Le samedi c'est ça : les jouets partout, et avec le p'tit Plume, rattraper le temps perdu de la semaine. Évidemment, dans la mesure où la définition de ce qu'est un jouet n'est pas sans ambiguïté, ça peut amener à récupérer la plaque à pizza sur une chaise du bureau, bien calée par l'Officiel du scrabble (5e édition). Sans parler des longues séances de jeu avec un petit tapis de bain - va savoir ce qu'il se raconte pendant tout ce temps !
Les jouets vendus comme tel, c'est pas mal non plus ceci dit, avec bonus à ceux qui ne sont ni trop plastiques, ni trop électroniques. Et de préférence colorés et pleins de possibilités...
Une acquisition récente photographiée ce matin.
Il y a des promenades, il y a des repas. Après, il y a le bain, un dernier biberon, et ça dort. Après un peu de réorganisation dans le petit lit, mais ça, on se garde bien de s'en mêler...
Dehors le samedi soir parisien suit son court. Au pseudo-théâtre d'à côté, deux représentation du sous-boulevard habituel : hurlements des comédiens, Femmes des années 80 tonitruant sur la mauvaise sono pour le rideau final. De l'autre côté, et sans d'avantage d'isolation phonique, un sosie de Johnny en concert dans le restau pour cars de touristes. Au milieu de ce vacarme, ses peluches en foutoir, la tétine bien plantée dans le bec et le doudou à son poste de manœuvre, le p'tit Plume dort paisiblement.
Ça y est, la campagne pour les élections régionales est bel et bien lancée. Et comme au P.S. on n'est pas des chochottes, on faisait un meeting de campagne à l'ancienne, sur la place du village (en l'occurrence celle de la Sorbonne) - janvier, février, pas un problème, les écharpes en polaire sont fournies.
Place de la Sorbonne, 17h30.
De fait, il a commencé à pleuvoir au moment où Anne Hidalgo passait la parole à Jean-Paul Huchon (cf. photo) ; l'auditoire l'a cependant écouté jusqu'au bout, malgré une petite pluie fine et des bourrasques qui déboulaient du canyon de la rue de Vaugirard. Et même malgré Jean-paul Huchon, il faut bien le dire ; ça tombe bien, je me méfie des grands discours tribuniciens.
La campagne se présente plutôt pas mal, en tout cas en Ile-de-France ; on verra ce que ça donne les 14 et 21 mars prochain.
Un de mes premiers essais photographiques avec le Pentax K-m : photographier la tranche de mes livres au téléobjectif. Va savoir.
Sur nos rayonnages, 24 décembre 2009.
À droite du Voyage d'Hiver, on ne fait qu'apercevoir La disparition, logique. Et on ne voit pas du tout le Petit traité initiant au noble art du Go, de l'autre côté, mais il n'y a pas de logique particulière à ça.
J'ai lu un livre le week-end dernier, si, si. L'artiste des dames, d'Eduardo Mendoza, la suite du Mystère de la crypte ensorcelée et autres aventures semi-policières barcelonaises et complètement loufdingues. Moins tordant que les premiers celui-là, plus aigre-doux, ce qui n'est pas un reproche - ou alors c'est moi qui les lis différemment.
Tiens, pour ce soir, une photo (de moi pourtant) à laquelle je ne comprends rien...
Pleine lune en Bretagne, août 2006.
La photo était prise avec un zoom 100-300mm, probablement à 300mm (je l'ai légèrement recadrée) ; mais pourquoi y a-t-il deux lunes ? Je n'étais ni sur Vinéa, ni sur les lettres de l'Océan Atlantique pourtant. Donc : soit j'avais pris la photo à travers une vitre et l'une des images est un reflet sur la vitre ; soit c'est un effet secondaire d'une optique « grand public ». Ou alors c'est un effet de bougé ? Mystère et boule de gomme.
Un vendredi soir d'hiver, à la fin d'une semaine où l'on n'a pas été des plus efficace, et c'est le moins qu'on puisse dire, où il semble que non seulement on n'arrive à pas grand chose pour le moment, mais qu'on n'y arrivera pas après : c'est un jour à écouter des sonates pour violoncelle et piano.
Ça tombe bien, j'en ai reçu il y a peu : je me suis trouvé un album rassemblant des œuvres, pour ces instruments, de deux grands compositeurs français de la toute fin du XIXe siècle : Gabriel Fauré et Henri Duparc. Duparc est moins connu que Fauré pour une raison simple : frappé par la neurasthénie, comme on disait alors (on parlerait de dépression chronique aujourd'hui), il a cessé de composer très jeune et une bonne partie de ses œuvres ont sans doute été détruites. Il a cependant laissé une sonate pour violoncelle et piano, dont les notes initiales me font venir des images de bords de mer à marée basse.
Louannec (22), le mouillage de Nantouar à mi-marée, 17 juillet 2009.
Le mouvement s'anime ensuite pour devenir une danse rapide, où la phrase du violoncelle est d'abord portée puis débordée par un piano de plus en plus rude, avant que le thème initial ne reviennent rétablir le calme. Suit un mouvement lent central très court, presque incongru entre les deux mouvements vifs : un interlude, comme le titre l'indique mais d'avantage plaintif que ludique. Le troisième mouvement repart directement dans le vif du sujet, franchement rude, avec des accents de chanson de carabin ; mais ce thème alterne avec des passages extrêmement contrastés, à vous déboussoler l'auditeur, avant de venir buter sur une coda en forme de point final.
C'est très beau ; pas 100% jovial il faut bien le dire... On est fin janvier, hein, ça n'est ni noël, ni le carnaval : on est là pour tâcher de passer l'hiver, pas pour rigoler.
Bon week-end à tous !
Le Plume vous salue bien.
P.S. : pour changer d'ambiance, j'attire votre attention sur le somptueux haiku (ou presque) de langue anglaise que j'ai pondu mercredi pendant que je séchais après mon trajet en scooter sous une pluie glacée.
Boîtier miniature Asahi Pentax Auto 110, film Fujicolor 200, objectif Pentax-110 24mm f:2.8.
Bartók, Béla, sonate pour deux pianos et percussions Sz.110, par Jean-François Heisser et Georges Pludermacher (pianos), Guy-Joël Cipriani et Gérard Perotin (percussions).
Bon : ce que la politique américaine n'intéressent ni de près ni de loin sont dispensés de lire cette note : il ne s'agira (presque) que de ça.
Donc, le parti démocrate a perdu hier un siège au sénat des États-unis qu'il détenait depuis des lustres et dont le titulaire depuis 1958, Ted Kennedy, était mort l'été dernier (j'en avais dis quelques mots ici). C'est un revers sérieux pour plusieurs raisons : d'abord, le parti républicain était donné comme mourant dans le Nord-Est : le nombre de représentants et de sénateurs républicains avait fondu comme neige au soleil depuis une dizaine d'année ; ce n'était donc pas là qu'on attendait une contre-attaque. Ensuite, le Massachusetts est considéré (largement à tort) comme l'un des États les plus à gauche du pays - essentiellement parce qu'il avait été le seul à voter pour le candidat démocrate à la présidentielle de 1972, le plutôt gauchiste McGovern, ce qui date un peu il faut bien le dire ; plus récemment, il avait donné 19% d'avance à Obama contre McCain - bref, les démocrates s'y croyaient en terre plus qu'hospitalière.
L'autre raison pour laquelle la chose n'est pas prise à la légère, c'est qu'elle a des conséquences immédiates sur le plan législatif : les règles de procédure du sénat font qu'il est possible d'empêcher la mise au vote d'un texte avec 40 voix sur 100. Les sénateurs démocrates étaient jusque là 60, ce qui les mettaient à l'abri de cette menace (connue sous le joli nom de filibuster) - au prix toutefois d'un pouvoir de nuisance considérable pour les plus centristes des sénateurs démocrates, à même de décider de la vie ou de la mort d'un texte de loi. On repasse maintenant à une majorité de 59, insuffisante donc pour parer aux filibusters... Or, des textes de lois importants et très polémiques sont en court de débat, en particulier la fameuse loi sur la réforme due l'assurance-maladie : autant dire que, dans sa forme actuelle, ce texte est mort et enterré.
Une défaite inattendue jusqu'à ces derniers jours, donc, et lourde de conséquences. Que c'est-il passé ? C'est en fait une véritable guirlande d'erreurs et de coïncidences malheureuses qui s'est construite autour de ce vote.
Boston vu de la baie, juillet 2001.
Commençons par le commencement : la mort de Kennedy survient au plus mauvais moment pour les démocrates car on veut boucler au plus vite la réforme de l'assurance-maladie, le dernier grand projet de Ted Kennedy (et le premier de Barack Obama). Le remplacement d'un sénateur décédé ou démissionnaire dépend des lois de l'État qu'il représente ; par défaut, le gouverneur de l'État est chargé de nommer un remplaçant jusqu'aux prochaines élections générales. En l'occurrence, la loi du Massachusetts avait été changé en 2004 afin d'éviter que le gouverneur de l'époque (le républicain Mitt Romney) ne nomme un remplaçant à John Kerry au cas où il gagne l'élection présidentielle - il ne l'a pas gagnée, mais la loi est restée : le siège doit rester vacant jusqu'à une élection spéciale organisée dans les six mois suivant la vacance. Le Parlement de l'État s'est donc réuni en urgence afin de changer de nouveau la loi pour permettre au gouverneur (qui est cette fois le démocrate Deval Patrick) de nommer un remplaçant en attendant cette élection spéciale.
Évidemment, ce genre de changement des règles du jeu énerve l'électeur ; mais on pensait pouvoir boucler le travail sur l'assurance-maladie avant noël - l'élection spéciale aurait alors eu lieu dans le sillage de ce succès, montrant implicitement que la fin justifiait les moyens. Mais voilà : le travail législatif est lent, très lent - Mark Twain disait qu'il y a deux choses que le public ne devrait pas voir : comment on fabrique les saucisses et comment on écrit les lois. Bref, l'élection sénatoriale n'est pas dans un contexte de victoire mais de discussions de marchands de tapis : le sénat a voté un texte ; la chambre des représentants un autre : il faudrait donc maintenant les « réconcilié » pour que les deux chambres votent un texte unique. C'est donc un moment de tensions exacerbées, motivant en particulier les opposants... Timing loupé.
Ensuite : les primaires démocrates ont produit une candidate médiocre, par défaut : quelqu'un qui ne fâchait personne sans vraiment plaire à grand monde. Comble de malchance, persuadée que la victoire à la primaire équivalait à une victoire à l'élection générale, Martha Coakley n'a pratiquement pas fait campagne, ou très mal, en accumulant les gaffes et sans soulever l'enthousiasme. Pendant ce temps, Scott Brown était porté par la vague d'opposition à la réforme de l'assurance-maladie (opposition qui mériterait qu'on en dise plus long : une autre fois peut-être), lui permettant de faire une campagne dynamique, par ailleurs très bien menée.
Enfin : les démocrates (à Washington comme à Boston) n'ont pas vu le coup venir. Les premiers sondages défavorables sont apparus tard, et venaient de sondeurs réputés plutôt favorables aux républicains : on n'en a pas tenu compte. L'ampleur des dégâts n'est apparu que dix jours avant le vote, bien trop tard pour relancer une campagne qui roupillait tranquillement. Du coup les tentatives de dernière minute ont été vues comme des gesticulations désespérées ; n'a pas aidé le fait que, dès la veille du scrutin, les démocrates de Washington et de Boston aient commencé à s'envoyer la vaisselle à la figure sur le thème « à qui la faute »...
Moralité : pour perdre une élection, rien de tel que de surestimer les éléments favorables du contexte et sous-estimer les autres ; de ne pas faire campagne ou pas assez ; par ailleurs, de se choisir un candidat ou une candidate qui ne tienne pas la route, en se disant qu'il présente bien et que ça suffira comme ça. Bref : ils auraient dû étudier les campagnes de Jospin et de Royal en 2002 et 2007...
Le Plume vous salue bien.
Boîtier Pentax MZ-10, film Kodak Gold 200.
The Bee Gees, Massachusetts, 1967 (non, le chanteur Robin Gibb n'a rien à voir avec le porte-parole de la Maison blanche Robert Gibbs !).
Nous voilà à la période de l'année qui ne donne pas envie de regarder par la fenêtre. Ni de prendre des photos d'ailleurs ; à part bien sûr des photos de l'adorable bambin, mais celles-là je nous les garde. Pas grave, des photos on en prendra au printemps.
Le cas échéant on peut quand même prendre des photos par la fenêtre, mais à condition de la garder fermer.
Une fenêtre, vue de ma fenêtre, 25 décembre 2009.
En attendant je continue de l'ouvrir (sur les présentes pages) ; j'ignore l'actualité autant que je peux, tout en restant dûment sur-informé ; je jongle avec la fatigue ; je m'ébahis devant le bambin ; j'écoute de la musique, un peu ; je travaille dans la mesure du possible ; j'abuse du point-virgule de temps en temps ; bref : tout va bien.
Parmi les activités du week-end : afin de dissuader le petit Plume de s'en prendre à nos ordinateurs, ressortir d'un fond de placard un vieux Mac portable, pas rallumé depuis des années. Remarque n°1 : c'est robuste, ces animaux-là : redémarrage du premier coup, sans le moindre soucis. Remarque n°2 : c'est vraiment robuste puisqu'il marchait encore après cette séance de « travail ».
Macintosh PowerBook Duo 210, hier après-midi.
En tout cas, le petit bonhomme assis au bureau de sa maman, face à son ordinateur, avec un stylo rouge dans une main et compulsant de l'autre un épais volume théorique, ça valait son pesant de cacahouètes.
Le jour ayant eu une panne d'oreiller aujourd'hui, une photo nocturne et une musique du même tonneau, ça parait raisonnable. La photo était prise au dessus des voies de la gare de l'Est du côté de la rue de l'Aqueduc dont le pont métallique est visible sur la gauche de la photo&nbs;; on distingue derrière les croisillon de béton de celui de la rue Lafayette. À gauche, ce doit bien être les arrières de l'hôpital Fernand Widal - je ne faisais que passer de toute façon, en promenade avec poussette et appareil photo.
Du côté de la rue de l'Aqueduc, Paris 10e, 8 novembre 2009.
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La musique, c'est l'élégie pour cor et piano de Francis Poulenc ; je me fais une petite fixette sur le cor, ces jours-ci. Mais là c'est du cor d'harmonie, pas du cor naturel.
À propos de cor, il y en a dans les quelques CD que je viens de me commander - quatre disques, harmonieusement répartis du XVIIIe au XXIe. J'en recauserai quand je les aurai.
Le Plume vous salue bien.
Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro800Z, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.
De la neige il ne reste que des photos. Les flocons posés sur la lampe-tempête avaient peu de chances de passer l'hiver, redoux ou pas.
À nos fenêtre, samedi dernier.
Avouons-le : tenir un weblog quotidien tient parfois du pari stupide. En des temps où tout le monde parle à la fois, est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux se taire ? Et puis : je suis vanné, moi.
La musique de chambre pour violoncelle et piano de Camille Saint-Saens avait accompagné la rédaction de mon mémoire de master. N'empêche : c'est un disque que j'aime toujours écouter.
Valenciennes, octobre 2009 : fouilles d'un atelier de fondeurs du XVIIe siècle.
La neige tombe sur l'Ouest de la France, bientôt ce sera sur nous. Contrairement aux gouttes de pluie les flocons tombent individuellement, distinctement ; comme des notes, un peu.
Camille Saint-Saens, suite pour violoncelle et piano op. 16b (l'opus 16 est pour violoncelle et orchestre), par Emmanuelle Bertrand et Pascal Amoyel, CD Harmonia Mundi HMC 901962 (2007).
Les cuivres, c'est cette famille d'instruments à vent où un son produit par la vibration des lèvres est transmis par une embouchure à un tube dans lequel il résonne - tube généralement fait d'alliage métallique, laiton ou maillechort. D'où il ressort que tout instrument à vent en cuivre n'est pas un cuivre, et inversement.
Les cuivres font parties des nombreux instruments dont je regrette de ne pas savoir jouer. Ensemble qui en définitive contient la quasi totalité des instruments, à l'exception toutefois des quelques uns dont je joue très mal. Ça n'empêche que j'aime bien écouter et regarder des gens qui en jouent.
Un orchestre de cuivres au bord du canal Saint-Martin, Paris 10e, octobre 2009.
Déjà, ce qui est marrant avec les cuivres, c'est leur variété : taille, forme, couleur, manière de jouer... Il y en a des quantités invraisemblables. Cf. photo : à part une trompette et un sousaphone, je ne saurais même pas identifier les instruments dont il s'agit. Des variétés de tubas, pour sûr - mais allez savoir.
Le problème des cuivres c'est qu'on ne peut pas faire résonner toutes les notes dans un même tube. Donc, de deux choses l'une : soit on se contente de faire les notes disponibles avec le tube qu'on a (c'est ce qu'on fait avec le cor de chasse ou la trompette de cavalerie), soit on fait varier la longueur du tube. Là encore, deux possibilités : l'étirer carrément (le trombone, avec sa coulisse), soit faire passer l'air par des sortes de dérivations qui prolongent le circuit, au moyen de pistons ou tout autre dispositif équivalent. On fait ça pour la plupart des cuivres d'aujourd'hui, trompettes, cors d'harmonie ou tubas.
Je m'étais parfois demandé comment les trompettistes pouvaient produire toutes les notes avec trois pistons ; la réponse est toute bête : on ne fait pas ; en fait, on n'essaye même pas. Les notes, on les fait avec la bouche ; les pistons servent seulement à ajuster l'instrument aux notes qui ne passeraient pas avec l'instrument, puisque comme on a dit plus haut un cuivre naturel ne résonne qu'avec certaines notes, les harmoniques de la note fondamentale de l'instrument. Donc avec les pistons on bouche les trous de la gamme, et voilà.
Tout ça pour dire que j'écoute ces jours-ci de la musique joué au cor naturel : le trio pour violon, piano et cor de Brahms (op. 40). Rien n'empêche de faire de la musique avec un instrument qui n'a pas toutes les notes de la gamme chromatique : du moment que le compositeur le sait (et Brahms a semble-t-il pratiqué le cor naturel, au moins en privé) et ne demande pas l'impossible à l'instrumentiste. D'où d'ailleurs la tonalité de mi♭ majeur, comme trois des quatre concertos pour cor de Mozart : une gamme dont toutes les notes soient disponibles, de préférence. C'est nostalgique, comme peut l'être le cor, chantant, savant et simple à la fois.
Le Plume vous salue bien.
Boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Pro400H.
Johannes Brahms, trio pour cor, violon et piano op. 40.
C'est toujours l'hiver, je suis en mesure de le confirmer. D'après mes sources, cela pourrait durer jusqu'au 21 mars mais ces informations demandent à être vérifiées et recoupées.
Les toits d'à côté, ce midi.
Cependant, à la maison, bien au chaud, avec de la cuisine de Louisiane, des amis qui ont le courage de se déplacer, une galette des rois, un peu de musique, causer, citer Fawlty Towers dans le texte, etc. - eh bien, ça passerait plutôt bien, tout ça. On en deviendrait presque indulgent avec les tapages nocturnes du coin et autres emmerdements ponctuels.
Rien de tel qu'un ciel clair et une petite couche de neige pour renvoyer vers les cieux le peu de chaleur du soleil de janvier. L'albédo a encore frappé.
Pas de doute c'est l'hiver encore aux confins du boulevard périphérique ; et pas seulement là. Mangeons donc des chocolats en rêvant au printemps.
31 décembre 2009, rue Jean-Antoine de Baïf, Paris 13e.
Chocolat ou pas, il faut reconnaître : les trajets en scooter, ces jours-ci, ça pique un peu. Pas de verglas toutefois, sauf pour les ministres en exercice.
Comme prévu, le courant de flot, la marée montante de l'activité, n'ont pas attendu l'épiphanie pour se montrer. Ça vout vaut une entrée laconique mais néanmoins illustrée.
Nantes, ponton d'attente de l'écluse du port de l'Erdre.
Autre réapparition : mon Canon Ixus 400voulait bien prendre des photos ce soir. Va comprendre.
La semaine dernière, les couloirs de l'université, c'était ça :
Halle aux farine, 31 décembre 2009.
À partir de demain, ça devrait être nettement moins désertique, et notre charge de travail, nettement plus intense, j'ai bien peur.
Pour conclure cette saison des fêtes nous sommes allé relâcher le sapin de noël dans la nature. Plus exactement au « point dépose sapin » (apposez, apposez, il en restera toujours quelque chose) du square Saint-Laurent, à côté de l'église du même nom - au bout de mon boulevard, quoi. Je suis sûr qu'il y sera bien.
Une bonne résolution de début d'année : ranger mon bureau avant la reprise du travail. Mais dans la mesure où l'échéance approche, la chose ne me parait pas entièrement bien partie.
Passage Briare, Paris 9e, 26 décembre 2009.
Le Petit Plume pour sa part semble avoir pris comme résolution de s'intéresser aux légumes : il a passé une demi-heure a pousser le bac à légume du réfrigérateur à travers l'appartement, avant de brandir fièrement deux poireaux et de les utiliser successivement comme canes, armes blanches, piolets, etc.