La révolution industrielle qui a fait le monde que nous connaissons, ce n'est pas celle des années 1730 à 1830, la machine à vapeur, le haut fourneau au coke et la naissance du prolétariat. C'est, beaucoup plus près de nous, celle qui voit l'arrivée de deux énergies nouvelles donnant à l'homme mécanisé une agilité à laquelle il ne s'attendait pas - les dérivés du pétrole et l'électricité.
Les souvenirs de celà : les vieilles centrales électriques comme celle de Philadelphie, structure massive au bord de la Delaware, par où arrivait le charbon, avec les taches de rouille qui marquent le temps - cette fée électricité n'est plus une jeune fée clochette qui virevolte devant les espoirs des hommes.
Philadelphie : la centrale électrique vue des berges du centre-ville, décembre 2006.
C'est ce monde industriel-là qui vieillit sous nos yeux, mort et enterré à Billancourt, poussiéreux dans les vallées alpines, rouillé à Detroit ou à Pittsburgh. Le monde d'une industrie que nous n'aimons plus, tout en consommant ses produits plus que jamais. Il nous faut du naturel, maintenant - comme si ça voulait dire quelque chose...
Le Plume vous salue bien.
3 commentaires:
Meuh non, toi, tu sais bien La Vérité. La véritable et seule révolution en ce monde, ce fut l'invention du four à réverbère. Tout le monde l'ignore, bien sûr, mais grâce à des gens comme toi, le Savoir va être plus largement diffusé
(j'avoue : je ne me souvenais plus du terme. je pensais bien à "four à lampadaire", mais ça sonnait bizarre, quand même...)
(et non, je n'ai rien bu d'autre que de l'eau avant d'écrire ce commentaire)
(par ailleurs, je m'excuse si ce comm apparait en plusieurs exemplaires : c'est pas moi, c'est blogger le vilain)
Pas politiquement correct: moi j'aime plus que tout ces sites industriels, commes la Loire et ses c...entrales!
sel: ah ouais le four à lampadaire c'est pas mal. Note qu'un historien qui a connu son heure de gloire avait confondu four à réverbère (pour la métallurgie) et feu à réverbère (pour les phares). Ceci dit, en fait, la seconde fusion, c'est typique de la première révolution industrielle. Si l'on peut utiliser cette expression.
m'dame: ouais, mais il y a plein de chateaux qui cachent les centrales. Tiens, chenonceaux, je te ficherai une centrale hydraulique là dessous, moi!
Enregistrer un commentaire