30 septembre 2010

Vêlage

Au fait : les poules pondent, mais les glaciers vêlent.


Glacier Eqip Sermia, Groenland, août 1993.

Langues de glace qui s'étirent depuis la calotte glaciaire, ils postillonnent des icebergs dans les fjords. Les fjords norvégiens d'aujourd'hui, il faut les imaginer remplis par les glaciers qui naguère ont taillé leurs falaises ; et sur leurs eaux, des icebergs dérivant lentement au gré du vent.

Le Plume vous salue bien.

29 septembre 2010

Nord (un peu plus)

À la demande d'une sculpteuse de l'éphémère, je vous présente un objet nordique, éphémère (relativement) et tridimensionnel (et pas qu'un peu).


Ilulissat Isfjord, Groenland, août 1993.

Au fait, pourquoi ces figures de marche d'escalier inversées ? C'est qu'un iceberg fond d'avantage par sa partie immergée, au contact de l'eau salée, que par le haut, même sous le soleil du mois d'août groenlandais. Il y a donc une marge qui se forme au niveau de la ligne de flottaison, puisque la glace recule d'avantage juste en dessous que juste au dessus.

Par contre, ce qui arrive en haut de l'iceberg, c'est que des blocs de glace plus ou moins gros se détachent et tombent à l'eau pour faire leur vie de petits icebergs (les bergibits, qu'on appelle ça). À ces moment là, l'iceberg d'origine remonte d'un cran, en fonction du poids qu'il a perdu. Et on se retrouve donc avec une nouvelle ligne de flottaison en dessous de la précédente. Et ainsi de suite.

Évidemment il ne vaut mieux pas être juste en dessous lorsque que ça se casse la figure...

Le Plume vous salue bien.

Appareil jetable Konica.

Olivier Messiaen, couleurs de la cité céleste (1964).

28 septembre 2010

Lumière du Nord

Exploration de photos moins anciennes que celle d'hier : Copenhague, été 2007. J'ai beau faire, les lumières de l'Europe du Nord sont mes préférées.


Sankt Nikolaj Kirke vu de Højbro Plads, Copenhague, 15 août 2007.

Ego-boosting (mais à Paris) : aller trainer dans les couloirs de mon futur employeur, qui est aussi mon ex-employeur d'il y a huit ans, pour s'entendre dire, il parait que tu reviens, quelle bonne nouvelle. On a beau dire, ça fait du bien.

Le Plume vous salue bien.

Appareil numérique compact Canon Ixus 400.

Steve Reich, Double Sextet, par l'ensemble « eighth blackbird », CD Nonesuch, sept. 2010.

27 septembre 2010

Boîte à photo

La fatigue aidant, les entrées de ce weblog s'espacent. Mais la fatigue aidant, de vieilles images peuvent remonter à la surface, négatifs oubliés dans une boîte à biscuits, souvenirs de premiers clics...


Pointe du Château, Perros-Guirec, été 1981 (?)

Je n'arrive pas à dater précisément ce rouleau de photos. La plupart sont de moi, ça, j'en suis sûr - je me rappelle les avoir prises. Mais quand ? Il y a longtemps, en tout cas. Des grandes vacances, quelque part vers le début des années 1980...

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Asahi Pentax Spotmatic SP500, objectif SMC Takumar 135mm f:3.5.

Fleetwood Mac, Don't Stop.

23 septembre 2010

Bouchons

Comment rentrer sans encombre de la Butte aux Cailles vers le faubourg Saint-Denis lorsque sont bloqués Bastille, place d'Italie, Denfert et tout ce qui est entre ? J'aimerai bien le savoir ; peut-être bien qu'on ne peut pas, même en scooter.

Amprès bien des efforts j'ai fini par m'extirper et rejoindre Montparnasse ; à partir de là, pas de problème.


Du côté de la rue du Moulin des Prés, Paris 13e, en juin dernier.

Vous me direz : j'aurais mieux fait d'y aller, à la manif. Mais j'avais promis un coup de main à quelqu'un qui en avait besoin urgemment, et j'ai tendance (à tort peut-être) à donner la priorité aux engagements que j'ai pris par rapport à des gens que je connsais sur l'engagement politique.

Sinon, nouvelles du front : la varicelle a pointé ses pustules dans nos contrées...

Le Plume vous salue bien.

22 septembre 2010

Mutant

La demande de mutation officielle est maintenant en route ; l'usage dans nos métiers veut en effet que l'on s'assure de l'accord des établissements de départ et d'arrivée avant de lancer la procédure. Voilà donc qui est fait.

Passé du coup sur mon futur lieu de travail, que je connais fort bien pour y avoir travaillé naguère. Le bâtiment lui-même, une annexe de Censier, avait un look de piscine des années 70 en mal de rénovation : il est maintenant enfermé dans des filets comme un dauphin piégé dans une madrague. Pas sûr que ce soit une amélioration, pas sûr non plus du contraire.


Centre Bièvre, cet après-midi.

Ce qui est sûr toutefois, c'est les premiers contacts très positifs avec les futurs collègues que je ne connaissais pas encore, et les retrouvailles chaleureuses avec les anciens. Cette affaire se présente plutôt bien.

Sinon, dans le courrier du jour : un clavier musical USB bon marché pour travailler mon solfège (on a les perversions que l'on peut) et le premier enregistrement publié des dernières œuvres de Steve Reich, Double Sextet et 2×5. Dans les deux cas les formations jouent deux fois : un premier enregistrement, puis un deuxième enregistrement sur fond du premier. Reich précise que ça peut très bien se jouer en une fois avec un effectif complet (douze ou dix musicien, avec des instruments classiques dans le premier cas, rock dans le second) mais le procédé donne des effets de mise en place intéressants. Et c'est un truc de cinglé, bien entendu.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-x

Steve Reich, 2×5, par l'ensemble Bang on a Can, CD Nonesuch 2010.

21 septembre 2010

Transition

Et voilà : je vais changer de boulot, ou plutôt faire le même boulot dans une autre université. Université où je travaillais d'ailleurs avant de rejoindre celle qui m'emploie actuellement, ce qui fait de cette mutation une sorte d'aller-et-retour. J'y gagnerai de sortir d'une situation qui devenait peu confortable, et d'avantage d'autonomie dans mes choix techniques. Probablement plus de travail, aussi.


Du côté du quai de Valmy dimanche soir.

Et puis : qui donc avait annoncé la mort de l'écrit ? Dans le métro que j'avais dû consentir à prendre lundi soir, mon voisin écrivait sur son téléphone un long message (affiché en gros caractères, ce qui me permettait de le lire) dans un curieux mélange de SMS et de haute littérature, quelque chose comme (j'aurais dû noter) : « ceke je regrette profondement C le caractere secondaire 2 mon traitement ». J'en aurais oublié de lire Le rose et le vert, tiens.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-A 50mm f:2.

20 septembre 2010

Des lettres et des mots

J'ai fini de lire le bouquin de Robert Bober que j'avais acheté jeudi. Un peu décevant dans sa deuxième moitié mais pas mal tout de même ; un peu trop de bins sentiments pour faire de la bonne littérature, mais on ne lui en voudra pas pour ça.

À l'ancien couvent des Récollets et au square Villemin voisin se tenait une sirte de forum des associations sur laquelle je suis tombé par hasard en tentant de retrouver les deux autres tiers de ma petite famille, qui se prélassaient alors à l'autre bout du Faubourg Saint-Martin - ce que j'ignorais. La manifestation ne m'intéressait pas franchement ; mais j'ai pris quelques photos d'une installation à base de celluloïd coloré qu'on était en train de décrocher d'un platane, à proximité d'un édifice de carton et de papier baptisé arbre à mots.


Ancien couvent des Récollets, en fin de journée.

Un peu plus tôt, à peine réveillé de sa sieste, le petit bonhomme exige de jouer avec ses légos, assemble à toute vitesse une tour d'une cinquantaine de centimètres de haut puis déclare : « je construis un robot, moi ! »

Les mots comme ça, ce sont ceux que je préfère.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-A 50mm f:2.

Leoš Janáček, quatuor à cordes n° 2 Lettres intimes (1928), 3 : moderato.

18 septembre 2010

Rituels

Si l'on demande au petit bonhomme de choisir sa promenade, le choix est vite fait : « À la gare ! Regarder les trains ! » Et pourquoi pas, après tout ? Nous avons donc vu partir le 18h24 pour Zürich et le 18h35 pour Saint-Dizier. Pour les suivants, nous étions trop occupés à profiter de ce que la gare de l'Est s'est transformée en zone commerciale à l'occasion de sa rénovation ; juste le temps de regarder arriver le 19h00 de Bar-le-Duc (« Lui il s'appelle Tégévé ») avant de redescendre en direction du petit dîner.


Les voies de la gare de l'Est vues du pont de la rue La Fayette, Paris 10e, 12 septembre 2010.

Ce matin passage à la synagogue pour Yom Kippour. Être assis comme ça au milieu des châles brodés pendant qu'on accomplissait un rite auquel je ne comprends pratiquement rien, eh bien : j'ai adoré ça. Avec en prime les regards luisants du petit bout de chou quand il me faisait coucou au travers de la balustrade du premier étage.

Le Plume vous salue bien.

16 septembre 2010

D'une page à l'autre

Côté lecture, je passe temporairement du dix-neuvième siècle au vingt-et-unième : tombé cet après-midi à la librairie du Temple (ou « librairie du Pletzl ») où j'étais passé pour autre un chose un livre qui m'avait attiré l'œil il y a quelques jours, On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux, de Robert Bober. Chose rare, j'ai commencé à le lire tout de suite. Le rose et le vert attendra bien un peu.

Mon seul handicap pour lire ce bouquin, c'est que c'est le roman d'un cinéphile, et même d'un cinéaste, alors que je suis cinénul. Bon, au moins, je vais m'instruire.


Un tournage rue du Faubourg Saint-Denis, automne 2008.

Côté boulot, l'hypothèse de changer de crèmerie se précise. Il s'agirait plus exactement de retourner à l'établissement où j'étais précédemment, c'est à dire il y a déjà huit ans. Entre temps, ils ont eu le temps de refaire les bureaux : tout va bien !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier miniature Pentax Auto 110, film Kodacolor 400 (format 110).

15 septembre 2010

Dix-neuvième siècle

Nous voilà bien : je lis du Stendhal en écoutant Schumann. Serais-je frappé de cuistrerie au dernier stade ? Moi qui me disais fermé au roman, si ce n'est un bon polar, et aussi peu schumannien que possible.

Mais d'un autre côté, ces bouquins sont à notre disposition, cette musique aussi, pourquoi s'en priver ? Et puis de Stendhal j'aime la cruauté : la narration et les personnage ne sont que les prétextes à la composition, et tant pis pour le lecteur. De la prose avec des épines...


Square Villemin, 5 septembre 2010.

Et puis, avec mes histoires de crèches voyageuses, je retrouve des trajets en métro ; il faut bien que j'ai quelque chose à lire !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

Robert Schumann, Trois Phantasiestücke pour clarinette et piano, op. 73.

14 septembre 2010

De l'Est

Je parlais dimanche de la passion des trains qui a saisi le petit bonhomme ; il faut avouer que ça ne doit pas grand chose au hasard : pour cause de travaux dans la crèche du secteur, il fréquente en ce moment une crèche plus éloignée située à deux pas des voies de la gare de l'Est. Il longe donc, à chaque jour de crèche, la gare en question et ses quais...


Gare de l'Est, 14 septembre 2008.

Forcément, une poussette poussée à vive allure par un parent pressé, ça ne vaut pas la tranquile promenade dominicale. Mais quand même, il y a toujours moyen de voir au moins partir un train !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Pro800Z, objectif 300mm f:4.

Edouard Lalo, Concerto pour violoncelle en ré mineur, III : introduction - andante, allegro vivace.

13 septembre 2010

Qu'il pleuve ou qu'il vente...

Ayant vu la photo de l'olivier domestique que j'avais prise samedi, une lectrice attentive qui connait fort bien ledit végétal m'a fait remarquer que j'avais en stock de jolies photos de l'olivier baigné non par le soleil francilien mais par une pluie battante. Et elle avait raison, bien entendu.


L'olivier sous un juillet pluvieux, 3 juillet 2010.

Je parlais hier de musique minimaliste ; le terme n'est pas très bon mais il est commode. J'aime mieux que laquo;musqieu répétitive », même si la répétition d'un motif est l'un des principaux outils qu'utilise cette musique pour jouer avec le cours du temps. Laissons tomber les définitions ; mieux vaut écouter. J'avais parlé de Steve Reich hier ; cependant, le grand nom de cette musique, ça reste Philip Glass. Son premier opéra/ballet, Einstein on the Beach, dans les années 70, avait amené en pleine lumière cette musique jusque là plutôt confidentielle. Voilà. Il n'y a qu'à écouter.

Le Plume vous salue bien.

Philip Glass, Einstein on the Beach, acte 3, scène 1 : « In a prematurely air-conditioned supermarket ». Deux morceaux en un, en fait, avec une introduction instrumentale suivie (à 2'22) d'une partie vocale, se concluant par un retour à des éléments de scènes antérieures (10'45).

12 septembre 2010

Voyage (presque) immobile

Une vieille blague, attribuée à Alphonse Allais je crois :

- Quelle est la différence entre un train et une gare ?
- ?...
- La gare demeure mais ne se rend point.

Quand on a la chance d'avoir avec soi un petit bout de chou doté d'une insatiable curiosité, regarder les trains passer est une activité digne d'un lointain voyage. Une fois trouvé un point de vue depuis le pont de la rue Lafayette offrant un beau panorama sur les quais de la gare de l'Est, il n'était plus question de bouger jusqu'à ce qu'il soit largement l'heure du dîner.


Gare de l'Est vue de la rue Lafayette en fin d'après-midi.

Les ICE allemands qui se dandinent avant le départ pour tester le système de pendulation ; les bonnes vieilles CC72000 repeintes en violet, pour faire plus «, vert » semble-t-il (mais ce sont toujours les plus puissantes des locomotives diesel en service commercial) ; des TGV de plusieurs générations ; de nouvelles rames banlieue aux couleurs éclatantes... À vrai dire, c'était une activité qui convenait tout autant au papa qu'au fiston.

Côté musique : j'ai commandé le dernier opus d'un des maîtres du minimalisme, Steve Reich. Les premières commandes bénéficiaient, en plus du CD, d'une partition dédicacée et des fichiers MP3 correspondant à l'album. Difficile de résister. Disque et partition sont partis de New York il y a quelques jours, et je devrais avoir les MP3 le jour de la sortie officielle de l'album, mardi prochain. En attendant, je peux toujours réécouter Desert Music, ou encore, puisqu'on est sur des thèmes ferroviaires, Different Trains..

Le Plume vous salue bien.

Steve Reich, Different Trains, III. America - After the War.

11 septembre 2010

Olivier

On m'a réclamé une photo de l'olivier qui trône à la fenêtre de notre salon ; j'ai donc profité du rayon de soleil quotidien pour le mitrailler de photos depuis des points de vue et avec des objectifs multiples et variés. Le voici, partiellement du moins vu qu'il ne doit pas faire loin de deux mètres de haut.


Midi à nos fenêtre...

Il faut l'avouer : nous n'avons guère l'usage de la vingtaine d'olives produites chaque années. Mais ça améliore nettement notre petit paysage.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 100mm f:2.8.

09 septembre 2010

Vigne vierge

(Sans paroles, mais en couleur et en lumière.)


Un balcon francilien ce matin.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7.

Gabriel Fauré, quatuor à cordes en mi mineur op. 121, par le quatuor Ebène (CD Virgin Classic, 2008) : 2, andante.

08 septembre 2010

5771

Chana Tova ! Une bonne année 5771 à tous mes lecteurs.


Carillon, Grands Moulins de Paris, mars 2008.

Le Plume vous salue bien.

06 septembre 2010

Au milieu des marées

Avec la semaine de travail qui reprend sur les chapeaux de roues et quantité d'autres désagréments, il faut plus que jamais penser aux lieux qui comptent. Et dans cette catégorie j'ai un lieu qui n'en ai pas un, ni achetable ni vendable, ni de la terre ni de la mer : le vaste estran de la baie de Perros, dans ses parties sableuses, avec ses bosses et ses trous miniatures qui en font un tissus serré d'immergé et d'émergé.


Louannec, 16 août 2010.

Aux grandes marées cet espace est fort fréquenté : la pêche à pied est une institution locale, au point que les entreprises et les administrations tournent au ralenti lorsque les coefficients dépassent 100. Et les pêcheurs traversent sans guère y prêter d'attention cette partie de l'estran, trop fréquemment accessible pour mériter l'intérêt des chasseurs de coquillages.

Moi j'aime m'y promener quand il n'y a personne, le haut de la plage lointain déjà, mais la mer libre pas plus proche. Quelques mouettes, peut-être un courlis ou une aigrette ; du vide, en fait.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

Zoltan Kodaly, sonatine pour violoncelle et piano.

05 septembre 2010

Dixième

Le week-end, c'est promenades dans le dixième arrondissement, et parfois jusque dans le neuvième, voire le deuxième. C'est regarder tourner le pont de la rue de Lancry par dessus la poussette (« tournez manège ! ») ; c'est regarder un petit bonhomme courir sur les bosses de l'espace de jeux du jardin public.


Pont de la rue de Lancry vers midi aujourd'hui.

C'est aussi se vautrer sur le parquet pour jouer au legos, ou sur le lit pour d'improbables jeux de rodéos inventés par le petit protagoniste...

Sinon, j'ai beau écouter plein d'autres trucs, j'ai la sonate pour violon de César Franck qui tourne dans la tête. Il paraît que c'est une sonate cyclique, donc je suppose que c'est normal qu'elle tourne.

Le Plume vous salue bien.

César Franck, sonate pour violon et piano en la majeur, par Arthur Grumiaux (violon) et Gyorgy Sebok (piano).

03 septembre 2010

Effets spéciaux

Je savais bien que je n'étais pas tiré d'affaire avec mon UFR d'odonto. J'y ai passé la fin de l'après-midi, à démonter et remonter des équipements, tirer des câbles et déplacer des armoires techniques - cinq étages en dessous de la photo précédente.

J'ai pris quelques photos pour montrer aux collègues où j'en étais de l'opération. Mais voilà : le Canon Ixus 400 a un pied dans la tombe et, de temps en temps, on capteur ferraille complètement. D'où quelques effets très spéciaux.


Dans les sous-sols du site Garancière tout à l'heure.

Lundi ou mardi, j'y retourne, terminer le travail - ce qui implique de désosser un coffret technique en tôle, de déplacer avec des précautions d'orfèvre un coffret contenant l'arrivée d'une fibre optique, dévoyer une alimentation 220v et quelques autres trucs du même tonneau. Et je tâcherai d'amener l'autre appareil photo, en espérant qu'il n'ait pas le capteur poussiéreux.

Le Plume vous salue bien.

Appareil numérique compact Canon Ixus 400.

Propellerheads, « Take California », extrait de l'abum Decksanddrumsandrockandroll (1998).

01 septembre 2010

E pericoloso sporgersi

Rappelez-vous : avant les TGV et trains Corail climatisés, on trouvait aux fenêtres des trains cette pierre de Rosette ferroviaire :

E pericoloso sporgersi
Nicht hinauslehnen
Do not lean out of window
Ne pas se pencher au dehors

Le tout sur une petite plaque émaillée, accompagnée si mes souvenirs sont bons de divers pictogrammes sur l'interdiction additionnelle de jeter des objets par la fenêtre. Ce qui est fascinant, au passage, c'est que pour donner la même consigne dans quatre langues finalement relativement proches (il n'y a pas là dedans de Telugu, de Tswana ou d'Algonquin) on utilise quatre phrases que tout sépare, syntaxiquement comme sémantiquement. Voilà qui nous apprend sûrement quelque chose sur quelque chose, mais allez savoir quoi.


UFR d'odontologie, mardi 31 août.

À propos de fenêtres, donc : en se penchant par celles du quatrième étage de l'UFR d'odontologie, rue Garancière, on a une vue imprenable sur les immeuble copur-chics (comme disait ma grand-mère) et légèrement soporifiques du quartier Saint-Sulpice. En regardant vers l'intérieur, par contre, on tombe sur le foutoir des travaux en cours, lesquels vont me donner du fil à retordre dans les jours qui viennent.

Mais pas aujourd'hui : nécessité faisant loi, j'étais contraint et forcé de prendre un jour de congé et de le passer avec mon charmant bambin à jouer aux legos et à se promener avec lui sous le soleil de septembre.

Le Plume vous salue bien.

Appareil numérique compact Canon Ixus 400.