31 mai 2008

Paris Nord-Est

La Madame partait pour la journée du côté de chez les Belges, à Gand pour être précis ; après l'avoir amené à la gare, je suis parti me promener dans la même direction, mais un peu moins loin ; petit tour d'abord le long des voies ferrées de la gare de l'Est, du côté de la rue Riquet et de la rue d'Aubervilliers.


Le poste électrique et les voies, vus à travers les palissades du square de la rue d'Aubervilliers, au coin du pont de la rue Riquet.

Pris quelques photos - j'avais avec moi le YashicaMat et le Pentax ME Super. Verdict lundi, quand je récupèrerai mes péloches au labo ; j'espère qu'il y en aura quelques unes de sympa.

Ensuite, par la rue Pajol et la rue Tzara, petite sortie hors les murs : Aubervilliers, la banlieue industrielle par excellence, au point qu'on peut faire du chemin entre entrepôts et ateliers de prêt-à-porter sans trouver quelque chose qui ressemble à une ville. Pas localisé l'emplacement du peut-être futur campus de sciences humaines ; croisé quelques représentants de l'espèce du même nom, mais pas tant que ça.

Promenade le long du canal ; photos encore. Et retour.

Le Plume vous salue bien.

30 mai 2008

Fin de semaine

En régate, quand on se traîne alors qu'on pense avoir tous ses réglages de voile aux petits oignons, on dit qu'« on a choppé une algue » - coincée dans le saffran, la quille ou l'hélice et faisant office de frein à main. Cette semaine, j'avais clairement choppé une algue. Je ne vois que ça, comme explication.


Université Paris-Diderot, bâtiment Buffon, 3 avril 2008.

Finie, la semaine. Sur une inauguration de bibliothèque, en plus, ce qui est toujours une bonne idée - la bibliothèque Jacques Seebacher, consacrée à la littérature française du XIXe siècle.

Dans la foule, j'ai immédiatement repéré un boîtier reflex des années 70, que j'ai pris de loin pour un Pentax MX mais qui était en fait un Olympus OM-1. Pas mal non plus. Discuté avec son propriétaire, le photographe Pierre Le Gall, ainsi que son épouse. Des ressortissants du Trégor finistérien, déjà, pour commencer. Super sympas. Rien que ça, ça aurait suffit à racheter la semaine.

Le Plume vous salue bien.

[Pentax ME Super, film Fuji Reala 100, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7]

29 mai 2008

Ne parlons pas...

Ne parlons pas des fibres optiques coupées à Jussieu, dans une zone de chantier, qui sèment une pagaille monstrueuse sur le campus et empêchent des dizaines de collègues de travailler.

Ne parlons pas, sujet beaucoup plus grave, de la flicaille avinée qui tente de transformer mon quartier en O.K. Corral. Ni des gamins qu'ils ont bouzillés avec l'arme que leur fournit le contribuable.

Ne parlons pas. Écoutons plutôt la mer.


Louannec, cale de Pen en Hent Nevez, 6 mai 2008.

Quand on aura bien écouté, on pourra aller ramasser des vers de vase, pour la pêche à la ligne. Enfin, vous pouvez y aller, je vous regarde : jamais été un grand pêcheur, moi. En tout cas avec le circonflexe.

Le Plume vous salue bien.

[Photo prise avec... mon nouveau téléphone portable, un LG Chocolate. Après tout, c'est un appareil photo comme un autre.]

28 mai 2008

Humanités

Pendant ce temps, les travaux continuent du côté de la ZAC Rive Gauche. Et je continue à les prendre en photo. Si un jour je devais faire une expo de photos, ce serait sans doute autour du thème des chantiers de construction, ces travaux titanesques, et tout simplement humains pourtant.


Chantier de la bretelle ferroviaire de la rue Einstein, 8 janvier 2008.

Et quand ce sera fini, il y en aura d'autres : quand mon employeur principal aura fini de s'installer, mon autre université et employeur secondaire aura des travaux en cours à l'autre bout de Paris, du côté de la porte de La Chapelle... Je vous en reparlerai.

Le Plume vous salue bien.

[Pentax ME Super, film Fuji Reala 100, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4]

27 mai 2008

Musical

Et cependant que le tonnerre gronde, je poursuis mes explorations musicales, en suivant toujours la même méthode qui est de n'en n'avoir aucune. Fouiller dans les bacs, et si un disque m'attire l'œil, le prendre. Les marchands de disques d'occasion des environs de Jussieu sont un bon coin pour ça. En plus, ça permet de se réconforter après quelques galères à parcourir le campus d'un bout à l'autre sous la pluie battante pour régler quelque problème de réseau...


La Villette un jour de beau temps (ça existe donc, le beau temps !), février 2008.

Mes choix du jour, sans la moindre cohérence comme il se doit :

- Brahms, sonate pour deux pianos en fa mineur opus 34 bis et variations sur un thème de Robert Schumann en mi bémol majeur opus 23, par Claire désert et Emmanuel Strosser, choisi notamment parce qu'une des pianistes est la fille de l'ancienne documentaliste de mon lycée - ce qui me semble un argument musical imparable ;

- Béla Bartók, Musique pour cordes, percussions et Celesta, Divertimento et autres œuvres, par un orchestre de chambre finlandais (le Tapiola Sinfonietta) dirigé par un chef français (Jean-Jacques Kantorow) - parce que j'avais vu jouer l'autre jour sur Mezzo le quatuor pour deux pianos et percussions, alors, pourquoi pas ?

Sans la moindre cohérence, dis-je : pas si sûr. Pas le même siècle, pas les mêmes instruments, pas le même style, mais parfois une similitude dans la démarche, dans les variations d'intensité, et même à l'occasion des phrasés musicaux communs. Cinquante ans plus tard, Brahms aurait-il fait du Bartók ?

Sachant que Schumann disait avoir écrit sous la dictée des mânes de Schubert et de Mendelssohn le thème qui forme la base des variations sus-mentionnées, je ne vois pas pourquoi on s'interdirait ce genre de questions. À la réserve près que Schumann a été interné peu après.

Le Plume vous salue bien.

Une note à lire en écoutant : Béla Bartók, Divertimento.

[Pentax ME Super, film Fuji Reala 100, objectif SMC Pentax-M 35mm f:2.8]

26 mai 2008

Memorial Day

Aujourd'hui, Memorial Day aux États-Unis : un jour du souvenir pour tous les soldats morts au combat.


Arlington National Cemetary, décembre 2005.

Il me semble qu'on peut, sans militarisme particulier (et j'en suis loin), être impressionné par le cimetière militaire d'Arlington, par exemple, et même avoir du respect pour ça.

En France, le peuple et l'armée ne se comprennent plus depuis longtemps - depuis l'« étrange défaite » de 1940, au moins ; peut-être même depuis l'impensable boucherie de 14-18. De là date, on le sait, l'anti-militarisme viscéral de la majeure partie du corps enseignant, ces instits qui dans les villages ont vu leurs anciens élèves partir pour ne pas revenir ou qui, mobilisés comme capitaines, envoyaient à leur supérieur la liste de leurs morts. C'était trop ; quelque chose s'est cassé qui n'a jamais été réparé.

L'expérience américaine est différente. Ce qui peut à l'occasion laisser la place au militarisme le plus sot, évidemment ; mais ce qui permet, aussi, et plus souvent, de considérer la force armée comme un bras de l'État, et de blâmer le cas échéant ceux qui s'en servent plutôt que le bras lui-même.

En plus, Memorial Day, ça fait un week-end prolongé !

Le Plume vous salue bien.

25 mai 2008

Lions baladeurs

J'avais déjà parlé des lions de La Villette : ils avaient été dessinés pour agrémenter une vaste fontaine publique à établir place du Château d'eau (aujourd'hui place de la République) dans le cadre des vastes programmes d'assainissement du Premier Empire. Contrairement aux apparences, ils ne sont pas en bronze mais en fonte, ce qui explique sans doute qu'ils aient survécus à la Seconde Guerre mondiale : la plupart des statues de bronze ont été refondues par l'occupant ; elles ont généralement été remplacées à la Libération par des répliques en ciment.

Ces sculptures, ainsi que des sculptures aujourd'hui disparues destinées à l'esplanade de l'Institut, ont donné du fil à retordre aux fondeurs ; les formes étaient complexes et il fallait que l'ensemble reste transportable... Ce sont les forges et fonderies du Creusot qui ont remporté la commande, ce qui tombait assez bien pour elles : l'usine, transplantation mal intégrée des techniques anglaises sur les mines de charbon bourguignonnes, s'était fait une spécialité de décevoir et d'aller d'échecs en demi-succès. On trouve donc les lions (et la charpente de la halle au blé, près de la rue du Louvre) en bonne place dans les mémoires des dirigeants du Creusot vantant les mérites de l'établissement...


La fontaine des lions à La Villette, février 2008.

Comment les lions ont ils migrés de République à La Villette ? Pas par le métro, c'est sûr. L'actuelle statue de la République est votée en 1879, inaugurée le 14 juillet 1883. Mais les lions étaient déjà partis depuis longtemps : l'un des mémoires susmentionnés parle en 1814 des « lions de l'avenue de Bondi », ce qui laisse à penser qu'ils avaient déjà rejoint leur emplacement définitif, dans un quartier où il ne devait pas y avoir grand chose sinon des parcs à bestiaux... En supposant que l'avenue de Bondy dont il est question ne soit pas bien à La Villette. Mais ça parait tout de même logique. Faudrait que je me renseigne.

Entre temps, les lions du Creusot (de facture certes un peu grossière, et surtout tous identiques pour simplifier la fabrication des modèles) avaient été remplacés par ceux que l'on voit aujourd'hui place Félix Éboué et que je contourne chaque soir en rentrant du boulot. Sans traîner histoire de ne pas avoir le feu rouge en débouchant sur la rue de Reuilly. Je n'ai guère de détails sur ces lions-là, ni sur leur déplacement. Affaire à suivre.

Le Plume vous salue bien.

[Pentax ME Super, film Fuji Reala 100, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7]

24 mai 2008

Brouillard

Un samedi avec du brouillard dans la tête...


Baie de Perros : La tourelle Roch'Hu dans la brume, 4 mai 2008.

Le Plume vous salue bien.

23 mai 2008

Fin de cours

Dernière séance de travaux dirigés ce midi - l'avantage de ces cours, c'est que je ne suis pas censé travailler : je dirige les travaux. Le retard du cours magistral qui précède mon intervention m'avait, pour une fois, permis de me sustenter avant le cours, ce qui évite de terminer la séance en étant à deux doigts de partir dans les vappes, ce qui est peu professoral....

Ça tombait bien : j'ai employé mes vingts dernières minutes à une péroraison finale pas piquée des hannetons qui s'achevait non pas par le « Au travail et en avant, par-dessus les ruines poussiéreuses ! » de Lucien Fèbvre, mais sur « C'est intéressant : un mot d'historien » de son collègue et ami Marc Bloch. Après tout, la salle où j'officiais porte son nom ; de toute façon, dans ma manière de faire de l'histoire, je crois pencher plutôt côté Marc Bloch que côté Lucien Fèbvre.

Et après : il y avait du soleil place de la Sorbonne. Cette vieille baderne d'Auguste Comte était encerclé par des photos de barricades, ça lui fera les pieds. Et les platanes sont plein de feuilles.


Place de la Sorbonne, 14h10.

Le reste de la journée était baigné par la musique des interfaces de routage, des délégations DNS et des serveurs DHCP. Passons. Quelques évasions, aussi, appareil photo en bandoulière : la lumière assez dure de l'après-midi appelait un filtre orange. Ça tombe bien, j'en ai un maintenant.

Les filtres, c'est un des grands avantages du noir et blanc. En été, il arrive parfois qu'une scène vous semble remarquablement contrastée, tout simplement parce que vous la regardez au travers de lunettes de soleil teintées. Sans lunettes, ou en photo, la lumière écrase tout. Avec une pellicule noir et blanc et une batterie de filtres, on peut jouer avec ça. On verra bien ce que ça donne !

Le plume vous salue bien.

22 mai 2008

Images de Paris

Reçu récemment un petit bouquin - un catalogue d'expo en fait : Beyond the Iconic, Contemporary Photographs of Paris, 1971-2003, par Guy Bennett et Béatrice Mousli (Santa Monica (CA), Angel City Press, 2007). L'exposition en question présentait au public américain des photos de Paris. Pas des photo des monuments et perspectives qui sont associées, pour ceux qui n'y vivent pas, au nom de Paris. En quelque sorte : tourner le dos à la tour Eiffel, et photographier Paris.


De part et d'autre de la rue Stanislas, 3 mars 2008.

Évidemment, c'est une démarche qui est un peu la mienne, c'est dire si je l'approuve. Un petit peu seulement parce que je ne suis pas entièrement certain d'avoir une démarche. Juste qu'il y a des photos que j'ai envie de prendre - alors je les prends. Et j'ai bien l'intention de continuer comme ça.

En tout cas, ce livre est un encouragement à continuer. À essayer de prendre non pas les bonnes photos, mais les photos que je veux. Et tant pis si ce que je veux change tout le temps : je ne suis pas en train de constituer une œuvre ; juste de faire ma petite collection d'images à moi.

Le Plume vous salue bien.

* tirées pour l'essentiel des collections du musée Carnavalet.

[boîtier Pentax MX, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4, film Fuji Neopan Acros 100]

21 mai 2008

Voies

« Lao Tseu l'a dit : il faut trouver la voie. » (Hergé, Tintin et le Lotus bleu).


Boulevard Poniatowski, 28 mars 2008.

L'humeur du moment irait assez bien avec les Gnossiennes de Satie. Mais pas moyen : j'ai les variations sur un thème de Paganini qui me trottent dans la tête !

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4, film Fuji Neopan Acros 100]

20 mai 2008

Manutention

À Jussieu de nouveau aujourd'hui : encore un réseau tout cassé - toujours les ça tiendra bien jusqu'au déménagement qui ne tiennent plus - et diverses activités annexes. Genre, récupérer des commutateurs Ethernet dans un couloir que nous avons vidé. Pas légers, les machins, une dizaine de kilos chacun. Le virtuel, qu'ils disaient. Informatique, un fort des halles, oui !


Jussieu, 28 mars 2008 : détail d'un échafaudage.

Ah, et aux Grands Moulins, pas mal de choses dans tous les sens aussi. Pas encore réussi à refaire les clés du scooter, moi, avec tout ça.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4, film Fuji Neopan Acros 100]

19 mai 2008

Entendre la mer

Journée pas mauvaise globalement (une journée qui se termine en écoutant entre amis un disques des Waterboys ne peut être entièrement mauvaise) mais crevante. Et je me serais bien passé de paumer les clés du scooter dès le matin, tiens. Ce qui ne serait pas arrivé su je n'avais pas été aussi en retard pour assister au conseil scientifique de ce matin, bien entendu, mais quoi - je suis pas du matin, moi !

Mais n'épiloguons pas. Et puis, avec la fatigue, pas besoin de coquillage : il suffit de fermer les yeux pour entendre la mer.


Grève de Louannec, 6 mai 2008.

Et voilà pour aujourd'hui.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Reala 100, objectif SMC Pentax-A 28mm f:2.8]

18 mai 2008

Construction

Pas grand chose de fait ce dimanche, sinon de continuer du rangement - rangement de photos, en particulier, en tirage, en négatif et sur photo.net. Du coup, j'ai envie de continuer mes photos de travaux sur les travaux et les chantiers...


Rue du Chevaleret, 8 avril 2008.

En attendant, premier conseil scientifique de Paris 1 demain matin. On va voir à quoi ça ressemble.

Le Plume vous salue bien.

[appareil Semflex Otomatic B, film Ilford HP5+ (format 120)]

17 mai 2008

Espace d'estran

Je ne suis pas entièrement sûr que ce soit un signe d'équilibre mental, mais un des lieux où je me sens le plus à ma place, c'est l'estran - l'espace couvert et découvert par les marrées. Et le spectacle de la marée montante vaguelette par vaguelette, mare par mare, vaut tous les films du festival de Canne. Où il n'y a pas de marée ou presque, de toute façon : fi donc !


Louannec, la grève, mardi 6 mai 2008.

Il est vrai que cet espace-ci, je le connais depuis toujours. La marée montante, j'ai tenté de la combattre avec des barrages de sable renforcés de galets (efficacité non démontrée, mais surexcitation enfantine garantie) ; le sable, j'y ai tracé des labyrinthes éphémères ; j'ai rêvassé sur les galets en jouant de la guitare. J'y ai même fait de grandes promenades à marée basse, le plus loin possible - remplissage de bottes probable au retour, surtout quand je lis les horaires de marées de travers. Je prie les lecteurs qui auraient été victimes d'une telle bévue d'accepter mes excuses les plus aquatiques.

Une chose est sure en tout cas : j'ai encore beaucoup à y faire, sur cette grève.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Reala 100, objectif SMC Pentax-A 28mm f:2.8]

16 mai 2008

Dans le gris

Fin de semaine dans le gris - réussi à rentrer en passant entre les gouttes, mais sans trop de marge. Un vendredi comme les autres : boulot, partir faire mon cours, un rendez-vous à Jussieu, retour aux Grands Moulins... Ce n'est pas parce que la semaine fut courte que le week-end n'est pas le bienvenu.

Au courrier du jour : une série de filtres colorés Asahi-Pentax en 49mm, que j'utiliserai pour mes photos noir et blanc. En plus, c'est joli, les filtres. Jaune, orange, rouge et vert clair, qu'ils sont.

Et puisque le ciel est gris, une photo de ciel gris est toute indiquée :


Port de Perros-Guirec, 4 mai dernier.

Le petit muret de la photo est celui qui permet au port de plaisance de ne pas se vider à marée basse. Il est coté à 7m au dessus du niveau des plus basse mer, ce qui signifie qu'à marée basse, il n'y a pas d'eau du tout à droite du mur ; à gauche, la porte étant fermée, le bassin reste en eau. Au moment où j'ai pris cette photo, la marée s'apprêtait à atteindre le haut du mur : c'est bientôt l'heure de l'ouverture de la porte. À marée haute, il est complètement recouvert : les perches surmontées d'un voyant en croix jaune (« marque spéciale » du système international de balisage maritime) sont là pour éviter qu'un navigateur en oublie l'existence et y plante sa quille.

Il faisait gris, mais la mer est belle aussi quand elle est grise. De toute façon, le gris est une couleur, etc. : rengaine connue des habitués de ces pages.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Reala 100, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7]

15 mai 2008

Grève, aussi

Aujourd'hui jour de grève ; idéal donc pour revenir à des photos de la grève (de Louannec).

Récupéré aujourd'hui deux rouleaux de photos, de la pellicule couleur 24×36 prises avec le Pentax ME Super - qui est préposé ces derniers temps à ça, justement : la pellicule couleur format 135. Le deuxième rouleau était bien mince : un cultivateur ayant eu la bonne idée de rogner le chemin du littoral en labourant son champ, et mon attention étant captée par la parade nuptiale des sternes caugek, j'ai évité de peu la gamelle - et dans la bagarre le boîtier s'était déverrouillé. résultat, j'ai du rembobiner, et j'ai quelques photos salement voilées. Mais tout n'est pas fichu, c'est déjà ça. Notamment la photo des crustacés qui recouvrent le béton de la cale de Pen en Hent Nevez, avec bague d'allonge macro, et qui peut encore servir moyennant un peu de recadrage...


Cirripèdes et bigorneau, Louannec, Pen en Hent Nevez, 6 mai 2008.

« Cirripèdes et bigorneau », je trouve que ça sonne aussi bien que « coquillages et crustacés ». D'ailleurs, les bigorneaux sont des mollusques gastéropodes, donc des coquillages ; les cirripèdes (ces petites pyramides avec une ouverture sur le dessus) sont des crustacés, même s'ils ressemblent à des coquillages. Par contre, s'agit-il de balanes ou de chamales, ça, je n'en sais rien. Sans doute Semibalanus balanoides, tiens.

Pas réussi à prendre en photo les sternes, avec tout ça. Faut dire que, contrairement au balanes, ça n'est pas du genre statique, ces bestioles là.

Le Plume vous salue bien.

Identification des bestioles mentionnées : le guide des bords de mer et le guide ornitho, tous deux chez Delachaux et Niestlé.

[Pentax ME Super, film Fuji Reala 100, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7 et bague macro n°1 (19mm)]

14 mai 2008

Retour à Jussieu

Chose promise, chose due : aujourd'hui, des images de ces merveilleux recoins de Jussieu où j'ai dû trainer hier et aujourd'hui.

Pour résumer la chose : un de nos services n'avais plus de réseau ces jours-ci ; or, son raccordement est un des plus tordus que j'ai jamais vu. Depuis une arrivée située au quatrième étage d'un bâtiment, un câble (à peu près convenable) descend au deuxième étage, dans un petit coffret plein à craquer d'équipements hors d'âge, dans un bureau fermé à clé d'un labo aux trois quarts désert. De là, Un autre câble Ethernet, plutôt douteux, rejoint un autre coffret dans le même couloir. De là, et via au moins deux hubs successifs, un câble coaxial Ethernet fin - une technologie qu'on regardait comme obsolète il y a treize ans quand je faisais mes premiers pas dans le métier - monte vers le 5ème étage. Là, dans le fameux local où je me mettais du plâtre partout hier, parce que lors de travaux récents les équipements actifs avaient été copieusement plâtrés, un petit répéteur raccorde un autre brin Ethernet fin, qui dessert le 5ème puis redescend... au rez-de-chaussée, où se trouve le service qui avait signalé la panne.

Évidemment, cette topologie tordue, je peux la décrire ce soir, mais hier, je courrais dans tous les couloirs de ce bâtiment pour essayer de comprendre qui était relié à quoi. Et c'est comme ça que j'ai découvert les plus beaux chiottes du monde.


Jussieu, barres Cassan, hier après-midi.

Et voilà : chose promise, chose due !

Le Plume vous salue bien.

13 mai 2008

En remontant de la grève

Étant donné que je reprenais le boulot aujourd'hui, et que j'ai passé une bonne partie de ma journée à galérer comme un perdu dans une partie de Jussieu où les infrastructures réseau sont particulièrement incompréhensible, et à me mettre du plâtre partout, etc. j'avais pensé vous infligé une photo des chiottes les plus laids du monde. C'est à Jussieu, ça ne surprendra pas les gens qui connaissent Jussieu.

Mais bon, me suis-je dit, un peu de délicatesse pour un lectorat dont la partie métropolitaine revient sans aucun doute d'un week-end prolongé et n'a peut-être pas envie d'un reportage photo sur la grande misère des sanitaires universitaires français. Alors...


Louannec (Côtes d'Armor), 6 mai 2008.

En guide de transition : le chemin qu'on prend à travers le bois pour remonter de la grève. En cette saison, il est à son plus fleuri - quand les châtaigners retrouvent leurs feuilles, c'est nettement plus sombre. Je l'ai emprunté une fois de nuit, sans autre lumière que celle de la lune, en rentrant de boite ; eh bien, c'était sombre.

En tout cas, les arrêts pour prendre des photos étaient bienvenus. Parce que tout fleuri qu'il soit, c'est un sacré raidillon, ce chemin.

Demain, c'est promis : les chiottes de Jussieu. Barres Cassan, bâtiment B, même.

Le Plume vous salue bien.

12 mai 2008

Laisse de haute mer

Une image de bord de mer avant de reprendre le boulot : celles des bandes parallèles d'algues et de débris qui marque le niveau des hautes mers lorsque les coefficients diminuent : les laisses de haute mer.


Grève de Louannec, mardi 6 mai 2008.

On y trouve des algues, bien sûr, de types variables suivant les saisons - fucus vésiculeux, principalement ; en cas de gros temps, on trouve une bonne quantité de laminaires. Et puis, tout ce qui traîne : bois flotté, bouts de filets ou débris de casiers, et puis, ces jours-ci, des quantités inhabituelles d'os de seiches. Y a-t-il un biozoologiste dans la salle ?

On trouve souvent trois lignes bien distinctes de laisse de haute mer : celle de la dernière très grande marée, à l'état de résidu bien souvent ; celle de la dernière marée de vives eaux, et celle de la dernière marée haute, toute fraîche. La semaine passée, il n'y en avait que deux : on était juste après des marées de coefficient 105 ; la marée du jour était légèrement inférieure. Deux laisses toutes neuves donc. À noter que la grande marée des 9 et 10 mars dernier, où la marée haute a coïncidé avec une bonne grosse tempête, a laissé d'autres souvenirs : les éboulements récents de la falaise argileuse, qui ici recule un petit peu tous les ans. Quoi qu'on fasse pour tenter de l'en empêcher, d'ailleurs.

le Plume vous salue bien.

11 mai 2008

Auto 110

Presque fini une deuxième pellicule avec le Pentax Auto 110 ; on verra bien ce que ça donne avec des lumières moins hivernales que la première !


Vue du 19e étage du centre Pierre Mendès-France un matin d'hiver plutôt gris...

Au fait : précisons que je conserve volontairement les marges préexposées au moment du scan, par coquetterie : c'est après tout une spécialité du format 110 - cf. le dossier Instamagic de ma galerie photo.net à ce sujet. À noter que la couleur des marges dépends du fabricant de pellicules, chacun les préexpose à son goût. Sinon, au rayon matériel, j'ai déjà récupéré un bloc moteur pour la bestiole, et je doit récupérer un de ces jours un autre boîtier, livré avec le fort rare objectif 70mm... Contrairement aux Instamatic autres Agfamatic qui utilisaient le même type de pellicule, le Pentax Auto 110 a des objectifs interchangeable, comme les boîtiers réflex 24×36. En standard, il était livré avec un 18mm (équivalent d'un 35mm en 24×36), un 24mm et un 50mm. Le 70mm (équivalent d'un 135mm) était vendu séparément. Ça peut être amusant.

Sinon, les photos d'aujourd'hui, c'était à l'occasion d'un tour de vélo à Vincennes : c'est l'avantage d'un appareil qui se transporte facilement. Agréable, le tour en vélo, sauf que les accacias et les marronniers en fleur, c'est un peu rude : il y aurait de la pallynologie à faire entre ce que j'ai pris dans l'œil et le fond de mes sinus...

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax Auto 110, objectif 24mm f:2.8, film Ferrania Solaris 200 (format 110)]

10 mai 2008

Petit format

Parenthèse dans mes rétrospectives bretonnes - rétrospectives car je suis bel est bien de retour à paris Île-de-France depuis jeudi : j'ai récupéré le premier rouleau pris avec le Pentax Auto 110, « le plus petit reflex du monde », des négatifs au format 110, celui des Kodak Instamatic. Du coup je commence à mettre en place dans ma tête de nouveaux projets photos liés à ce support. Une chose est claire : le tout petit format, c'est fait pour s'amuser, pour photographier au plus vite et au plus près. À chaque appareil ses spécialités !


Route nationale n°6, du côté de Créteil, l'hiver dernier.

Finalement, j'aime bien faire de la photo multiforme, de l'analytique rigoureux du Pentax MX au romantisme du Voigtlander Bessa 1, en passant par les instantanés précis du Canon Ixus 400 et les croquis sur le vif du Pentax Auto 110. « L'important, c'est qu'on se marre », comme dit Hamlet dans la version remaniée par Gotlib et Alexis1.

Le Plume vous salue bien.

1 Gotlib et Alexis, Cinemastock, tome 1, Dargaud, 1974.

[boîtier Pentax Auto 110, objectif 24mm f:2.8, film Ferrania Solaris 200 (format 110)]

09 mai 2008

Le flot et le jusant

Le flot est le courant de marée montante et le jusant le courant de marée descendante. Dans des régions comme la Bretagne Nord, où les marées de l'Atlantique viennent s'embouteiller en Manche Ouest, la chose n'est pas négligeable : ce sont somme toute les marées les plus importantes du monde, après quelques fjords du Grand Nord canadien. Quand toute la mer s'élève et redescend de la hauteur d'un immeuble de trois étages, ça en fait, du volume d'eau à déplacer, qui amène avec lui algues, bois flotté, os de seiches...


Marée montante en baie de Perros, Louannec, mardi 6 mai, 17h15.

À noter toutefois que le jusant a bien voulu laisser sur place mon téléphone portable, tombé alors que j'amarrais le bateau sur l'emplacement de carénage et retrouvé trois heures plus tard, posé sagement au pied du quai, propre comme tout et bon à jeter. Un avantage de nos marées : pour inspecter ou nettoyer les œuvres vives d'un bateau - c'est à dire la partie qui est sous l'eau - point besoin de grue ou autre slip-way, il suffit de trouver quelque chose (comme un quai) contre lequel appuyer le bateau lorsque la marée descend, en s'assurant tout de même par un amarrage bien pensé qu'il n'aura pas la mauvaise idée de s'incliner du côté opposé lors de son échouage... Lorsque la mer s'est retirée, il reste le temps de nettoyer, au kärcher, à la brosse, à la raclette, les saloperies accumulées. Ensuite, une pause déjeuner le temps que ça sèche, et puis passage d'une couche de peinture antifouling (on dit anti-salissure, je crois, en Français, mais tout le monde dit antifouling). Ce qui est un peu plus athlétique du côté où le bateau est appuyé contre le quai, mais on fait avec. Après ça, il n'y a plus qu'à attendre que l'eau remonte. Ça laisse le temps d'aller acheter un nouveau téléphone.

Ah, un détail : le flot est le courant de marée montante et le jusant le courant de marée descendante - quand on se place au niveau de la côte. Plus au large, ça ne correspond pas. Mais pour le carénage, ça n'a pas d'importance.

Le Plume vous salue bien.

08 mai 2008

Un petit tour et puis...

De retour à Paris. Sur la nationale 12, gros embouteillage, sur des kilomètres, au niveau de Lamballe - dans l'autre sens. De mon côté, aucun soucis, ni sur route, ni sur rail. Et Paris prenait des petits airs de 15 août, sous le soleil...

Bref : Content de mon séjour. Et content aussi de rentrer.


En baie de Perros mardi dernier.

Pour compléter la carte postale de vacances : avoir dû faire en quelques jours l'entretien d'un bateau et d'une maison qui n'avaient pas servis depuis 18 mois, ça n'est pas de tout repos. Toujours des petits bricolages à faire, par-ci, par-là... Et du rangement à grande échelle ces dernières 24 h. Mais je reviens en pleine forme et tout bronzé. Avec plein d'écorchures partout, bien entendu.

Le Plume vous salue bien.

06 mai 2008

Diurne

Puisque j'avais une « nocturne » l'autre jour, voici cette fois-ci une note diurne. Parce qu'aujourd'hui il faisait, très, très jour, beau comme tout.

Du coup il fallait en profiter au max. Le plan de ma journée a donc eu trois parties, comme une dissert' de lycée. D'abord, grand ménage à la maison : elle non plus n'a pas servi pendant longtemps, elle en avait bien besoin. Ensuite, séance photo en bord de mer, sur la grève de Louannec, officiellement dénommée plage de Pen en Hent Nevez, c'est à dire «  plage de la pointe de la rue neuve », allez savoir pourquoi. Il n'y a pas bien longtemps de toute façon qu'on s'amuse à donner des noms aux plages. Avant, on disait la (ou les) grève(s) et ça suffisait bien. Et pour finir : une petite sortie en mer, to round up the day.


La pointe épine vue du sentier du littoral, un peu avant 18h.

Côté photo, je vous en resservirai un moment, des photos d'aujourd'hui. Même si je crains un petit hic au niveau de l'un des trois appareils que j'avais avec moi... D'où l'intérêt d'en avoir plusieurs. Côté bateau, impec aussi : petit vent sympathique, dans les force 3 Beaufort, quelque chose comme ça. L'idéal pour ce bateau, qui n'aime rien tant que le près dans le petit médium.

Je réalise que la phrase précédente paraitra parfaitement logique aux voileux et complètement absconse aux autres. Les joies du langage !

Le Plume vous salue bien.

[toutes les photos postées ces jours-ci sont prises avec le Canon ixus 400]

05 mai 2008

Dessus, dessous

Je tiens à dissiper un malentendu : celui suivant lequel ma retraite costarmoricaine serait victime d'un temps médiocre. Que nenni : au dessus de ma tête, présentement, il y a ça :


20h28, vue à la verticale par la descente du bateau.

À savoir, à partir du premier plan : le panneau de descente qui ouvre sur le haut du rouf pour faciliter la descente vers le carré ; la bôme sur laquelle la grand voile est ferlée ; mon mat, avec en haut la girouette et une antenne VHF que je n'utilise pas ; de chaque côté, les mats de mes voisins - celui de gauche est un voilier rigoureusement identique au mien, l'autre est de taille comparable quoique d'un genre très différent. Et au dessus : du ciel tout bleu.

Soyons honnête : c'est une évolution assez récente, le reste de la journée (et du séjour) ayant tiré plutôt vers le gris. Et il n'y a pas que le ciel qui soit nettoyé : sous mes pieds, ma carène est maintenant propre comme un sous neuf. À condition que le sou en question soit recouvert d'une bonne couche d'antifouling noir. L'état de la coque qu'a révélé la marée descendant était il faut bien le dire absolument inqualifiable, pas étonnant qu'on n'avançait pas, hier...

Maintenant, elle est propre. Irréprochable, ce serait beaucoup dire : elle présente quelques signes d'osmose, cette maladie chronique des vieilles carènes en polyester. Il y a des solutions, mais elles ne sont pas (du tout) dans mes moyens. Donc : on fait avec, ça ne représente de toute façon aucun danger et un impact négligeable sur les performances. Alors voilà.

Petite sortie après, histoire de voir : par rapport à hier, c'est vite vu. Et de retrouver mes réflexes en solo - ça va, apparemment, c'est comme le vélo, ça ne se perds pas. Ce qui n'est pas le cas des accessoires accrochés à la ceinture : mon amarrage au grill de carénage ce matin m'a couté un téléphone portable.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : un goéland ose se poser sur mon moteur, l'insolent. Faut croire qu'il aime la musique classique. Pour sa peine, je l'ai pris en photo, ça lui apprendra.

Une note à lire en écoutant : W.A. Mozart, Fantaisie pour piano en Ut mineur K. 475.

04 mai 2008

Marine

Mes deux dernières photos, soyons franc, manquaient un petit peu d'eau salée. Première sortie de la saison aujourd'hui même - et donc, premières photos de mer...


Balise latérale babord Ro'hu, baie de Perros, cet après-midi.

Vent assez faible, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose pour une reprise ; brouillard plutôt épais par endroit, ce qui est un peu plus délicat. D'autant qu'avec les courants de marée (nous sommes en période de vives eau), la connaissance du point de départ et du cap suivi n'est clairement pas suffisant pour savoir précisément où l'on est !

Mais bon - deux heures de mer, c'est quand même le pied. En plus avec un équipage sympa, pratique d'avoir de la famille dans la région !

Reste qu'il faudrait quand même que je fasse un minimum de carénage. Là, je dois traîner un herbier complet sous la coque, si ce n'est un véritable zoo. Bon. Demain, si j'ai le courage. Ou alors mardi.

Le Plume vous salue bien.

03 mai 2008

Nocturne

Petit bonheur des séjours en Bretagne à cette période de l'année : la demi-heure de jour en plus, celle qui donne l'impression que c'est déjà l'été...


Regarder la mer depuis le sous-bois, ce soir, 21h10.

Sinon, une partie des petites corvées du début de saison est terminée : le moteur hors-bord est remis en place, le pont soigneusement passé au kärcher... Restent des espèces de lichens noirs plutôt vicelards, pas moyen de les faire partir. Par contre, ils sont très propres maintenant.

Le Plume vous salue bien.

02 mai 2008

Retour à Rennes

Mes plans de voyage impliquaient une rupture de charge à Rennes : c'est là que j'avais réservé une voiture. Comme la voiture n'était pas tout à fait prête à mon arrivée, j'en ai profité pour aller faire un petit tour dans une ville où j'ai habité, il y a pratiquement une éternité.


Renne : La Poterie, terminus du métro.

Inutile de dire que depuis, il y a eu du neuf. D'abord, il a poussé un métro - que j'ai essayé, aller-et-retour entre la gare et le terminus Sud, histoire de voir ce que ça donne. Et puis la vaste lacune qui subsistait au Nord de la gare, où ne trônait guère que l'immeuble de la sécu au milieu d'un immense parking, est en train de revivre. Les travaux sont en cours ; j'y ai pris des photos, évidemment.

La voiture récupérée, je suis allé me promener dans le quartier Sainte-Thérèse, où nous habitions. Là, pour le coup, il n'y a pas beaucoup de neuf. Quelques ravalements de façade, peut-être ? Et encore... Par contre, j'ai eu un mal fou à m'y retrouver ; un peu normal, je ne conduisais pas à l'époque.

Puis, fait la route, sous un ciel gris pas vraiment menaçant mais laissant passer une lumière diffuse assez peu au goût de mes prunelles myopes, même avec des lunettes de soleil. Et retrouvé au bout du compte les départementales que je connais par cœur, et la route de Nantouar qui serpente entre les talus, et l'entrée de la maison, et la maison... Ça faisait, trop, trop longtemps.

Le Plume vous salue bien.

01 mai 2008

Tenter une sortie

Mes sorties de Paris ont été rare ces derniers temps, few and far between diraient nos amis anglophones. Alors demain, tout est paré : je tente une sortie. En train jusqu'à Rennes, où je loue une voiture pour terminer le trajet. J'emmène les papiers du bateau, quelques cartes marines, une petite tour de CDs, cinq ou six appareils photo, un ou deux bouquins. Ah, et puis quelques vêtements, je suppose.


Le périph' vu de la rue Bruneseau, mars 2008.

Je pense ramener pas mal de photos. Et des bleus aussi : le bateau, quand on n'en a pas fait depuis un moment, ça loupe jamais, on se cogne partout. Pas grave !

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4, film Fuji Neopan Acros 100]