15 avril 2007

Au fond des bois

Autre réalisation humaine, plus discrète - et en moins bon état, il faut bien le dire : la maison en ruines du Cluzeau à Combiers (Charente). Celle qu'on voit tout au fond sur la photo de mardi dernier.


Le Cluzeau, commune de Combiers (Charente), 10 avril 2007.

Eh : j'ai récupéré mon dernier rouleau de photos argentiques hier ; comptez sur moi pour vous en infliger quelques. Toujours pas résolu les problèmes de scories que me posaient ce site mais, à la réflexion, il n'est pas impossible que les bouviers qui descendaient le minerai à la forge du bourg aient remonté des laitiers pour être concassés au bocard1. Mais d'un autre côté, certains fragments de laitier n'avaient pas l'air concassés du tout - il y reste même des inclusions de charbon de bois. Donc je ne suis pas plus avancé.

Dernier jour de vacances aujourd'hui. Fait quelques fiches d'après ma documentation ; promenade sur les Grands Boulevards pour profiter du soleil, comme dans la chanson ; acheté quelques bouquins : la réédition des planches de l'Encyclopédie sur la fabrication des canons, un bouquin intitulé Architecture et industrie, publié en 1983 par le centre Georges Pompidou, et un Guide des otaries, phoques et siréniens2. Je me demande comment j'ai fait pour vivre sans jusqu'ici, tiens.

Je suis donc maintenant parfaitement documenté pour hurler en cas d'embouteillage : « Mais avance, eh, dugong ! »

Le Plume vous salue bien.

1 Dispositif à roue hydraulique étudié pour concasser, justement. Cf. le modèle réduit exposé à Varaignes (Dordogne).

2 Ordre de mamifères aquatiques comprenant les dugongs et les lamentins. Pas de photos de ces bestioles dans mes archives, désolé.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai beau raler contre les vieux cailloux, j'aime bien les ruines. Surtout envahies, comme celles-là. C'est mon petit coté romantique-19e siècle...

Le Plume a dit…

De la belle ouvrage, en plus: la pièce principale était munie d'une grande cheminée en pierre de taille.

Note au passage que le séjour à Rome était un passage obligé des voyages de la jeunesse romantique. Il te reste maintenant à descendre le Rhin, ou quelque chose comme ça.