31 décembre 2011

Tourne, tourne

Au tourbillon du temps qui passe il y a les nombres, les dates, les années : elles, défilent, elles défilent - laissons-nous surprendre. J'ai grandi à l'époque des missiles Pershing et SS20, où no future n'était pas un slogan mais une prévision raisonnable, balistique et intercontinentale. Erronée, aussi, pour le moment. Profitons-en.


Angoulême, place Saint-Martial, 28 décembre 2011.

Nos années aussi, elles passent, et celles de nos proches. Cette histoire de mortalité, c'est vraiment idiot, quand on y pense. On a beau faire, on ne s'y fait pas. Mais on assume, vaguement. Et voir grandir un petit bonhomme rend la question sinon caduque (ça, c'est nous), du moins inoffensive.

Au chapitre des années : à force qu'elles passent, se multiplient les occasions de revoir des amis de vingt ans, ou plus. Pour conclure hier le séjour angoumoisin, rencontre trop brève avec une amie des années indécises du lycée. Une amie, je dis bien, au sens plein et entier du terme - pas une copine ou une camarade. On a construit ensemble des parties de nous-même qui ne sont pas les pires, je trouve. On aurait pu parler 50 heures d'affilée ; on a juste eu le temps de vérifier que de ce qui peut relier des êtres humains, le tourbillon des années ne casse pas tout.

Le Plume vous salue bien.

29 décembre 2011

Angoulême, même

Retour pour quelques jour au pays de mon adolescence, sinon de mon enfance (j'avais onze ans à mon arrivée ici). Le temps est passé, un peu, mais il fait toujours bon se promener en bord de Charente par les belles matinées d'hiver ; quand il pleut, il vaut mieux éviter.


Plaine de jeux de Frégneuil, Angoulême, ce matin.

Le temps continue à passer d'ailleurs : de tout ce que je voulais faire, et de tous les gens que je voulais voir, je n'ai rien fait, ou rien vu. J'ai acheté une ligature et un support pour la clarinette, et dans la même boutique le tome deux de la méthode de Jean-Noël Crocq : toujours ça de pris. Nous rentrons demain ; je vais tâcher de rattraper le temps perdu en revoyant au moins une amie de 20 ans avant de repartir.

Le Plume vous salue bien.

25 décembre 2011

Talam, talam !

Testé : sortir de la maison à 17h30 le 24 décembre pour faire les courses de noël ; se rendre compte à 1h du matin le 25 que l'on est à court de papier cadeau ; se tirer sans difficulté autre qu'un état d'épuisement avancé de ces situations (en sacrifiant toutefois un certain nombres d'enveloppes postales au format A4).

C'était Noël, et je vous le souhaite (un peu tardivement) fort bon.


L'arrivage de barbapapas de ce matin.

Multiculuralité du jour : manquer de se prendre les pieds dans les restes d'emballages de cadeaux de Noël pour allumer les bougies de Hanoucca (dont c'était le cinquième jour : cinq bougies, plus une).

Départ demain matin pour Angoulême. Connectivité internet sujette à caution pendant cette période.

Le Plume vous salue bien.

23 décembre 2011

Et pour quelques jours...

... les vacances. Auxquelles j'arrive à peu près en rampant ; c'est la règle du genre je suppose.

Aujourd'hui dans une université presque déserte, dernier coup de collier pour tenter d'achever tout ce que je m'étais promis de faire cette semaine. On est loin du compte, bien entendu.


Messieurs les vidoirs, prenez place (Censier, ce matin).

Signe de maturité, peut-être : je n'ai finalement pas entrepris de réorganiser en profondeur le réseau de l'université, en démarrant à 16h le vendredi précédent Noël. Pas joueur pour deux sous, le mec.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : Hanoucca, 4 - Quatre bougies, plus une. La toupie électronique tombe en morceau mais les morceaux qui restent continuent de chanter.

22 décembre 2011

Hanoucca 3

Les bougies s'allument ; noël approche. C'est le troisième soir de Hanoucca.


Troisième soir, troisième bougie (plus une).

Et cependant dans une université presque déserte je persiste à jouer les petits téléphonistes : un site passé sur le nouveau système aujourd'hui, hop, hop.

Le Plume vous salue bien.

21 décembre 2011

Hanoucca 2

Une fête sur huit jours : l'idéal pour remettre sur les rails la quotidienneté de ce weblog.


Deuxième jour, deuxième bougie (plus une).

Cependant la toupie électronifiée donne des signes de faiblesse, mais ça n'est pas grave - c'est le système de lancement à ressort qui ne tient plus très bien ; par contre ses LED produisent toujours de belles figures colorées et sa voix nasillarde nous souhaite toujours (je crois) un joyeux Hanoucca. Je vous le souhaite pareillement.

Le Plume vous salue bien.

20 décembre 2011

Hanoucca 1

Pour le premier jour de Hanoucca, une bougie et une toupie.


La première bougie de Hanoucca, plus une.

Une bougie, bien sûr, ça en fait deux, puisqu'il y a en plus la bougie-origine, celle qui allume toute les autres. Quant à la toupie, elle disposait d'un système de lancement à ressort et bouton poussoir, de diodes multicolores et d'une voix électronique qui vous souhaite un joyeux Hanoucca. Ça tombe bien, moi aussi.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4.

19 décembre 2011

Hibernation

Il faut se rendre à l'évidence : ce blog hiberne. J'ai beau faire, l'énergie nécessaire à l'écriture quotidienne, que j'avais pu trouver pendant des années, me manque un peu.


Jardin Villemin, Paris 10e, dimanche midi.

Il faut dire qu'à part être submergé de travail et regarder grandir le plus fantastique des petits garçons, il n'y a pas grand chose à raconter. À part peut-être des soucis de logement, un peu de politique, de la musique toujours, une actualité qui tourbillonne (mais plutôt vers le bas), et tout le reste. Plein de chose en fait. Du nerf, que diable !

Le Plume vous salue bien.

P.S. : le petit bonhomme traverse régulièrement la pelouse dans toute sa longueur pour aller vérifier ce que dit ce panneau. « Oui, papa, il dit : pelouse au repos ».

24 novembre 2011

Toulouse, Toulouse

Après le coup de bourre de la téléphonie, un petit break : les journées réseau de l'enseignement supérieur à Toulouse. Évidemment, c'est encore du boulot - et ça n'est pas particulièrement reposant. Mais ça faisait un moment que je n'avais pas commis d'escapade...


Toulouse, boulevard Matabiau, hier matin.

Une ville super, des conférences intéressantes, du beau temps (aujourd'hui moins), des tas de gens à voir... Mais j'ai de bonnes raison d'être pressé de rentrer, aussi.

Le Plume vous salue bien.

16 novembre 2011

Ah !

Une exclamation après un long silence : un projet sur lequel je travaille depuis un an, et qui m'accapare totalement depuis septembre, porte enfin ses fruits. Plus concrètement : le site principal de l'université qui m'emploie a changé de système téléphonique ce soir, pour passer à un système de téléphonie sur IP Cisco.


Les restes de la téléphonie classique, Censier, vers 19h30 ce soir.

Le déploiement était en court depuis pas mal de temps, avec l'aide de l'installateur. Mais il vient un moment où il faut débrancher l'ancien système de l'accès opérateur pour brancher le nouveau... Et ça, c'était ce soir.

Et tout c'est parfaitement bien passé. Ah !

Le Plume vous salue bien.

Darius Milhaud, Le bœuf sur le toit.

12 septembre 2011

Des barres et des mesures

Deuxième semaine d'école pour le jeune homme, ça commence à marcher comme sur des roulettes : comme prévu par une attentive lectrice, la maîtresse doit maintenant l'expulser manu militari de la salle de classe pour qu'il daigne partir le soir. Je crois qu'il commence à trouver les bons moyens de la faire enrager, aussi. Très bien, très bien.

De mon côté, l'année universitaire entre dans le vif du sujet, avec des projets et des urgences qui se téléscopent. Exemple : petit nettoyage d'une configuration de routeur vendredi soir afin de la rendre présentable pour un audit qui commençait ce matin ; dans la soirée, on m'informe qu'on ne pouvait plus sortir en wifi - sachant que l'opération d'assistance au nouveaux étudiants pour qu'ils sachent utiliser le wifi commençait ce matin. Une bonne partie de mon samedi après-midi y est passé, pour finalement remettre les lignes (à priori inutiles) que j'avais viré la veille, et ça remarche. Mystère et boules de gomme.


Bibliothèque Sainte-Barbe lors d'un déménagement de serveurs.

Histoire de m'immerger bien comme il faut là-dedans, j'ai par ailleurs pleinement repris contact avec le geek qui sommeillait en moi : fatigué de résoudre les problèmes d'hébergement du site de mon prof de clarinette, j'ai fini par louer une part d'infrastructure vitualisée chez Gandi, chez qui je louais déjà mon domaine le-plume.fr. Ce qui me donne un serveur virtuel sur leur infrastructure Xen, où je fais tourner CentOS 6 avec un serveur Apache HTTP - trop facile, avec yum, d'installer Apache. Les gens normaux auront cessé de lire ; je l'espère en tout cas pour eux.

Côté musique : un nouveau défi, travailler une partition pour orgue de Bach, le choral « du veilleur », Wachet auf ruf uns die Stimme (BWV645). C'est un tube bien connu, lui-même adapté d'une cantate, et plutôt simple : chacune des trois lignes (main gauche, droite et pédalier) sont parfaitement monodiques, ce qui me simplifie la vie. En plus c'est du mi bémol majeur, ce qui transposé pour clarinette en si bémol donne du fa majeur : la gamme la plus facile à la clarinette, à une courte tête devant do et sol majeur. Cela me fait donc trois partitions à travailler, celle issue de la main gauche ne couvrant qu'une petite moitié du morceau (c'est la reprise de la partie chantée de la cantate, très discrète par rapport à la ritournelle des violons). La partie de basse serait mieux à la clarinette basse - descendant à l'ut si possible, sinon il y a un ré à remonter d'une octave : en fait je travaille surtout la partie de main droite, qui est de toute façon la plus marquante du morceau.

Ça ce joue, même si c'est quelque peu au dessus de mon niveau. Surtout, les organistes, ils trichent : ce n'est pas eux qui soufflent dans les tuyaux !

Ah, et puis : avant de commencer à travailler ça, au début de l'été, j'avais commencé par transcrire le tout sur Lilypond pour pouvoir transposer facilement. J'ai découvert depuis qu'une version Lilypond existait déjà sur Mutopia, mais bon, trop tard, et ça faisait un bon exercice de toute manière. Moralité : on peut aussi être geek en musique.

Le Plume vous salue bien.

Jean-Sébastien Bach, prélude choral Wachet auf ruf uns die Stimme BWV645, adapté pour cordes par Bruno Cocset et les basses réunies. Partitions : IMSLP, Mutopia.

05 septembre 2011

Rentrée scolaire

J'avoue : pour un blog quotidien, celui-ci est devenu singulièrement hebdomadaire. Des choses et d'autres : du boulot, de la musique, du boulot en plus de temps à autre (en train de refaire le site web de mon prof de clarinette par exemple), des time wasters multiples et variés, et du temps pas perdu du tout avec un petit jeune homme bien connu de nos services. Et puis : après des années de publication quasi-quotidienne, je traîne un peu la patte ces derniers mois.

Un qui ne traînait pas, c'était le jeune homme susdit qui partait au trot ce matin pour sa première rentrée à l'école maternelle. Tout s'est bien passé... jusqu'au moment de repartir et de laisser dans sa classe. Là, moins bien.


À la porte de l'école ce matin.

Bon : la première journée est faite (« c'était dur, à la fin ») ; il s'est fait à l'idée d'y retourner demain ; il va s'habituer à un niveau de cohue et de bruit bien supérieur à celui qu'il connaissait à la crèche. Et les parents aussi, ils vont se faire à l'idée !

Le Plume vous salue bien.

28 août 2011

Parisien

Un week-end parisien : mes magasins, mes jardins publics, mes après-midi à musarder sur l'ordinateur pendant la sieste...


Le Conservatoire national des arts et métiers vu depuis le bac à sable, en fin d'après-midi aujourd'hui.

Sinon : couvé une petite crève de rentrée ; pratiqué la clarinette quand même ; avant ça, fait le grand nettoyage d'automne des becs et anches (ça commençait à piquer un peu...) ; couru derrière un petit bonhomme qui mouline comme un pro sur son petit vélo ; abandonné Firefox pour Safari ; etc.

Le Plume vous salue bien.

25 août 2011

Trier les nouilles

Vous connaissez ces jeux de labyrinthe, « le petit lapin cherche sa carotte, l'aideras-tu à la rejoindre ?» En voici la version informatique : trouve le chemin d'Internet parmi les fibres optiques du local technique principal de Censier.


Méli-mélo de fibres optiques, ce matin.

Quelques observations :

- Oui, il s'agit de la même armoire technique que dans l'entrée précédente. Manque juste le châssis Cisco qui faisait l'arrière-plan, puisque justement je l'avais viré lundi ;

- Qu'on se rassure, le but n'était pas de démêler ce tas de nouilles, mais « juste » d'inventorier les liaisons existantes, vu qu'on va tout refaire ;

- Dans ce cas particulier, l'accès Internet, il est facile à retrouver : c''est le seul fil qui ne soit pas une fibre optique.

Sinon, scène vécue : amener le petit bonhomme à un rendez-vous de radiologie avec sur la tête un magnifique chapeau chinois multicolore avec une immense natte fixée dessus. Il tenait mordicus à le porter pour y aller ; à vrai dire, on ne s'y est pas opposé. Il a eu son petit succès, en tout cas.

Le Plume vous salue bien.

Dietrich Buxtehude, Prélude et fugue pour orgue BuxVW 163, joué au clavecin par Andreas Staier, CD Hamburg 1734, Harmonia Mundi ,2005.

22 août 2011

Des baies (mais pas les mêmes)

Reprise, reprise. Du coup je passe mon temps dans des baies - mais ni la baie de Perros, ni la baie de Lannion ; des baies techniques au format 19 pouces. On a beau faire : ça n'est pas la même chose.


Un commutateur Cisco Catalyst 6500 avant son déplacement.

Histoire de commencer l'année en forme, petit exercice : sortir d'une de ces baies un gros commutateur (un châssis Cisco Catalyst 6509), plein de poussière bien entendu et caché derrière un rideau de fibres optiques dont certaines ne devaient être débranchées sous aucun prétexte. Ah, et avec une palette de papier laissée sur le chemin...

Bon. Le châssis est déplacé et ma colonne vertébrale est toujours entière !

Le Plume vous salue bien.

20 août 2011

Migrateurs

Alors que le beau temps s'installe perfidement il est temps pour les migrateurs de reprendre le chemin de nos aires d'hivernage. Le bateau est bouclé, la maison se boucle...


Des gravelots sur les pontons, Perros-Guirec, hier après-midi.

Une fois que tout sera prêt il n'y aura plus que cinq cent et quelques kilomètres à faire. Oy vey.

Le Plume vous salue bien.

16 août 2011

En canard de Nantes à Brest

Pour changer de l'eau salée, une journée en eau douce : une journée sur le Blavet, en plein cœur de la Bretagne - le canal de Nantes à Brest emprunte son cours, dans ce secteur. Visite à des amis anglais que nous n'avons pas vus depuis longtemps et qui étaient en vacance dans ce petit coin, tout au Nord du Morbihan... La dernière fois que nous les avions vus, c'était également au bord d'une rivière, où nous avions pagayé quelque peu : la Vienne près de Chinon (Indre-et-Loire). La preuve en est donc faite : les Anglais sont des marins d'eau douce.


Le Blavet à Bieuzy (Morbihan), cet après-midi.

Et cependant c'est bien moi qui est failli passer à l'eau douce aujourd'hui, avec femme et enfant, pour avoir sous-estimé l'instabilité du petit canote où je ramais. Bilan : un gamin trempé et fort déconfit, bien qu'il ne soit nullement passé par dessus bord ; un peu de mal à le convaincre que c'était une péripétie sans gravité. Par contre ni l'iPhone (poche droite) ni le Pentax RZ10 (à la ceinture) n'ont pris une goutte. Cela aurait bien valu que j'allume une carte mémoire à la petite chapelle Saint-Gildas, cachée sous son rocher à quelques mètres de là.

Le Plume vous salue bien.

15 août 2011

Estivant

C'est toujours l'août ; le quinze, même. Du bateau, du jardinage, de la clarinette, des cousins, des promenades, et un adorable petit bout de chou qui devient chaque jour d'avantage un grand.


Cale de Nantouar, Louannec (Côtes d'Armor), 14 août 2011.

En cas de mauvais temps (pas le cas aujourd'hui), légos pour certains et lecture pour d'autre. Hasard des rayonnages, deux romans lus coup sur coup un jour pluvieux, la semaine dernière. Le premier :

Il vivait avec ses deux filles dans une maison qui avait un jardin qui donnait sur la Bièvre.

Et le second :

A la sortie de l'école, les fins d'après midi où nous n'avions pas de devoirs, nous allions en bande à l'autre bout du village, plus loin que le château et la gare, jusqu'au grand moulin à eau, en bordure de la Bièvre.

C'est bien la peine de fuir la région parisienne : la Bièvre, affluent de rive Gauche de la Seine, passe précisément en dessous de mon lieu de travail. Même en période de fermeture.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : cadeaux-primes pour ceux qui trouveront les titres des deux romans concernés.

06 août 2011

De Trégastel à Trédarzec

Et voilà, c'est l'août. Les températures ne sont pas caniculaires, sauf celle du petit bonhomme qui avait une grosse angine avant-hier (mais maintenant ça va). Et quand le temps se met au gris nous explorons notre terrain de jeu trégorois. Vingt minutes vers l'ouest, l'aquarium marin de Trégastel ; quinze minutes à l'est, le bazar à l'accastillage et aux vêtements marins de Trédarzec, face au port de Tréguier.


Aquarium marin de Trégastel, ce matin.

L'aquarium marin de Trégastel, caché sous ses rochers de granit : pas très grand, mais tellement sympa. Grand succès auprès du petit bonhomme en tout cas. Il en avait autant auprès de moi quand j'étais à peine plus grand... Depuis, il a été rénové et agrandi par l'adjonction d'un pavillon d'accueil extérieur avec gift shop, sans être défiguré pour autant - pour une fois. Et aussi : un personnel qui renseigne vraiment, montre les choses, le tout dans la bonne humeur. Dans un musée, en France ! Shocking, presque.

Le Plume vous salue bien.

Francis Poulenc, concerto pour orgue, orchestre à cordes et timbales en sol majeur, par Marie-Claire Alain et le Bamberger Symphoniker (dir. Jean-Jacques Kantorow).

30 juillet 2011

Bateaux sur l'eau

La marée étant coopérative, pas mal de temps sur l'eau ces jours-ci. Du coup, vue imprenable sur les monotypes de la Solitaire du Figaro, qui partiront demain matin. Effet secondaire du beau temps qui règne ici depuis une bonne semaine : ils partiront dans le tout petit temps ; hier, même eux avaient du mal à remplir leurs spis, se hâtant avec une lenteur infinie vers la ligne d'arrivée.


En baie de Perros vendredi après-midi.

Il va sans dire que mon fringuant voilier ne faisait pas mieux. Et c'est avec l'aide d'un vent local bien particulier (Honda 6CV) que nous sommes rentrés au port... Mais du coup, j'avais à bord un petit moussaillon qui a eu tout le temps d'admirer les bateaux, qu'il séparait en deux catégories : ceux qui portaient leur spis (« les ballons ») et ceux qui l'avaient affalé et qui par conséquent « faisaient les tours Eiffel. »

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objecti SMC Pentax-M 200mm f:4.

28 juillet 2011

Sur la baie

Le bateau, les cousins, le soleil et juste ce qu'il faut de vent pour avancer. Me plains pas, moi.


Balise de danger isolé « Pierre du Chenal », baie de Perros, cet après-midi.

Évidemment, les monotypes de la Solitaire du Figaro, qui part de Perros ces jours-ci, n'avancent pas tout à fait au même rythme. M'en fiche, d'abord, j'suis pas pressé !

Le Plume vous salue bien.

27 juillet 2011

Dessins de sable

Les vacances... Sur la plage A. s'affaire : il faut ranger touts ces galets. ET si de précédents promeneurs s'étaient aviser d'en faire un petit tas sur le sable, il les disperse suivant une procédure mystérieuse impliquant de longues réflexions et des tracés kabblistiques sur le sable.


Louannec, plage de Pen an Hent Nevez, 22 juillet 2011.

Ou alors, c'est la séance de pâtés de sable. Aujourd'hui, j'avais de la chance : on daignait me prêter du matériel. « Je te prête tout ! Hier je voulais pas te prêter mais aujourd'hui je te prête. Tu joues avec moi ? »

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m.

24 juillet 2011

Trois

Trois ans maintenant qu'un beau jour d'été il a déboulé dans notre vie. « Je suis un petit peu grand maintenant ! »


Seul lieu discret pour faire les paquets : le coffre de la voiture en haut du jardin.

Gâteaux, cadeaux... pour la deuxième fois cette année puisqu'on avait fait un anniversaire anticipé avec ses copains de crèche. Hier, visite au magasin de musique du coin (on lui a acheté un ukulélé) ; frénésie : « Des pianos ! Des harpes ! Des violoncelles ! Des guitares ! Des batteries ! Des saxophones ! Je veux TOUS les instruments ! » Première fois qu'on doit le sortir manu militari d'un magasin qu'il refuse absolument de quitter.

Sinon, après trois jours de beau temps la météo se gâte un peu sur le Trégor. Bah, on jouera de l'ukulélé !

Le Plume vous salue bien.

19 juillet 2011

Congés annuels

Voici ce blog de facto en congés annuels : en vacances, mais retadant le départ pour cause de mauvais temps, et pas grnad chose a poster de ce fait. Demain, qu'il neige ou qu'il vente, nous partons. Enfin, je crois.


Angoulême, l'heure de la sieste, 10 juillet 2011.

Allez : prochaine entrée depuis le Trégor lointain (pour ne pas dire ensoleillé ; il serait bien le seul de toute façon).

Le Plume vous salue bien.

Misirlou, air grec souvent repris par des formations klezmer, dans la version du Sirba octet.

11 juillet 2011

Faire cygne

Séjour express à Angoulême, voir mes parents - et aussi pour qu'un petit bout de soleil bipède rende visite à ses grands-parents. Promenades en bord de Charente, où les cygnes aussi se promènent en famille.


Parc de Frégneuil, Angoulême, dimanche matin.

De retour à Paris (et sur Internet) ; quelques jours de travail avant d'être en congés. Il se trouve qu'il faudrait beaucoup plus de jours de travail pour faire l'indispensable ; on fera au mieux. Après, ce sont les vacances, avec l'éternel problème : comment trouver assez d'énergie pour réussir à les prendre.

Le Plume vous salue bien.

05 juillet 2011

Au Pompidolium

Une petite virée cet après-midi : au centre Georges Pompidou, avec qui on organise la retransmission d'un évènement consacré, si j'ai bien compris, aux graphistes japonais contemporains. J'y étais pour briefing technique et quelques essais ; ça me change des câbles téléphoniques qui me cassent les pieds ces jours-ci.


Rue du Renard cet après-midi.

En tout cas ajuster les contrôles d'accès du firewall tout en regardant une vidéo de DJ japonais qui font de la musique avec des chaussures, c'est pas mal !

Le Plume vous salue bien.

04 juillet 2011

Une fête

Voilà : nous avons survécu à notre première fête d'anniversaire, avec copains d'école et tout. Enfin, de crèche, techniquement. Un peu en avance : au jour J nous seront quelques centaines de kilomètres à l'ouest de Paris, ce qui aurait compliqué sérieusement l'intendance de la chose.

Bref, c'était bien : protagonistes heureux et pas de casse, que demande le peuple !

Autres nouvelles du week-end : les squares parisiens sont toujours là, et il y fait beau.


Le conservatoire des arts et métiers derrière la cage à écureuils du square Chautemps, samedi après-midi.

Il parait qu'un pistolet a été retrouvé dans le bac à sable du square Chautemps récemment - l'un des rares à disposer encore de ce grand classique des jardins publics. Pour notre part, nous n'avons trouvé que quelques vieux journaux et des bouts de jouets en plastique. Soit on cherche mal, soit on n'est pas venu au bon moment !

Le Plume vous salue bien.

02 juillet 2011

Monter, descendre

Avant-dernier cours de clarinette ce matin, sur une butte Montmartre ensoleillée. Des gammes, de bas en haut, de haut en bas ; ce sera mes devoirs de vacances. Travaillé aussi l'Idylle pour deux clarinettes de Charles Koechlin, une partition que je me suis dénichée et qui me donne pas mal de fil à retordre. Au point que je suis loin de pouvoir la jouer avec une deuxième clarinette : à la rentrée peut-être ?


Rue Ronsard, Paris 18e, ce matin.

Et puis : j'ai essayé la clarinette basse - cet instrument magnifique avec un corp de clarinette (en plus grand), un bocal en col de cygne pour monter le bec et, à l'autre bout, un pavillon recourbé vers le haut, ces deux appendices lui donnant un petit air de saxophone ténor. Elle descend nettement plus bas dans les graves, ceci dit, même si elle monte à peu près aussi haut ; la sensation des notes les plus graves est tout à fait impressionnante. C'est ballot : vu le prix de ces joujoux, il va falloir que je gagne au loto.

Tout près de là, le joli jardin au pied de l'infâme Sacré-Cœur s'appelle square Louise Michel. Bien fait pour le Sacré Machin.

Le Plume vous salue bien.

28 juin 2011

Ainsi fond, fond, fond

Tout doucement Paris fond ; s'enfonce millimètre par millimètre dans l'asphalte ramolli.


Écluse des Récollets, dimanche midi.

Demain tout cela devrait se solidifier après un bon rinçage à l'eau fraîche. On verra bien.

Le Plume vous salue bien.

26 juin 2011

Dimanche d'été

Une fois n'est pas coutume : ce premier dimanche d'été est franchement estival. Les masses d'air chaud sont arrivés hier après-midi, remplaçant subitement un temps de banlieue de Quimper un dimanche de janvier par la mi-août à Pampelune.


Passerelle des Récollets, Paris &àe, vers midi aujourd'hui.

Grande promenade en bord de canal avec le petit bonhomme ce matin ; du coup, ça roupille ferme cet après-midi. J'en ai profité pour remettre en service mon vélo, qui n'avait pas touché terre, suspendu qu'il était dans un débarras, depuis la naissance dudit petit bonhomme. Le vélo n'a pas souffert de cette inactivité prolongée ; pour le cycliste, ça n'est pas gagné.

Il fait chaud. Demain, il fera plus chaud. Dans la tête, le lent défilé de notes du lento de la sonate pour clarinette de Saint-Saens. Il fait chaud.

Le Plume vous salue bien.

Appareil numérique compact Pentax Optio RZ10.

Camille Saint-Saens, Sonate pour clarinette et piano op. 167, 3 : lento, par Philippe Berrod et Laurent Wagschal (écouter sur Spotify)

23 juin 2011

Éclaircie

Une éclaircie au moent de passer la Seine - lumière dorée sur la ville.


Place de l'Hôtel de Ville tout à l'heure.

Petits recommencements : ouvrir un nouveau cahier, s'attaquer aux problèmes qu'on avait laissé trainer. Il est plutôt sympa, de ce point de vue, mon boulot : il y a tellement de choses à faire avancer qu'on en trouvera bien quelques unes qui avanceront de façon satisfaisante. Et puis, c'est vraiment sympa.

Le Plume vous salue bien.

21 juin 2011

Au son des clarinettes

J'avais ramené ma deuxième clarinette le week-end dernier pour y faire quelques réglages et la comparer à la première. Du coup évidemment le petit bonhomme est parti en courant avec une des deux (celle en plastique heureusement) ; il a fallu négocier pour récupérer ça !


De gauche à droite, Yamaha YCL26 et Buffet-Crampon E11.

Et sinon : des gammes, des gammes, des gammes. J'entre dans cette phase-là de l'apprentissage ; c'est loin d'être désagréable d'ailleurs. Je reste pour l'instant dans les gammes assez simples : une ou deux altérations à la clé. après, il faut les travailler dans tous les sens : do ré mi fa sol la si do bien sûr (et retour), mais aussi do si do - ré do ré - mi ré mi - fa mi fa..., ou encore à la tierce simple do mi ré fa mi sol... ou doublée do mi do mi ré.... Plus les arpèges d'accords, puisqu'on ne fait évidemment pas d'accord à la clarinette. Le tout généralement sur deux octaves : il n'y a qu'en mi que je pourrais à la rigueur en monter trois mais côté armature le mi majeur c'est du lourd. Bref, il y a de quoi faire du sport.

Pour la fête de la musique, par contre, rien de spécial.

Le Plume vous salue bien.

20 juin 2011

Épineux

(Sans paroles)


Réserve naturelle d'Ein Gedi, 15 avril 2011.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m.

18 juin 2011

Talking

Eleanor Antin, plasticienne et performance artist, retraçant l'ensemble de son œuvre ; en deuxième partie de soirée, un talk poem de son mari David Antin : c'était hier soir à la galerie ÉOF, une double dose d'intelligence, d'ironie et d'humanité.


Galerie ÉOF, rue Saint-Fiacre, Paris 3e, hier soir.

Les Antin repartent demain pour San Diego ; coïncidence, mon compère kyotoïte repartait ce soir pour le Japon. À eux trois ils vont faire baisser d'un sérieux cran l'intelligence disponible à Paris Île-de-France.

Le Plume vous salue bien.

16 juin 2011

On enchaîne

Mon travail sur l'appel d'offre qui me faisait souffrir ces dernières semaines est pratiquement terminé ; je vais donc pouvoir passer aux choses sérieuses.


Jardin des plantes, 25 mai 2011.

Côté clarinette, les choses sérieuses aussi : l'ère des gammes commence. gamme simple, tierce, tierces doublées, secondes, accords parfaits... En route ! J'admets cependant que je commence modestement par les plus faciles, do majeur, fa majeur, sol majeur. Ré majeur, à la rigueur ; pour la suite on attendra un peu.

Le Plume vous salue bien.

15 juin 2011

Au passage

Beaucoup de chose, des amis, du boulot, un adorable petit bonhomme, des gammes à la clarinette, etc. - mais du temps pour bloguer pas beaucoup. Alors, un peu de couleur au détour d'un coin de rue, en passant !


Rue Pierre Bullet, Paris 10e, 5 juin 2011.

Sinon, siffloter l'allegretto con variazioni du quintette avec clarinette de Mozart, ça aide à faire passer le scooter dans les bouchons.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-A 50mm f:2.

W. A. Mozart, quintette avec clarinette en la majeur K581, 4 : allegretto con variazioni.

13 juin 2011

Nébulosité

Les nuages sont revenus : bientôt Wimbledon !


Passage Dubail, 15 mai 2011.

Ces jours-ci : repos. D'autant que j'ai commencé le week-end par une nuit quasi-blanche ; un peu de stress de boulot, peut-être. Du coup, week-end certes prolongé mais particulièrement improductif. Même les notes avaient du mal à sortir de la clarinette...

Le Plume vous salue bien.

10 juin 2011

Au long cours

Les amis qui sont loin, ce ne sont pas moins des amis. Mon compère kyotoïte est de passage à Paris ; on en profite.


Fin de journée sur le pavillon d'argent, juillet 1998.

Du coup il faut compter avec le jet lag : le petit bonhomme n'est pas d'accord pour que son parrain s'endorme au lieu de regarder l'histoire ! On verra qui pique du nez le jour où ce sera notre tour d'aller en visite de l'autre côté de l'Eurasie...

Le coup de barre passé, reste le plaisir de se retrouver. Je ne lui souhaite pas de multiplier à l'infini les déplacements entre le Japon et la France : c'est quand même crevant. Je ne le lui souhaite pas, mais pour être honnête je me le souhaite un peu quand même !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax MZ-30.

08 juin 2011

Alpestre

Face à la grande galerie du Muséum national d'histoire naturel, prendre entre les plates-bandes de l'école de botanique, puis tourner à gauche dans un petit tunnel pas franchement sexy. On débouche non pas dans la fosse aux ours, où il n'y a de toute façon plus d'ours qui se promène, tournons tournons tournons toujours, mais des petits pandas et un autre petit carnivore au nom imprononçable ou du moins immémorisable - mais je m'égare.

On débouche, donc, non sur la fosse aux ourses, mais sur le petit jardin alpin. Un bon endroit pour une pause déjeuner à quelques centaines de kilomètres de la rue voisine.


Au jardin alpin ce midi.

Petit rayon de soleil de surcroît, et ça tombe bien, je venais de retrouver mes lunettes de soleil sous l'amas de classeurs de l'appel d'offre en cours de dépouillement. ensuite, discuter promenades en mer tout en mangeant un sandwich Tex-Mex, ça n'est peut-être pas franchement alpestre, mais on s'en fiche. On peut toujours passer voir les feuilles bleues-vertes et grasses du crambe maritime, de l'autre côté du tunnel, pour donner une cohérence à la chose.

Le Plume vous salue bien.

Appareil numérique compact Pentax Optio RZ10.

07 juin 2011

Lecture (il faudrait)

M'attendent sur mon bureau, jour après jour, les réponses des candidats à l'appel d'offre qui m'avait occupé ces derniers temps. Cinq très gros dossiers qu'il faut que je dépouille avec soin, en essayant de repérer les petits détails qui fâchent et qui seront bien sûr soigneusement cachés entre deux pages. Inutile de dire que ma lecture s'embrume parfois légèrement.


Rue Hittorf, Paris 10e, dimanche après-midi.

Heureusement je ne suis pas complètement tout seul à faire ça : on paye un consultant qui, de son côté, se livre aux mêmes plaisirs et qui est payé pour les repérer, les petites bêtes en question. Pour autant, ceux qui vivront avec les conséquences de ce choix, c'est nous. Et notamment le chef de projet, c'est-à-dire moi.

Au fait, être chef de projet, c'est sûrement nettement plus exaltant lorsqu'on est plusieurs à y travailler, au projet. Enfin, moi, ce que j'en dis...

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-A 50mm f:2.

06 juin 2011

Internet du lundi

Pas très réveillé en ce lundi ; heureusement, le réseau informatique a eu la bonne idée de ne pas tomber en panne... Sinon, il est à craindre que le reste de la communauté universitaire aurait eu à encourager le petit commerce pour accéder à Internet.


Rue de Lancry, Paris 10e, dimanche après-midi.

Ladite communauté a déjà eu le plaisir de tester la combinaison d'une session d'examen et d'un déclenchement accidentel de l'alarme incendie (ça se marie assez mal, vérification faite) ; ça suffisait pour aujourd'hui, il me semble. Mieux valait ne rien tenter de trop compliqué dans ma sphère de responsabilité.

J'ai fait par contre quelques minutes de clarinette. Et j'ai réussi à fendre une anche comme une bûche bien sèche et prête pour la cheminée. Comme quoi, il y a vraiment des jours où il vaut mieux ne toucher à rien.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-A 50mm f:2.

05 juin 2011

Dixième arrondissement

Les nuages sont revenus ; du coup, les éclaircies aussi. À l'heure de la sieste, errance dans le dixième arrondissement, quelques appareils photos autour du cou ; de la musique dans les oreille, un peu au hasard : Dutilleux, Fauré... Pas besoin de cohérence lorsqu'on se laisse guider par ses pieds.


Cité Hittorf, Paris 10e, tout à l'heure.

Du côté du marché Saint-Martin, un vide-grenier. Avec toute l'amitié que j'ai pour les organisateurs, force est d'en convenir : ça n'a pas grand intérêt. On y trouve les saloperies habituelles à ce genre d'évènements - sachant que je ne suis pas particulièrement à la recherche d'un pichet Ricard ou de jeux de société dépareillés. Il est vrai que je ne suis pas à la recherche de grand chose.

Mais rue Pierre Bullet, une Fiat 500 jaune est garée derrière une 2CV rouge ; cité Hittorf, une grosse cylindrée blanche se repose sous des pots de fleurs multicolores. Rue de Lancry, des enseignes nous proposent rien moins que le bien-être - tandis que cohabitent sur les devantures les alphabets de toutes les Asies. C'est un peu n'importe quoi : ce doit donc être chez moi.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-A 50mm f:2.

Gabriel Fauré, deuxième quatuor avec piano op. 45, 2 : allegro molto.

04 juin 2011

Redécollage

Après une dizaine de jours de pause, ce blog va essayer de redécoller. Dans la mesure du possible : des mois de fatigue accumulée, ça finit par se sentir. En gros : si je garde le blog comme dernière chose à faire avant de me coucher, eh bien, il n'y a pas de blog, la dernière chose devenant ipso facto le truc en trop de la journée.


Aéroport Charles De gaulle, terminal 1, Val-d'Oise ou Seine-et-Marne ou Seine-Saint-Denis (à 100m près), 28 mai 2011.

Pendant ces dix jours, que c'est-il passé ? La Madame s'est envolée pour Brest, puis et revenue ; mon compère du Japon est venu, puis est reparti - le petit bonhomme et moi avons donc eu l'occasion de visiter Roissy 1 et Orly-Ouest, à défaut de nous envoler nous-même.

Dans l'actualité : le concombre masqué (el pepino enmascarado), accusé à tort, a été innocenté ; DSK, pour le moment, non. Draveil-sur-Seine cependant tente de devenir la nouvelle New York, tandis que le Congressman Anthony Weiner, qui représente New York (l'ancienne) au Congrès des États-Unis, est accusé d'avoir tweeté son caleçon. Bref, c'est le printemps.

Le Plume vous salue bien.

Appareil numérique compact Pentax Optio RZ10.

W. A. Mozart, quintette avec clarinette en la majeur K581, 4 : allegretto.

22 mai 2011

Au delà du Périphérique

Un dimanche en famille et à la campagne : les blés sont en avance sur les plateaux du Hurepoix ; les nuages sont épars ; les chèvres se perchent sur les murs. Tout va bien.


Cheptainville, Essonne, cet après-midi.

Sinon, j'avais prévu une longue entrée mûrement réfléchie et dûment pondérée sur le conflit israélo-palestinien. Eh bien, ça murira encore jusqu'à demain.

Le Plume vous salue bien.

19 mai 2011

Par ici la sortie

Entre les nuits qui raccourcissent, les appels d'offres à gérer et une actualité perturbée, voire perturbante, ce blog est un peu en panne ces jours-ci. Pourtant il fait beau ; au jardin des plantes les tortues des Seychelles sont sorties de leur logement d'hiver et promènent leur pondéreuse carapace autour du micro-zoo.


Ménagerie du jardin des plantes, ce mercredi.

Le DSK devrait sortir aussi, incessamment sous peu. Le problème, c'est qu'on aurait eu instamment besoin qu'il nous sorte le locataire de l'Élysée, et ça, raisonnablement, ça ne va pas être possible. Notons au passage que l'incrédulité des Français face à cette affaire est le pire des baromètres électoraux pour Sarkozy : c'est parce qu'on a absolument besoin d'en être débarrasser qu'on se refuse à croire que son adversaire pressenti n'est plus en lice.

Bon : on va essayer de trouver quelqu'un d'autre pour faire le boulot ; de préférence et par mesure de précaution, quelqu'un qui ne soit pas pourvu d'un pénis.

Le Plume vous salue bien.

15 mai 2011

Down in Midtown

Je pensais n'avoir pas d'autre actualité à commenter que le flacon de produit vaisselle qui s'était déversé dans mon caddie en rentrant des courses hier ; mais en fait si.

Je me replie donc sur mon plan B : je n'aime pas commenter l'actualité ; et puis d'abord, je n'aime pas l'actualité. Ah, mais.


Time Square, Manhattan, NY, septembre 2004.

Pour le reste, on verra. Concernant DSK, tout le monde s'attendait à ce qu'il y ait des affaires de cet ordre qui nous tombent dessus - mais là, comme ça, j'avoue conserver une bonne dose de scepticisme. Peut-être parce que ça m'arrange, intellectuellement et politiquement, mais tout de même !

Le Plume vous salue bien.

P.S. : Le problème pour DSK c'est que pour n'importe qui d'autre, les accusations auraient été rejetées comme ridicules. Le concernant, hélas, elles sont seulement improbables.

13 mai 2011

20.000 lieues sous la fac

Coïncidence : durant 24h une bonne partie de nos utilisateurs se sont retrouvés sans accès à leur données suite à un petit souci sur un script de maintenance ; peut après que les collègues aient pu rétablir la situation, c'était autour de la plateforme Blogger, qui héberge ce weblog, de subir le même genre de malheur. Pendant 24h environ, tous les blogs hébergés sur blogger/blogspot se sont retrouvés en lecture seule. Rassurant : si ça arrive à une filiale de Google, on n'a pas trop à rougir.

Maintenant que je peux de nouveau écrire, je reprends les photos de mes tribulations dans les sous-sols de Censier ces derniers jours, à la recherche du cheminement de mes fibres optiques entre les différentes parties du bâtiment.


Sous le centre Censier hier midi.

Résumé : c'est bas de plafond et c'est poussiéreux. Et les câbles sont passablement en foutoir là dedans. Côté positif : les passages de câbles sont assez simples à trouver et le seul quadrupède rencontré était un chat.

Le Plume vous salue bien.

Appareil numérique compact Pentax RZ10.

11 mai 2011

Vigogne etc.

Pendant ce temps les vigognes et les maras se disputent les places au soleil ; les capibaras sont plus loin, avec les émeus (ou est-ce des nandous ?).


Jardin des plantes, 4 mai 2011.

Loin du soleil, demain je vais devoir aller prendre des mesures dans un vide sanitaire poussiéreux nettement plus long que haut. Faudra que je prenne des photos.

Le Plume vous salue bien.

10 mai 2011

Dix mai

Le soir du 10 mai 1981, j'étais dans ce coin là. Enfin, un peu plus haut : à l'hôtel de ville de Lannion.


Lannion, au coin de la rue Le Taillandier et du quai d'Aiguillon, août 2010.

Du haut de mes dix ans, je surveillais le processus électoral ; je faisais l'aller-et-retour entre la mairie et l'appartement d'amis de mes parents qui habitaient à deux pas de là. Au premier tour je m'étais alarmé de la dizaine de voix de Marie-France Garraud, qui rétrospectivement ne présentaient pas un risque majeur. Au deuxième, mes parents étaient là aussi ; ce n'était pas la foule de la Bastille mais il y avait du monde, beaucoup de monde, des applaudissements et des acclamations : Lannion est une ville de gauche, et de longue date. Sur la place, un petit vieux complètement ivre chantait « ils ont des chapeaux ronds »...

Quelques jours après, j'ai suivi, à la radio (car nous n'avions pas la télévision), la cérémonie d'investiture, rose sur la tombe de Jean Moulin et passation de pouvoir sur le perron de l'Élysée. Je crois que je lisais un manuel de la photographie des éditions Marabout, un gros pavé, pour meubler les temps morts.

C'était la première fois que nous battions la droite aux présidentielles ; la dernière, aussi, au jour d'aujourd'hui. J'avais dix ans, j'en ai quarante. Il va falloir faire quelque chose : j'aimerai bien repasser par là avant ma retraite.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m.

08 mai 2011

Parcs et jardins

Un week-end estival, c'est un week-end au square. Enfin, les matins : je ne veux même pas savoir quelle était la densité d'occupation du jardin Villemin l'après-midi. Le seul jardin public du secteur, il faut dire.


Aire de jeu du jardin Villemin,Paris 10e, samedi matin.

L'avantage : le jeune homme tombe souvent sur ses copains de crèche, avec lesquels il y a moyen de courir, de jouer au ballon ou de faire des concours de poussière. Somme toute, les machines à laver sont là pour ça.

L'après-midi, c'est plus calme. Un petit peu de clarinette toutefois : les passage de registre qui ne passent pas très bien - la-do un petit peu mieux que la-si, mais ça n'est pas immédiat, loin de là. Et puis tâcher de faire des exercices relativement simples, mais au métronome et en poussant un minimum le tempo... Un minimum, parce que même en restant en dessous des tempi indiqués, je rame salement. C'est pas encore gagné cette affaire.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m.