La demande de mutation officielle est maintenant en route ; l'usage dans nos métiers veut en effet que l'on s'assure de l'accord des établissements de départ et d'arrivée avant de lancer la procédure. Voilà donc qui est fait.
Passé du coup sur mon futur lieu de travail, que je connais fort bien pour y avoir travaillé naguère. Le bâtiment lui-même, une annexe de Censier, avait un look de piscine des années 70 en mal de rénovation : il est maintenant enfermé dans des filets comme un dauphin piégé dans une madrague. Pas sûr que ce soit une amélioration, pas sûr non plus du contraire.
Centre Bièvre, cet après-midi.
Ce qui est sûr toutefois, c'est les premiers contacts très positifs avec les futurs collègues que je ne connaissais pas encore, et les retrouvailles chaleureuses avec les anciens. Cette affaire se présente plutôt bien.
Sinon, dans le courrier du jour : un clavier musical USB bon marché pour travailler mon solfège (on a les perversions que l'on peut) et le premier enregistrement publié des dernières œuvres de Steve Reich, Double Sextet et 2×5. Dans les deux cas les formations jouent deux fois : un premier enregistrement, puis un deuxième enregistrement sur fond du premier. Reich précise que ça peut très bien se jouer en une fois avec un effectif complet (douze ou dix musicien, avec des instruments classiques dans le premier cas, rock dans le second) mais le procédé donne des effets de mise en place intéressants. Et c'est un truc de cinglé, bien entendu.
Le Plume vous salue bien.
Boîtier numérique Pentax K-x
Steve Reich, 2×5, par l'ensemble Bang on a Can, CD Nonesuch 2010.