31 décembre 2011

Tourne, tourne

Au tourbillon du temps qui passe il y a les nombres, les dates, les années : elles, défilent, elles défilent - laissons-nous surprendre. J'ai grandi à l'époque des missiles Pershing et SS20, où no future n'était pas un slogan mais une prévision raisonnable, balistique et intercontinentale. Erronée, aussi, pour le moment. Profitons-en.


Angoulême, place Saint-Martial, 28 décembre 2011.

Nos années aussi, elles passent, et celles de nos proches. Cette histoire de mortalité, c'est vraiment idiot, quand on y pense. On a beau faire, on ne s'y fait pas. Mais on assume, vaguement. Et voir grandir un petit bonhomme rend la question sinon caduque (ça, c'est nous), du moins inoffensive.

Au chapitre des années : à force qu'elles passent, se multiplient les occasions de revoir des amis de vingt ans, ou plus. Pour conclure hier le séjour angoumoisin, rencontre trop brève avec une amie des années indécises du lycée. Une amie, je dis bien, au sens plein et entier du terme - pas une copine ou une camarade. On a construit ensemble des parties de nous-même qui ne sont pas les pires, je trouve. On aurait pu parler 50 heures d'affilée ; on a juste eu le temps de vérifier que de ce qui peut relier des êtres humains, le tourbillon des années ne casse pas tout.

Le Plume vous salue bien.

29 décembre 2011

Angoulême, même

Retour pour quelques jour au pays de mon adolescence, sinon de mon enfance (j'avais onze ans à mon arrivée ici). Le temps est passé, un peu, mais il fait toujours bon se promener en bord de Charente par les belles matinées d'hiver ; quand il pleut, il vaut mieux éviter.


Plaine de jeux de Frégneuil, Angoulême, ce matin.

Le temps continue à passer d'ailleurs : de tout ce que je voulais faire, et de tous les gens que je voulais voir, je n'ai rien fait, ou rien vu. J'ai acheté une ligature et un support pour la clarinette, et dans la même boutique le tome deux de la méthode de Jean-Noël Crocq : toujours ça de pris. Nous rentrons demain ; je vais tâcher de rattraper le temps perdu en revoyant au moins une amie de 20 ans avant de repartir.

Le Plume vous salue bien.

25 décembre 2011

Talam, talam !

Testé : sortir de la maison à 17h30 le 24 décembre pour faire les courses de noël ; se rendre compte à 1h du matin le 25 que l'on est à court de papier cadeau ; se tirer sans difficulté autre qu'un état d'épuisement avancé de ces situations (en sacrifiant toutefois un certain nombres d'enveloppes postales au format A4).

C'était Noël, et je vous le souhaite (un peu tardivement) fort bon.


L'arrivage de barbapapas de ce matin.

Multiculuralité du jour : manquer de se prendre les pieds dans les restes d'emballages de cadeaux de Noël pour allumer les bougies de Hanoucca (dont c'était le cinquième jour : cinq bougies, plus une).

Départ demain matin pour Angoulême. Connectivité internet sujette à caution pendant cette période.

Le Plume vous salue bien.

23 décembre 2011

Et pour quelques jours...

... les vacances. Auxquelles j'arrive à peu près en rampant ; c'est la règle du genre je suppose.

Aujourd'hui dans une université presque déserte, dernier coup de collier pour tenter d'achever tout ce que je m'étais promis de faire cette semaine. On est loin du compte, bien entendu.


Messieurs les vidoirs, prenez place (Censier, ce matin).

Signe de maturité, peut-être : je n'ai finalement pas entrepris de réorganiser en profondeur le réseau de l'université, en démarrant à 16h le vendredi précédent Noël. Pas joueur pour deux sous, le mec.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : Hanoucca, 4 - Quatre bougies, plus une. La toupie électronique tombe en morceau mais les morceaux qui restent continuent de chanter.

22 décembre 2011

Hanoucca 3

Les bougies s'allument ; noël approche. C'est le troisième soir de Hanoucca.


Troisième soir, troisième bougie (plus une).

Et cependant dans une université presque déserte je persiste à jouer les petits téléphonistes : un site passé sur le nouveau système aujourd'hui, hop, hop.

Le Plume vous salue bien.

21 décembre 2011

Hanoucca 2

Une fête sur huit jours : l'idéal pour remettre sur les rails la quotidienneté de ce weblog.


Deuxième jour, deuxième bougie (plus une).

Cependant la toupie électronifiée donne des signes de faiblesse, mais ça n'est pas grave - c'est le système de lancement à ressort qui ne tient plus très bien ; par contre ses LED produisent toujours de belles figures colorées et sa voix nasillarde nous souhaite toujours (je crois) un joyeux Hanoucca. Je vous le souhaite pareillement.

Le Plume vous salue bien.

20 décembre 2011

Hanoucca 1

Pour le premier jour de Hanoucca, une bougie et une toupie.


La première bougie de Hanoucca, plus une.

Une bougie, bien sûr, ça en fait deux, puisqu'il y a en plus la bougie-origine, celle qui allume toute les autres. Quant à la toupie, elle disposait d'un système de lancement à ressort et bouton poussoir, de diodes multicolores et d'une voix électronique qui vous souhaite un joyeux Hanoucca. Ça tombe bien, moi aussi.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

19 décembre 2011

Hibernation

Il faut se rendre à l'évidence : ce blog hiberne. J'ai beau faire, l'énergie nécessaire à l'écriture quotidienne, que j'avais pu trouver pendant des années, me manque un peu.


Jardin Villemin, Paris 10e, dimanche midi.

Il faut dire qu'à part être submergé de travail et regarder grandir le plus fantastique des petits garçons, il n'y a pas grand chose à raconter. À part peut-être des soucis de logement, un peu de politique, de la musique toujours, une actualité qui tourbillonne (mais plutôt vers le bas), et tout le reste. Plein de chose en fait. Du nerf, que diable !

Le Plume vous salue bien.

P.S. : le petit bonhomme traverse régulièrement la pelouse dans toute sa longueur pour aller vérifier ce que dit ce panneau. « Oui, papa, il dit : pelouse au repos ».