Qu'a-t-il vu, ce vent qui vient taper à nos fenêtres en ce dimanche d'automne ?
Pointe de Landrellec, Pleumeur-Bodou, 20 août 2009.
Réponse improvisée, en roue libre et en plein vent : il a vu
Les digues de Horta que décorent les marins à l'escale
Les brumes du banc de Terre-Neuve
Les voleuses de sable du Cap-vert ou les gazons d'Islande
Des poissons-lunes et des requins-baleines
Des pétrels fulmars et des océanites tempête
Un bateau ivre et ses cohortes
Un pianiste en kimono de soie dans une villa de Sainte-Addresse
Des trains bleu-gris lancés à pleine vitesse
Des petits pots de myrtille et des jouets de couleur, derrière des vitres doubles où la pluie tape.
C'est dimanche ; on reste au chaud ; l'esprit peut aller se promener.
Le Plume vous salue bien.
Boîtier Pentax MX, film Fuji Pro400H, objectif 135mm f:3.5.
Claude Debussy, Préludes, livre 1, n°7 : ce qu'a vu le vent d'ouest (composé vers 1910).
3 commentaires:
Et est-ce qu'il a vu le bleurtchi de bébé aux myrtilles? Moins poétique... :-)
Oui, Madame Plume, néanmoins monsieur Plume dessine bien votre petit monde Je ne l'envie point mais le contemple avec la tendresse de l'analogie (et la distance de Debussy)
m'dame: difficile à louper, d'un autre côté, le bleurtchi rose...
flivo: du coup, Debussy ne risque pas l'éclaboussure à la myrtille!
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