18 décembre 2006

¡ Qué calor !

Mon gros problème cet après-midi, c'était de supporter la chaleur. Je m'étais débrouillé pour me mettre dans un léger courant d'air ; mon collègue, qui n'avait pu trouver de solution équivalente, a fini par renoncer, suant à grosses gouttes et complètement assomé par la température ambiante. Pas si facile, de travailler sous les tropiques !


Red Rock Canyon, Nevada, août 2004.

Non, non, je n'étais pas parti en douce m'installer dans le désert mojave - j'étais à Paris, dans le XIIIe arrondisement. Seulement voilà : dans notre nouveau bâtiment, où les chercheurs commencent à se faire nombreux, la climatisation n'a pu être mise en service, l'installation livrée avec le bâtiment ayant quelques défauts qui demandent impérativement à être corrigés avant usage. En cette saison, ce n'est pas très grave, sauf dans un local : celui qui concentre le cœur du réseau informatique et téléphonique. Lequel local se trouve comme à l'accoutumée en sous-sol, donc sans aération extérieure possible, et concentre des équipements dégageant ensemble quelques milliers de watts... Du coup, quand on est sur place et qu'on ouvre la porte, on arrive à faire baisser la température à une trentaine de degrés ; par contre, dès qu'on referme, la température se stabilise en quelques heures à 42°C.

Et bien sûr, à défaut de bureaux, c'est dans ce local que nous nous installons pour traiter les problèmes des arrivants au fur et à mesure qu'ils se présentent. Sauf quand il faut monter dans les étages, où le chauffage se met timidement en marche, 17-18°C grand maximum. La fête, quoi ! ¡ Ay caramba !

Le Plume vous salue bien.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ou il fait trop chaud, ou il fait trop froid, jamais content, quoi ! (les mauvaises langues ajouteraient "comme une femme")

Anonyme a dit…

Je supporte 42° dans le désert mais ailleurs je fonds et 18° dans un bureau ça me semble short, tu vas finir par attraper une pneumonie..

Le Plume a dit…

sel: un beau jour du cénozoïque, quelque part dans le Rift africain, un primate a pensé: "c'est vraiment la galère, de se trimballer à quatre pattes dans la savane". C'est ainsi que les ennuis ont commencé!

heure bleue: j'y travaille!