31 juillet 2009

Passage à l'ouest

Me voici donc revenu à mon point de départ. Tout ça pour ça me direz-vous ? Oui, pour ça et pour le reste.


Paris vu du ciel, 27 juillet 2009 (à l'aller).

Maintenant, je ne bouge plus. Enfin, pour une bonne semaine...

Le Plume vous salue bien.

30 juillet 2009

Quelques minutes d'arrêt

Quelques heures en fait : arrivé à Paris vers 22h, je repars demain matin vers mes chères Côtes d'Armor - et surtout ma petite famille.


Sur le chemin de l'aéroport : Budapest, station Ferihegy, vers 17h aujourd'hui.

J'avais réservé la dernière journée de mon séjour au repos et au tourisme. Finalement, la première partie de ce partie n'a pas été respectée, puisque j'ai commencé par faire un vaste périple à pied , le tour complet du centre de Budapest pratiquement, avant d'engloutir une soupe au goulasch (un remède fabuleux contre le coup de barre) et de me diriger vers l'aéroport, par des moyens quelque peu incertain, la desserte aéroportuaire n'étant pas encore tout à fait au point.

Mais tout s'est passé comme sur des roulettes, avec un petit coup de main d'Air France et de ses 45 minutes de retard. Mais même sans ça, j'aurais été à l'avance.

Après tous ces kilomètres par 30° à l'ombre, je retourne au plus vite vers la fraîcheur atlantique.

Le Plume vous salue bien.

29 juillet 2009

Ici Pest

Je parlais hier de Buda et de Pest : ce sont les noms des deux rives du Danube, deux ville séparées jusqu'à ce que l'ingénierie moderne produise des ponts capables de tenir le coup. Des ponts, j'en passe beaucoup : mon hôtel est à Pest, sur la rive gauche du Danube (donc à l'Est, le Danube traversant Budapest du Nord au Sud) ; la conférence et la plupart des activités annexes se trouvent à Buda, sur l'autre rive.


le pont de l'indépendance, en regardant vers Pest, ce matin.

Pour aller à la ocnférence, je fais le trajet à pied : ça n'est pas loin, et trzverser le Danube à pied, ma fois... Par contre je dois me rendre à une mondanité un peu plus loin dans Buda : il va falloir que je tente le métro, vu qu'à pied, je risque d'ariver quand tout le monde sera reparti !

Le Plume vous salue bien.

28 juillet 2009

Danubien

Je croyais avoir tout oublié de ma collection de timbres, mais non : sur les rives du Danube, deux de mes timbres favoris, qui portaient les titres de "Buda" et "Pest" respectivement - les palais spectaculaires des bords du fleuve.


Le palais de Pest vu de la rive opposée, au coucher du soleil ce soir.

Sinon, les bords du Danube, je les ai découvert au petit trot, ayant sous-estimé la distance séparant la conférence (dont les sessions s'était terminées avec la demi-heure de retard réglementaire) et le bateau-mouche où se tenait le dîner de ce soir. Retour en marchant, c'est beaucoup mieux.

Ma communication : c'est fait. Bonne chose de faite. Maintenant je suis touriste.

Le Plume vous salue bien.

27 juillet 2009

Go East

Les nuages vont d'ouest en est, et moi aussi. Bref passage à Paris, le temps de récupérer quelques chemises, et je repars, direction Budapest.


Gare Montparnasse 2 Pasteur, 13h30.

Je dormirai ce soir dans une ville que je ne connais pas - toujours un curieux sentiment. Je me rends pour la première fois dans ce que les journalistes appelaient il y a quelques années l'ex-Europe de l'Est, laquelle renseignements pris se trouverait toujours à l'est de l'Europe de l'Ouest. J'espère que les pilotes d'avion sont au courant.

Bref : Danube bleu, à nous deux !

Le Plume vous salue bien.

26 juillet 2009

Repartir

Ma communication est (à peu près) écrite. Demain matin je pars ; demain soir je serais à Budapest et après-demain je donne mon papier.

À la question « qu'allais-je donc faire dans cette galère » je n'ai pour l'instant pas de réponse à donner.


Louannec : la grève à marée haute, vue de ce qui reste du sentier du littoral, 23 juillet 2009.

De toute façon, vendredi midi, je serai de retour. J'ai hâte, déjà.

Le Plume vous salue bien.

25 juillet 2009

Plagiste

Avec le beau temps revenu nous voici sur les plages, avec la pelle et le seau bien entendu. Et si les grandes marées retirent la mer hors de notre portée, qu'importe : les marres représentent pour un petit bonhomme qui tient à peine sur ses pattes une approche progressive et en définitive suffisante à l'élément liquide et salé.

Et puis quand la mer remonte on peut contempler sa surface de miroir qui recouvrent progressivement sable et bancs de roches...


Louannec, plage de Pen en Hent Nevez, vers 18h ce soir.

Le soir venu, autre paire de manches : ma communication pour le colloque de Buapest, où je pars lundi, n'est toujours pas écrite.ça va commencer à être urgent.

Le Plume vous salue bien.

24 juillet 2009

Anniversaire

Un an, le bout de chou a un an. C'est dingue !


Cœur de chou au square Villemin, avril 2009.

Du coup, il a joué tout l'après-midi avec son cadeau d'anni, au point de louper sa sieste et d'être complètement survolté en fin de journée. Et maintenant, il dort profondément, tout aussi adorable aujourd'hui qu'hier.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MX, film Ilford HP5+, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4, bonnette macro Hoya Close-up +2.

23 juillet 2009

Aux bains de mer

Certes, nos plages costarmoricaines sont plutôt ventées. Mais la nature, qui fait bien les choses, les a généreusement pourvues en galets : idéal pour retenir serviette de bain et vêtements pendant la baignade.


Sur la grève de Louannec tout à l'heure.

Du coup : j'ai pris mon bain de mer annuel. Le petit bonhomme quand à lui n'était pas très chaud, et a été désagréablement surpris quand une vague est venue lui mouiller les pieds. Il a préféré ensuite jouer à frapper un gros galets avec un petit galet, jeu très amusant jusqu'à ce qu'il laisse trainer un petit doigt entre le marteau et l'enclume. Il était temps de rentrer...

Le Plume vous salue bien.

22 juillet 2009

Sortie en mer

Il ne sera pas dit que nous ne profitons pas de toutes les occasions pour sortir en mer.

Malgré un temps variable, nous avons largué les amarres en fin d'après-midi pour une première sortie de l'été. Le but : tâcher de passer entre les averses annoncées.


Annexes à quai à Perros-Guirec, mai 2008.

Sur ce point ça a un peu loupé : à une vingtaine de minute du port, une masse grise nous a rattrapé, puis enveloppé ; plus un souffle de vent et pluie torrentielle. Tout le monde dans l'habitacle, sauf le chef de bord (votre très humble serviteur) qui ramène son monde au port, au moteur. Juste à temps pour un beau rayon de soleil au moment d'amarrer...

Mais nous sommes sortis du port. L'honneur est sauf.

Le Plume vous salue bien.

21 juillet 2009

Y a plus de saison

En plein mois de juillet, je me suis fait bouffer par des aoûtats. Une honte !

(Et puis : les moustiques m'ont élu saveur de l'année 2009, alors que d'habitude ils aiment mieux la Madame - à juste titre bien entendu.)


Une grive sur l'herbe, Louannec, avril dernier.

Il ne fait pas beau, mais ça n'empêche pas les premiers matchs de catch avec un petit jeune homme en grande forme - à quelque jours de son premier anniversaire. Vivifiant, le climat, vivifiant.

Ah, et puis : quelqu'un devrait faire comprendre au Service Public de l'Assainisement Non Collectif que leur acronyme prête à rire. Sauf que leur facture est relativement douloureuse, en fait.

Le Plume vous salue bien.

20 juillet 2009

On a marché sur la lune

Ouest France ayant fait son gros titre sur le quarantième anniversaire de l'alunissage du module lunaire d'Apollo 11, je ne pouvais oublier la chose. Et pourquoi se priver d'un aussi beau marronnier ?

Bien entendu, cette affaire, c'était beaucoup de bruit pour rien : les missions Apollo n'ont pas eu de suite ; les choses utiles, dans le domaine spatial, c'est à quelques centaines de kilomètres au dessus de nos têtes qu'elles se passent. Bien sûr, il y a la dimension stratégique : un épisode de la bataille de dépense entre URSS et USA qui a finalement été le front décisif de la guerre froide...

Même avec des empruntes de pas, la lune reste ce qu'elle est : lunaire.


Quartier de lune sur les toits du Marais, Paris, juin 2009.

L'autre truc étrange, c'est la couleur du ciel sur cette photo. Voilà des jours que je n'ai rien vu de tel.

Le Plume vous salue bien.

R.E.M, Man on the Moon

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro160S, objectif SMC Pentax M 135mm f:3.5.

19 juillet 2009

Pousse, pousse

Dans le coin, tout pousse, même les maisons : le lotissement de Kerespertz, tout proche, n'offrait guère il y a un an que des pignons en parpaings bruts ; maintenant, il y a des tricycles dans les allées et des géraniums aux fenêtres.

Il est vrai que la petite commune rurale frise maintenant les trois mille habitants...


Le lotissement de Kerespertz, Louannec, mai 2008.

Ce qui pousse aussi, ce sont les arbres, surtout ceux qui sont trop près de la maison. Il faut dire qu'elle n'a guère été occupée depuis plus de deux ans,et que la végétation n'a pas attendu les gens pour prospérer. L'avantage : calme, etc., vu du pas de la porte les lotissements nouveaux pourraient être sur une autre galaxie. Inconvénient : les végétaux, étant des machines à capter l'énergie solaire, ne nous en laissent guère. Petit à petit, le tableau s'éclaircit, mais je ne rangerai la scie que lorsque le ciel sera clairement visible depuis mon lit.

Le Plume vous salue bien.

18 juillet 2009

Débardage

Repos, avais-je dit : on n'a guère progressé sur ce terrain aujourd'hui. En particulier, ça commençait à m'agacer d'avoir plus de lumière du côté nord que du côté sud en raison d'arbres ayant poussé beaucoup trop près de la maison à mon goût. Du coup j'en ai bousillé trois. Pas bien gros, mais arbres tout de même.


Un tas de bois (mais pas le mien), Louannec, printemps 2008.

Du coup, je suis vanné, d'autant que je travaille à l'ancienne, avec scie, cognée et serpette. Pas grave : on a trouvé moyen de remplacer les infâmes matelas mousse premier prix sur cadre à lattes dépareillés par de la vraie literie. Le sommeil du juste, et tout ça.

Le Plume vous salue bien.

17 juillet 2009

Au vert

Nous y voilà : dans la verdure, avec la mer pas loin - et un peu d'eau du ciel qui nous arrive dans la figure de temps à autre. Et pour ces moments-là : une connexion ADSL, dans cette maison qui il y a une quinzaine d'années n'avait pas le téléphone...


Cyprès de Lambert (ou Lambertiana), en plutôt gros plan, Louannec, avril 2009.

Et maintenant : essayer d'écluser petit à petit toutes les fatigues accumulées.

Le Plume vous salue bien.

12 juillet 2009

Les chemins qui mènent à la mer

La galerie est montée, les sacs (presque) bouclés : on part demain. Direction la Bretagne, mais pas tout à fait en droiture puisque nous commencerons par faire escale à Angoulême. Je sais, ce n'est pas vraiment le chemin, mais c'est ainsi.

Mais quel que soit l'itinéraire, une chose est sure : tôt ou tard, on y sera, à la mer.


Promenade avec poussette à marée basse, Louannec, avril 2009.

Conséquence de ce trajet biscornu : bien peu de connectivité internet jusqu'à la fin de la semaine. Ce weblog restera donc, pour une fois, quelques jours au mouillage !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MX, film Ilford HP5+, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

Francis Poulenc, Valse des chemins, musique de scène pour Leocadia de Jean Anouilh.

11 juillet 2009

Grandes vacances

Les grandes vacances autrefois, c'était oublier petit à petit les jours de la semaine... Je risque de ne pas avoir le temps de faire ça, mes vacances étant quelque peu entrecoupées de diverses obligations. Mais quand même, ce sont les grandes vacances.


École élémentaire de la rue Damesme, Paris 13e, juin 2009.

Nous partons lundi, sauf contre ordre ; je serais alors hors ligne pour quelques jours avant de retrouver un joli ADSL tout neuf vers le 17 juillet.

Sinon : nous avons à la maison un petit bipède qui découvre les joies de la station verticale. Il aime tellement ça qu'on a beau le coucher dans son lit, on le retrouve deux minutes plus tard debout, agrippé au bord du lit. Le problème c'est que, s'il a compris comment se lever, il n'a pas encore trouvé comment faire le chemin inverse. Et du coup il appelle pour qu'on vienne le recoucher. Et retour à la case départ...

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro160S, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

10 juillet 2009

Auto(immo)biliste

Journée quelque peu chargée aujourd'hui : il fallait travailler, faire réviser la tuture, aller faire quelques achats - genre, un routeur ADSL à emmener en vacances, vu qu'on aura pas la place d'embarquer un canot pneumatique ou une planche à voile. Et le travail, ça incluait notamment d'aller débrancher tous les équipements réseau d'un site qui va être en travaux, à l'autre bout de Paris bien sûr.

Pour commencer, j'ai amené la voiture au garage, pas loin du boulot. Arrivé là, j'ai réalisé que j'avais bien entendu oublié les papiers, qu'il m'a donc fallu retourner chercher - en métro, cette fois.


Rue Albert Thomas , juin 2009.

Je suis revenu au garage en scooter (tant qu'à faire), j'ai fait la paperasse nécessaire et suis parti travailler ; à midi petit saut à Ivry pour acheter mon modem, facile avec le scooter. Plus compliqué : je devais récupérer la voiture boulevard de Bercy avant cinq heure, et couper le réseau du côté de Saint-Sulpice avant 18h. Et récupérer le bonhomme à 18h30 à la maison. Difficilement faisable en voiture à l'heure de pointe. Donc : trajet en scooter pour aller au garage ; stationnement le moins loin possible, qui était tout de même assez loin ; récupération du scooter et passage à la suite de l'ordre du jour, la voiture restant sagement immobile rue de Charenton...

Je viens d'aller la récupérer. Ouf, terminé.

Et puis : je suis en vacances. Ouf, terminé aussi.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro160S, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.

Francis Poulenc, sextuor pour piano, flute, hautbois, basson et cor, 1 : allegro vivace.

09 juillet 2009

Faire le mur (et le défaire)

Réussi à faire (à peu près) tout ce que je devais faire aujourd'hui : archives ce matin, une réunion importante en début d'après-midi et une intervention sur un ste distant juste après. Ajoutez qu'il y avait un petit bonhomme dont il fallait s'occuper avant et après les occupations précédemment mentionnées : le résultat, c'est que je suis vanné.

Donc : laisson les images causer !


Les Olympiades, côté rue Nationale, Paris 13e, 20 mai 2009.

Ce que j'aimais bien de ce mur, c'est qu'il avait des petites frisettes sur le sommet du crâne. Toutes les constructions en béton sont des constructions (partiellement) métalliques, on l'oublie.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro160S, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7

08 juillet 2009

Fin d'année

Le petit bonhomme va à la crèche trois jour par semaine, du lundi au mercredi. Comme les vacances commencent vendredi, c'était aujourd'hui son dernier jour. L'année s'enfuit - sa première ; dans quinze jours il aura un an. Il n'est pas encore bipède, mais presque. Et déjà bi-dent !


Fête de la crèche, vendredi 19 juin.

Cependant les derniers jours avant la pause sont rude ; par chance, l'une des tâche que je pensais avoir demain s'est trouvée concentrée sur la seule journée d'aujourd'hui. Moins de chance, une autre s'est ajoutée... Le don d'ubiquité ne m'ayant pas été donné je ne vois pas encore tout à fait comment je vais pouvoir tout caser.

Sans compter le plus dur : ne pas rester toute la journée à regarder les dernières inventions du petit bonhomme mentionné plus haut !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro160S, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

07 juillet 2009

Tirer sur la ficelle

À propos de macrophoto : on devrait toujours noter ce qu'on photographie quand on fait de la macro. Par exemple, alors que je sais exactement avec quoi cette photo a été prise (ça, je le note), je n'ai qu'une idée très vague de ce qui était photographié.


La ficelle mystère, avril 2009.

Enfin, si, je vois bien que c'est une ficelle plutôt hors d'âge, et je me doute que ça doit être quelque part du côté des pots de fleurs qui ornent nos fenêtre, mais plus précisément, je ne sais pas.

Par contre, avec quoi, ça je peux dire : j'avais utilisé mon boîtier MZ-5n, un boîtier plutôt avancé d'une des dernière série de reflex argentiques de Pentax, chargé avec du film Fuji 800 ISO, parce qu'on n'a jamais trop de sensibilité pour faire de la macro. Dessus j'avais monté un soufflet, qui permet d'éloigner à volonté l'objectif du plan focal au moyen d'une molette ; ce soufflet étant en monture M42 (à vis), j'avais mis dessus un objectif Chinon 55mm f:1.8 équipé de cette monture ; côté boîtier, une bague d'adaptation, elle même montée sur une extension macro (fixe celle-là, en monture Pentax-K). Drôle d'idée me direz-vous - c'est tout simplement parce que la forme du boîtier, avec un support de flash intégré légèrement proéminent, ne permet pas de visser le soufflet sans buter sur ledit support.

Vous déduirez de ce qui précède que le petit n'aura pas de difficulté à trouver un complice pour jouer aux légos, lorsque son âge le permettra.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Pro800Z, objectif Chinon 55mm M42 monté sur soufflet Asahi Pentax Bellows (étiré à 8cm), bague de conversion Pentax-K/M42 et tube d'extension Asahi Pentax extenion set K n°2.

06 juillet 2009

Près de l'écran

Sur votre écran : des photos, des vidéos, des textes, et tout un tas de petites images pour savoir « où cliquer » - il sera bien temps un de ces jours de s'émerveiller de la vitesse avec laquelle s'est imposée cette interface particulière qu'est l'association souris/pointeur sur un écran graphique. Bon, ceci dit, la combinaison volant de direction/embrayage/levier de vitesse, nettement plus délicat à maîtriser, n'a pas mis tellement plus de temps à être assimilé. Sans doute moins, même.

Ne nous égarons pas. Ce que je voulais dire c'est que ce que vous regardez quand vous êtes devant votre ordinateur, c'est principalement votre écran. Oui, votre clavier quand vous taper parce que, comme moi, vous n'avez jamais pu maîtriser vraiment la dactylographie. Bien dommage d'ailleurs : voilà quelque chose qu'il faudrait apprendre à l'école, tiens.

Je m'égare de nouveau. Votre écran, il a de grandes chances d'être à cristaux liquides, le tube cathodique étant en voie de rejoindre la lanterne magique au rang des souvenirs sympathiques mais encombrants. Ce qui veux dire que, si vous regardez de très près le brouteur web sur lequel vous me lisez, vous obtiendrez quelque chose comme ça :


Mon écran en macro-photo (×2,7), avril 2009.

Si maintenant vous regardez de plus près cette image, vous verrez que chaque unité de base (le pixel) est composée de trois petits rectangles juxtaposés, rouge, vert et bleu. Preuve s'il en est de ce que la précision est une qualité surfaite : ce n'est que l'imprécision de votre vision qui vous permet de voir à l'écran images ou mots, plutôt qu'un dallage de rectangles colorés, genre vu-mètre à diodes sur le magnétophone.

(On notera une conséquence de cette technique : un écran cathodique avec son pinceau d'électron, se prête à tous les ajustements possibles de l'image ; en particulier, on peut en augmenter ou diminuer la résolution de l'image, sous réserve des capacités nominales de l'écran et de la carte vidéo. Avec un écran LCD, il n'y a qu'une résolution d'affichage possible, celle suivant laquelle la grille d'affichage a été construite. Les résolution inférieure ne sont que du bricolage logiciel, introduisant nécessairement du flou dans l'image puisqu'on approxime par des règles mathématiques le fait de faire déborder un pixel sur ses voisins.)

Tiens, puisqu'on est dans ce genre de factoïdes : la légende de la photo mentionne un grossissement de 2,7. Ça veut dire quoi ? Tout simplement que l'image sur la pellicule (24×36mm) était 2,7 fois plus grosse que l'objet photographié. Le grossissement réel est évidemment nettement plus élevé, à moins que votre écran n'affiche la photo que sous la forme d'une vignette de 36mm de côté, ce que franchement je ne recommande pas. Mais comme on ne peut préjuger de la taille du rendu final (sur papier photo ou sur écran), l'habitude en macrophoto est de donner l'agrandissement comme rapport entre l'image sur la pellicule (ou le capteur) et l'objet photographié.

(Notez que dans ce cas précis, on pourrait exprimer objectivement l'agrandissement obtenu dans l'image telle que je vous la montre : chacun des pixels photographiés (le groupe de trois rectangles côte-à-côte) est représenté par un carré de 11 pixels de côté. Le grossissement est donc de 11.)

Allez : vous regrettez déjà les entrées sans paroles...

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Pro800Z, objectif Chinon 55mm M42 monté sur soufflet Asahi Pentax Bellows (étiré à 13cm), bague de conversion Pentax-K/M42 et tube d'extension Asahi Pentax extenion set K n°2.

05 juillet 2009

En ce jardin

La ville en été. Ses bouts de jardins entre les échafaudages...


Rue du Vertbois, Parsi 3e, 30 mai 2009.

La semaine qui vient est la dernière avant mes congés. Elle s'annonce à peu près impossible si j'en juge par la quantité de choses urgentes à traiter. Je corige : totalement impossible.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro160S, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7.

03 juillet 2009

Vendredi aussi

Pas de grands discours ce soir, la semaine a été beaucoup trop longue pour ça.


Marché du carreau du temple, 30 mai 2009.

Bon week-end à vous, bonne vacances à ceux qui partent en vacances.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MX, film Ilford HP5+, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

02 juillet 2009

Par les sorbonnes

Aujourd'hui c'est à un autre établissement éducatif que j'en avais : après la crèche, la Sorbonne. Sans transition.

La Sorbonne est un objet étrange. Pas une université (trois universités se partagent le bâtiment, plus le rectorat, l'EPHE et l'école des chartes), pas si ancien que ça (fin XIXe, début XXe pour l'essentiel du bâti, et surtout sans cesse réaménagé, trituré, craquant aux entournures... Je m'étonne toujours des cours obscures, des extensions étranges, des voisinages dissonants : à côté de la pompeuse fresque des marchands de manuscrits à la foire du Lendit, les chiottes en entresol, avec leur porte en pseudo inox des années soixante-dix, leur puanteur et leur sol perpétuellement inondé (on y trouve également les machines à café).


En Sorbonne, du côté de la bibliothèque Ernest Lavisse, 4 juin 2009.

J'étais cet après-midi à la bibliothèque de l'institut d'histoire de la révolution française, dans une partie du bâtiment où se mélangent les styles néo-Mansart et post-Eiffelien. J'y ai trouvé des choses : c'est heureux, j'ai un papier à écrire pour la fin du mois. Mais du mouvement de contestation du printemps dernier, il ne reste guère que des graffitis prétentieux dans les cages d'escalier.

Sinon, observons qu'il n'y a plus de sorbonnes en Sorbonne. Elles sont parties s'installer dans les barres de Jussieu à une époque où Richard Anthony cartonnait au hit-parade.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro160S, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7.

01 juillet 2009

Power walk

Une des différences entre quand tu as un môme et quand tu n'en a pas, c'est que quand tu n'en a pas tu crois que tu es à la bourre le matin. Quand tu en as, non seulement tu en es vraiment à la bourre mais en plus tu ne peux pas te presser : si la couche est pleine, il faut la changer, rendez-vous urgent ou pas.

Et du coup, le trajet pour monter à la crèche est souvent plus de l'ordre du power walk que de la promenade tranquille. Mais pas trop : le but c'est d'avoir un joli sourire quand la poussette s'arrête devant la porte.


La porte de la crèche, 19 juin dernier.

Aujourd'hui je n'ai eu qu'une semi-risette à la descente de de la poussette, et un petit pleur au moment de laisser le jeune homme aux bons soins des puéricultrices - ce qui n'était pratiquement jamais arrivé. J'aurais dû me presser moins.

(Hier matin, truc marrant, au moment où je repartais : la section des grands avait trouvé le truc pour balancer les petits jouets par la fenêtre, et du coup les légumes en plastiques et autres jeux de construction volaient gaiement dans la rue, pour le plus grand étonnement d'un agent de la propreté de Paris qui passait par là.)

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro160S, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

Les aventures de Babar le petit éléphant, texte de Jean de Brunhoff avec accompagnement musical composé par Francis Poulenc.