31 janvier 2012

Hivernal

Du boulot, du froid et pas beaucoup de sommeil : un hiver à Paris.

Des petits bonheurs aussi : « Papa, cette chanson, je connais pas l'air, je connais que la mélodie ! »


Arènes de Lutèce, hier midi.

À propos de mélodie, mes progrès à la clarinette sont d'une lenteur désespérante, mais tant pis, on n'est pas pressé. J'avais massacré Bach tout l'automne ; maintenant je m'attaque à Mozart. Je ne sais pas s'il s'en remettra.

Le Plume vous salue bien.

W.-A. Mozart, Le Nozze di Figaro K. 492, acte I, sc. 2, n°3 : Figaro, « Si vuol ballare »

27 janvier 2012

Et du jour

Et cependant la ville aux balcons vides nous offres quelques rayons de soleil aux travers des nébulosités multiples d'un janvier tardif. Un petit peu de lumière, un petit peu.


Boulevard Saint-Germain, hier matin.

À propos de jour, tout à l'heure (sur le coup de 21h) :

— Oui, on se lave les dents tous les jours.

— Mais PAPA ! Pourquoi tu dis le jour ? Il fait pas jour, c'est la nuit !

En illustration musicale, j'avais dû vous le proposer il y à quelques temps, mais pas de raison de s'en priver : les assemblages raffinés et pleins de rayons de lumière (d'obscurité aussi) du concerto pour orgue de Poulenc.

Et sur ces considérations, malgré le vacarme d'une fête voisine, je vous la souhaite bien bonne.

Le Plume vous salue bien.

Francis Poulenc, concerto pour orgue, orchestre à cordes et timbales (1924), par Marie-Claire Alain.

25 janvier 2012

Au mouillage


Tréguier, avril 2009.

Le Plume vous salue bien.

Pentax MX, Ilford HP5+.

23 janvier 2012

Brumes

Je n'étais pas au Bourget hier : j'étais à la maison, avec un gros rhume.

Je n'étais pas à la maison aujourd'hui : j'étais au boulot, avec un gros rhume.

Bref : je passe mes jours dans une brume compacte - à descendre les paquets de kleenex comme d'autres le Beaujolais nouveau.


Matin brumeux en Bretagne Nord, Louannec, août 2011.

Du coup, vous me pardonnerez si je suis à court de récits captivants : plus de mouchoirs, il faut que je retourne faire le plein.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : Après une semaine d'arrêt, le petit bonhomme a repris l'école en pleine forme. Les vases communicants, quoi.

18 janvier 2012

En campagne

Un peu de politique : rassemblement dans un bar de la rue Montmartre pour marquer le lancement officiel de la campagne électorale pour les socialistes parisiens. Totalement blindé de monde, ce qui est plutôt bon signe ; plein d'énergie pour la suite des événements. Ça peut le faire, les enfants, ça peut le faire...

Après les discours, un militant socialiste bien connu (mais qui n'a pas pris la parole) quitte la salle. Emmène-t-il sur ses épaules le poids de nos précédents échecs ?


Lionel Jospin quitte le Players, Paris 2e, tout à l'heure.

L'occasion de se remémorer les précédentes élections : en 1995, un bon candidat fait une bonne campagne, mais après la longue fin de règne mitterrandienne, la succession est pratiquement impossible ; en 2002, le même candidat fait cette fois-ci une campagne désastreuse, avec les résultats que l'on sait ; en 2007, on explore une autre voie : une mauvaise candidate faisant une mauvaise campagne. Comme disent les anglophones, the only way is up !

Le candidat que nous avons cette fois-ci en surprendra plus d'un. Il est redoutable en débat et connait les dossiers... et maîtrise de longue date l'art de garder ses propres camarades en ordre de bataille. Ce qui est moins d'être le plus facile : ceux qui s'étaient quelque peu égayer ces jours derniers ont été recadrés vite fait !

Hollande président ? C'est en mai prochain. Si on fait notre boulot.

Le Plume vous salue bien.

16 janvier 2012

Turbin

Curieusement, les dossiers que j'avais laissé en plan pour ces quelques jours de vacances n'ont pas avancé tout seuls...


Chantier du futur bâtiment M6 de l'université Paris-Diderot, mercredi dernier.

Pour autant, lorsqu'une prof que j'avais connu lors de mon premier passage à Paris 3, en 2000-2002, me demandait tout à l'heure si je regrettais d'y être revenu. La réponse est claire : non, non et non.

Le Plume vous salue bien.

15 janvier 2012

Au fil de l'anche

Je réalise à la suite de ma précédente entrée : voilà un an que j'ai commencé la clarinette - Buffet E11 louée le 6 janvier, si j'en crois le contrat de location que j'ai retrouvé dans mes monceaux de paperasses.


Bec et anche sur fond de Bœuf sur le toit de Darius Milhaud.

Petit bilan : sur le plan de l'instrument d'abord, c'est période creuse en ce moment ; j'ai rendu la clarinette de location, dont l'état pas franchement virginal commençait à m'agacer ; pas encore fait rénover la Noblet Artist paternelle, qui me sert néanmoins d'instrument de travail... au bureau !) ; on m'avait prêté une excellente Bufffet E13, et on me la re-prête mais je n'ai pas trouvé le temps de la récupérer. Du coup je travaille sur la vieille Yamaha en résine que j'avais acheté pour partie en vacances, en avril dernier. Pas idéal, mais l'essentiel c'est de bosser. Et je me suis acheté le bec Vandoren RV5 lyre, le standard pour l'apprentissage, maintenant agrémenté d'une ligature BG Flex qui vaut ce qu'elle vaut.

Pour l'apprentissage lui-même : d'un certain point de vue, ça a marché du tonnerre. Mon but était de savoir tirer quelques sons de l'engin, et je maîtrise convenablement toutes les notes jusqu'au mi suraigu, ce qui est me dit-on tout à fait honorable. Je monte et je descends une bonne moitié des gammes majeures et quelques mineures relatives, en suivant les différents exercices réglementaires, secondes, tierces simples ou doubles, accords parfaits. Et ma nullité au solfège ne m'a pas trop handicapé puisque j'arrive maintenant à lire les notes en clé de sol sans trop d'hésitation, du moins quand ça ne va pas se percher à quatre ou cinq traits supplémentaires au dessus.

Le côté moins positif : une très, très grande difficulté à tenir les tempos, à jouer proprement sans erreur et à jouer en duo (conséquence logique des deux précédents). En fait, je me rends compte que la plupart des exercices sont faciles si on n'est pas absolument rigoureux sur les temps. J'ai donc pris la bonne résolution de tout travailler au métronome, qui est nettement moins coulant que les battements de pied... Résultat, une certaine impression de stagner, due aussi sans doute à mes soucis d'instruments Mais c'est pour repartir d'un meilleur pied, sans aucun doute.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4, bonnette macro Hoya +2.

Olivier Messiaen, quatuor pour la fin du temps, 3 : « l'abîme des oiseaux » (Michel Arrignon, clarinette en si bémol).

13 janvier 2012

Ligne d'anche

De passage du côté de Saint-Lazare l'autre jour, je suis allé faire un tour dans l'antre de perdition qu'est, pour les musiciens (amateurs ou non), la rue de Rome : elle concentre la majeure partie des luthiers, marchands de musique et librairies musicales de Paris - en raison du voisinage naguère du conservatoire de Paris, avant que le conservatoire national de musique ne parte à la Villette et que les locaux de la rue de Madrid ne soient occupés par le conservatoire régional. Curieusement, le bout de l'avenue Jean Jaurès n'a guère attiré ces boutiques...


Bec et anche, en gros plan.

Je n'y ai pas acheté de clarinette, ni aucun autre instrument. Par contre je suis allé faire un tour dans une librairie musicale et j'y ai acheté quelques partitions. Avec de la clarinette dedans mais pas que ; en l'occurrence, c'est plus pour les lire en écoutant, et essayer de comprendre comment ça marche. Trois partitions - toutes trois de compositeurs français du XXe siècle ; c'est bien tout ce qu'ils ont en commun. la première rhapsodie pour clarinette en si bémol et orchestre (mais j'ai acheté la réduction pour clarinette et piano), de Debussy (1910) ; Le bœuf sur le toit, pour petit orchestre, de Darius Milhaud (1920) ; le quatuor pour la fin du temps pour clarinette, violon, violoncelle et piano d'Olivier Messiaen (1941). Les jeux subtil de la lumière sur l'eau ; la frénésie d'un cabaret imaginaire ; la fulgurance des chants d'oiseau dans le vide intersidéral : trois continents musicaux.

Avec tout ça, et sans même envisager de jouer ces partitions, j'ai des progrès à faire : je suis totalement incapable de me figurer la musique en lisant une partition. Au point qu'il peut m'arriver de déchiffrer un morceau à la clarinette et de ne reconnaître l'air qu'au bout de plusieurs mesures...

De toute façon, j'ai pris de bonnes résolutions : je travaille la clarinette en suivant une méthode, et systématiquement au métronome. Ah, mais !

Le Plume vous salue bien.

P.S. : Merci à Frédérique Metzger pour l'idée du titre !

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4, bonnette macro Hoya +2.

Claude Debussy, première rhapsodie pour clarinette et orchestre.

11 janvier 2012

Retour sur zone

Retour cet après-midi sur le lieux de mes crimes : du côté de l'université Paris-Diderot et de ses nouveaux bâtiments, dans le quartier des Grands Moulins. Un secteur où j'avais promené naguère mes multiples appareils photos.


Derrière le bâtiment Lamarck, université Paris-Diderot, cet après-midi.

Depuis, ça a bien poussé : sur les terrains vagues d'alors, des immeubles sont sortis de terre, certains presque achevés, d'autres moins - la deuxième tranche de bâtiments universitaires est presque achevée.

Les chantiers, et les photographier : finalement, c'est la seule chose que je regrette à avoir changé de crèmerie !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m.

Arthur Honegger, sonatine pour clarinette en la et piano 1921.

09 janvier 2012

Time out

Eh oui, des vacances... Quelle curieuse chose ! Les palmiers, les lagons turquoise, les Vahinés fleuries ?


La plage d'Ein Gedi Spa, sur la mer morte, 14 avril 2011.

Non, à vrai dire, pas de cieux exotiques : j'étais ce matin à une cinquantaine de mètres de mon bureau - mais si loin : j'accompagnais la classe de maternelle du petit bonhomme au muséum d'histoire naturelle.

Pour l'instant, donc, des vacances idéales.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m.

Eric Dolphy, Out to Lunch! (1964).

08 janvier 2012

Là-haut sur la montagne

Par la vertu des reliquats de congés annuels à prendre impérativement tout de suite maintenant, me voici en vacances pour quelques jours, sans autres projets que de récupérer un peu et de rattraper tout le retard pris sur les tâches quotidiennes durant ces derniers mois.

Le moment idéal donc pour préparer les vacances suivantes : eh oui, cette année, nous partons à la neige, comme on dit. Une première pour moi depuis mes années lycée, sauf erreur... Ce sera fin février, à une période de congés scolaires où les stations françaises sont à la fois pleines à craquer et hors de prix. Mais figurez-vous qu'il y a de la neige dans d'autres pays, que l'arc alpin lui-même ne fait chez nous que commencer.


Andermatt, canton d'Uri, 13 juillet 2007.

Destination toute trouvée : l'hôtel où nous avions passé la nuit du 12 au 13 juillet 2005, après avoir franchi le col du Saint-Gotthard, retour d'Italie en Twingo. Bon souvenir de fraîcheur entre la chaleur oppressante des bords de lac à Lugano (canton du Tessin), et la chaleur caniculaire de la vallée du Rhin à Bâle (canton de Bâle-ville). La Suisse donc, Andermatt, canton d'Uri : plus allémanique, il n'y a pas. Le touriste allemand lui-même se gratte le crâne lorsque la serveuse lui cause en Schwyz...

Bon, avec la ligne TGV Rhin-Rhône, le train pour Zürich ne part plus de la porte à côté, il faudra aller le chercher gare de Lyon - somme toute, la gare de Lyon, ça fait partie des sports d'hiver, non ?

Le Plume vous salue bien.

Appareil numérique compact Canon Ixus 400.

05 janvier 2012

Brûle-t-il ?


De la fenêtre du bureau cet après-midi.

Le Plume vous salue bien.

Dans les caves

Quand on s'occupe de réseau informatique, de temps en temps il faut se préoccuper de faire passer des câbles. C'est pourquoi j'ai terminé mon après-midi dans les caves de notre institut du monde anglophone, un bâtiment du XVIIIe rue de l'École de Médecine, pour trouver comment faire franchir quelques malheureux mètres à un câble sans risquer de causer une crise cardiaque à un éventuel inspecteur des monuments historiques. Je n'avais aps encore visité ces sous-sols ; on y trouve, entre autre, les traces d'un ancien poste électrique :


Rue de l'École de Médecine cet après midi.

Qu'on se rassure : l'avertissement n'est plus d'actualité depuis fort longtemps et c'est tant mieux : je ne suis pas certain que les téléphones IP que nous devons installer sur ce site soient à même d'appeler Littré 47 10 en cas d'incident.

Pour autant, on n'a pas trouvé comment faire passer ce fichu câble sans complications excessives.

Le Plume vous salue bien.

03 janvier 2012

Après les fêtes

Après les fêtes on nettoie les écluses du canal Saint-Martin pour en sortir quelques centaines de litres de bouteilles vides. On reprend nos activités, qu'il vente ou qu'il vente...


Canal Saint-Martin, écluse des Récollets, 1er janvier 2012.

Dans les égouts cependant il y a, me dit mon fils, des crottes de chien et des crottes d'êtres humains. Sic. Quant à l'antivirus, il sert à protéger l'ordinateur des fourmis et des moustiques - celle-là, j'ai corrigé un peu : il utilisait le nom de l'antivirus en question. Ses fulgurances suffiraient à faire de l'année 2012 une bonne année.

Le Plume vous salue bien.

Pris avec l'iPhone 3GS (c'est toujours quand on voudrait avoir son appareil photo...).

Charlélie Couture, Après la fête (blues), 1983.

01 janvier 2012

Pour 2012...

... une bonne année à tous. Meilleure que 2011, si possible. Sur le plan politique, économique et financier, déjà, ça devrait être faisable.


Toulouse, boulevard de l'Embouchure, 23 novembre 2011.

Et puis : je vous souhaite, lecteurs lectrices, un blog plus prolixe. Avec 134 entrées dans l'année, on est loin de la périodicité quotidienne qui est sa raison d'être. On va tâcher de faire mieux cette année.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m.

Darius Milhaud, La création du monde, pour dix-neuf musiciens (dirigé par le compositeur).