La Madame me faisait remarquer tout à l'heure que, la dernière fois que nous avions déménagé (il y a, hum, quelques années maintenant), c'était pour traverser la rue du Faubourg Saint-Denis, avec comme véhicule un diable emprunté au concierge. J'en profite pour remercier les participants à ce déménagement : certains me lisent, et la prescription décennale ne s'appliquent pas encore.
Ceci dit, traverser la rue, c'est encore trop compliqué : il faut faire changer la ligne téléphonique, envoyer des avis de changement d'adresse à tout le monde est son frère... Simplify, simplfy disait Henry Thoreau : cette fois-ci, nous déménageons au sein du même appartement. L'autre jour, c'était les chambres qui se déplaçaient ; cette fois-ci, c'est bien pire : ce sont les gourbis, les recoins, dressing et autre range-bordel. Sous le vil prétexte que, les nouveaux-nés ne le restant pas longtemps, il n'est pas forcément idiot de ranger perceuses et bouteilles d'acétone dans un local qui puisse être fermé.
coin coin : les canards du lac des Buttes-Chaumont, 14 septembre dernier.
(Un des recoins concernés était déjà en photo, floue mais ça vaut mieux, dans l'entrée d'avant-hier - je n'allais pas remettre ça. Alors, va pour les canards.)
Notons que, comme tout déménagement, le déménagement intérieur suppose une certaines mémoire de la manière dont les meubles sont arrivés là où ils sont. Que par exemple s'il avait fallu monter la penderie à l'intérieur du dressing/débarras/placard à balais, c'est qu'il était mathématiquement impossible de faire autrement. Impossibilité qui s'appliquait à l'identique pour la sortie...
Bref, ça nous a pris la journée. Et ça n'est pas fini.
Le Plume vous salue bien.
[boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Pro 800Z, objectif SMC Pentax 300mm f:4]
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