08 octobre 2008

Quadruple, ou point trop n'en faut

Tant qu'à utiliser un doubleur de focale, pourquoi pas deux doubleurs de focale ? Le résultat théorique, c'est un quadrupleur de focale...

Théorique, parce que comme on le voit ici, le résultat est plus curieux que satisfaisant. Manque de netteté, d'abord, parce que même sur un bon trépied, la combinaison d'un objectif 300mm plutôt lourd avec deux doubleurs, même si le doubleur Pentax est assez compact, ça fait un sacré ballant, sachant que l'objectif en question ne peut être monté directement sur le trépied. Du coup, éviter le flou de bougé est franchement délicat, même à 1/1000e de seconde. Et puis, un doubleur, ça pose de toute façon des problèmes de qualité d'image, alors deux... Les aberrations chromatiques (le fait que la lumière n'est pas déviée exactement de la même manière suivant la couleur) deviennent assez flagrantes, sous forme de liserés de couleur aux points de fort contraste...

Mais bon : on a la satisfaction de pouvoir photographier un bocal à cornichon à plusieurs dizaines de mètres. On s'amuse comme on peut !

Le Plume vous salue bien.

Une note à lire en écoutant : C.-P.-E. Bach, pièces pour horloge à flûtes Wq. 28 et 29, interprétées par André Isoir à l'orgue et Michel Giboureau au hautbois.

[boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Pro 800Z, objectif SMC Pentax 300mm f:4, doubleur Asahi Pentax Rear Converter K T6-2X et doubleur Foca HR7]

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