me dit du Trastevere, le quartier de Rome auquel je suis le plus attaché.

À gauche après le pont, la via panico, où nous étions logés, vous mène tranquillement vers le campo dei fiori ; en partant par là, on pourra aller prendre un Campari e soda du côté du cirque de Vespasien - piazza navona. Tiens, c'est une bonne idée ça. J'en prends bonne note.

Le Plume vous salue bien.

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