Une jolie lumière ce matin, une pellicule à terminer dans le réflex : après le poulet rôti dominical, promenade dans les rues de Paris. Descendu par le sentier, rue de Cléry puis rue d'Aboukir, place des victoires, presque vide comme souvent. La bibliothèque nationale de France est fermée, la banque du même nom aussi ; au bout de la rue Catinat ses grandes portes solennelles n'appellent pas la rêverie - tandis que l'impasse grillagée de la rue Radziwill chuchote quelque chose à propos de casse du siècle. Le dimanche, pas de raccourci malin par le passage des deux pavillons, mais qu'importe, le jardin du Palais-Royal n'est pas loin.
Dans un coin, une chorale ; sous les arcades il faudra s'arrêter à la vitrine du marchand de décorations et à celle du marchand de pipes. À moins de traverser en ligne droite, s'imprégner de la joie frisquette des jeux de ballon sous les maronniers sans feuilles.
Au centre du jardin, les jets d'eau de la fontaine dessinent un trèfle à quatre feuille d'eau libre entouré de glace. Près des colonnes de Buren, me fais prendre en photo par un quidam alors que je tente de photogaphier les sphères-miroirs avec le Pentax tout en continuant une conversation téléphonique de l'autre main - je n'allais tout de même pas raccrcocher au nez du paternel sous prétexte qu'un rayon de soleil montrait le bout de son nez ! N'ose pas demander au photographe de m'envoyer la photo par e-mail.
Plus loin, les guichets du Louvre ; la vaste cour, la pyramide ; l'arc parfait du guichet Sud sur fond de ciel bleu ; et puis la Seine, la Seine.
Pont des Arts, pont neuf et pont Saint-Michel ; la balise rouge et verte du Vert Galant, dont j'ai déja parlé.
Rive gauche, trainé devant les bouquinistes en face de l'Institut ; fini par acheter un traité technique du XIXème siècle qui m'attirait l'œil. Retour en métro, station Cité ; inadéquation habituelle de la fréquence des rames sur cette fichue ligne 4 - et l'on me dit qu'il faut encourrager l'usage des transports en commun. Bah, l'ouvrage de mon ingénieur des ponts et chaussée me fait passer le temps jusqu'à ce qu'une rame acceptable se présente et me ramène à ma porte.
Un dimanche après-midi dans la ville.
Le Plume vous salue bien.
4 commentaires:
Ne remets "plus" de photos comme ça, ça me rappelle "trop" que j'adore Paris! c'est bizarre: si, quand je suis à Paris je vois une photo de Toulouse, ça me fait pas du tout le meme effet... il doit y avoir un truc...
D'un autre côté, comme le dit la chanson:
"Tout ça n'vaut pas
un claire de lune à Maubeuge..."
;-)
Merci de cete petite promenade!
Dis donc, le Pentax et le portable, c'est compatible? ;-)
Le quartier du sentier est à découvrir ... un des rares quartiers du vieux paris qui n'a jamais été touché par aucune opération de réaménagement... haussman n'y a pas touché, et aucune opération de sauvegarde du genre de celle pour le marais n'a été faite ... la cour des miracles n'est pas si loin que ca ...
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