31 octobre 2008

Inventaire

Fin de mois : c'est le moment de faire le tour des photos d'octobre. Elles ont été prises avec six appareils, sur sept types de pellicule, et avec neuf objectifs différents. J'ai compté : on s'amuse comme on peut.

- Les appareils : Canon Ixus 400 (numérique), Pentax Auto 110, MX, ME Super, MZ-10 et MZ-5n.

- Les pellicules : Ilford HP5+ et Fuji Acros 100, Reala 100, Superia 200 (formats 110 et 135), Pro400H et Pro800Z.

- Les objectifs : sur le Pentax Auto 110, objectifs Pentax-110 50 et 70mm f:2.8 ; sur les autres Pentax : SMC Pentax-F 100-300m f:4.5-5.6, SMC Pentax-M 35mm f:2.8, 50mm f:1.4, 50mm f:1.7, 135mm f:3.5, 200mm f:4 et 300mm f:4.

Vous en déduirez sans doute que j'ai tendance à utiliser des boîtiers Pentax, avec des objectifs Pentax-M et des pellicules Fuji. Pas faux, pas faux.


La route d'Alexandre, rue des Grands degrés, Paris 5e, octobre 2008.

Pour classer les choses différemment : trois photos numériques, six photos noir et blanc ; le reste, pellicule couleur. Et par lieu : Angoulême, Rennes, Washington D.C., et une forte majorité parisienne (1er, 2e, 5e, 10e, 13e, 14e, 19e arrondissements). Une majorité de photos vient de mon 10e arrondissement, ce qui prouve que je ne voyage pas énormément ces temps-ci.

Et pour parler de la photo du jour : La route d'Alexandre, antiquaire spécialiste d'Asie centrale que je fréquente depuis des éternités, va bientôt fermer. Je vais les faire où, mes courses de noël, moi ? En profiter pendant qu'il est temps, en tout cas.

Le Plume vous salue bien.

[Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4]

30 octobre 2008

Alors, qui ?

Vu que tout le monde en parle (et souvent fort mal), j'en parle aussi : les élections américaines sont dans cinq jours. Je dis élections, et non élection présidentielle, puisque, comme il se doit, les États-Unis renouvellent en même temps leur chambre des représentant, ainsi que le tiers du sénat - ce ne sont pas des enjeux négligeables, loin de là. Mais restons-en à la présidentielle pour aujourd'hui.

Alors, où en est-on ? Eh bien, comme le dit la presse américaine, les démocrates sont nerveusement optimistes, et les républicains nerveusement nerveux ! Objectivement, la probabilité d'une victoire de Barack Obama est forte, et augmente chaque jour.


Entrée Nord de la Maison Blanche, Washington (D.C.), décembre 2005.

Alors, c'est vrai, les sondages se resserraient légèrement il y a deux jours. Le Monde en faisait grand cas dans son numéro d'aujourd'hui, recopiant servilement la moyenne des sondages réalisée par realclearpolitics.com - moyenne qui n'a de validité que ce qu'on met dedans, bien entendu. Mais ça n'a aucune importance, puisque la présidentielle américaine ne se décide pas au suffrage universel direct, mais par un suffrage indirect au niveau de chaque État...

Résumons : ce que prévoit la constitution, c'est que chaque État désigne un certain nombre de grands électeurs - autant que d'élus au congrès, sachant que chaque État a deux sénateurs et un nombre de représentants proportionnel à sa population : 53 pour la Californie, un pour le Vermont, le Montana ou l'Alaska. Le mode de désignation de ces électeurs est laissée à la discrétion des États ; la constitution autorise seulement le Congrès à fixer la date des élections - à l'heure actuelle, c'est le mardi suivant le premier lundi de novembre que sont désignés les grands électeurs ; ils se réunissent début décembre.

Contrairement à ce qu'on lit un peu partout, rien n'impose que tous les grands électeurs d'un État aillent au candidat ayant eu le plus grand nombre de voix dans cet État. Mais supposons que le parlement d'un État dans lequel un parti X a une forte majorité ait à choisir le mode de désignation des grands électeurs : c'est le parti X qui décide, puisqu'il est majoritaire dans le gouvernement local ; il espère qu'une majorité des électeurs votera pour le candidat de son parti ; il a donc tout intérêt à ce que tous les électeurs de cet État soient de cette couleur politique, plutôt que de les répartir à la proportionnelle, dans la mesure où rien n'impose à l'État voisin de couleur politique opposée de lui rendre la politesse.

Le Winner takes all n'est donc pas un principe constitutionnel, mais le résultat du pragmatisme politicien au niveau des États. Il y a d'ailleurs des exceptions : le Maine et le Nebraska désignent deux grands électeurs au candidat arrivé en tête au niveau de l'État, et les deux ou trois autres au candidat arrivé en tête dans chacune des circonscriptions dans lesquelles sont élus les membres de la chambre des représentants... McCain espère d'ailleurs récupérer un grand électeur dans la circonscription de Bangor (Maine), et Obama dans la celle d'Omaha (Nebraska).

Mais revenons à nos moutons : les sondages au niveau national donne certes une tendance général, mais ce qui importe, c'est ce qui se passe au niveau de chaque État. Or, les deux victoires de Bush n'ont pas été larges : celle de 2000 s'est jouée à quatre grands électeurs près, celle de 2004 à 34 (sur 538). Ce qui veux dire que si 17 grands électeurs changent de camp par rapport à 2004, les carottes sont cuites pour McCain (sachant qu'une égalité serait tranchée par le Congrès, ce qui en toute probabilité bénéficierait à Obama).

Les États ayant voté Kerry paraissent devoir voter pour Obama cette année, seule la Pennsylvanie laissant planer un doute. Par contre, à l'inverse, pas mal d'États ayant voté Bush en 2004 penchent nettement dans l'autre sens : l'Iowa et la Virginie, par exemple, qui à eux deux donneraient 18 grands électeurs ; mais aussi, dans l'Ouest, le Colorado, le Nouveau-Mexique et le Nevada. Sans parler de l'Ohio et de la Floride, respectivement septième et quatrième pourvoyeurs de grands électeurs : l'un des deux suffiraient à faire gagner Obama, s'il garde la Pennsylvanie. Et d'autres États, où Bush l'avait emporté largement, semblent vaciller : Caroline du Nord, Montana, Dakota du Nord... et même peut-être la Georgie et l'Indiana.

Il faut dire que la conjoncture est très favorable aux démocrates, et que la médiocrité de la campagne de McCain, son choix pour le moins étrange de Sarah Palin comme colistière et, à l'inverse, la rigueur de la campagne d'Obama, ne font qu'accentuer cette tendance.

On verra bien. Et j'espère que vous avez lu jusqu'au bout : il y aura interro.

Le Plume vous salue bien.

29 octobre 2008

Question vestimentaire

Le grand débat du jour : un tee-shirt, certes quelque peu usagé puisqu'il m'a été offertà Osaka en août 1998, devient-il à un moment donné trop vieux pour être conservé ? Un peu d'usure, quelques petits trous suffisent-ils à l'envoyer ad patres ?

Il me semble que non ; bien des lecteurs en conviendront. Des lectrices, beaucoup moins, probablement.


Grossiste en tissus tissus rue des jeûneurs, paris 3e.

Pour être tout à fait honnête, il faut préciser un détail : l'un de ces petits trous se situant juste sous la manche, j'avais malencontreusement passé le bras dedans en m'habillant ce matin. Et je ne m'en suis rendu compte que ce soir.

Des détails, des détails !

Le Plume vous salue bien.

[Pentax MX, film Ilford HP5+, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7]

28 octobre 2008

Se mettre au vert

Plus beaucoup de feulles sur les arbres ces temps ci ; alors, pour se mettre au vert, une solution : les couloirs de l'UFR de chimie de ma chère université, le bâtiment Lavoisier...


Bâtiment Lavoisier, rue Jean-Antoine de Baïf (Paris 13e), 11 juillet 2007.

Je vous l'avait déjà montré de l'extérieur, de loin ou de près ; vous aviez même eu droit à la vue par la fenêtre, en avant-première. Mais il fallait qu'une photo rende justice à la couleur des couloirs et des cages d'escalier...

Pas vilain, d'ailleurs. Alors que le rouge du rez-de-chaussée de l'atrium, à Jussieu, est franchement limite.

Le Plume vous salue bien.

[Pentax MZ-5n, film Fuji Pro 400H, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4]

27 octobre 2008

Moins de jour

On s'en doutait un peu : ces fins d'après-midi à rallonge, ça n'allait pas durer. Et ce encore moins en GMT+1 qu'en GMT+2.


Quai de Valmy, 19 octobre 2008, début de soirée : une péniche remonte vers La Villette.

Du coup les retours du travail se font à la nuit noire ; quand en plus il flotte, ça ne rend pas la chose particulièrement plaisante. En guise de compensation, cependant, j'ai droit au soleil dans l'œil à l'aller !

Tiens : ça faisait un moment que je n'avais pas utilisé de photo prise avec l'objectif 136mm f:3.5, un de mes préférés pourtant. Attendez voir que je me récupère un 100mm f:2.8..!

Le Plume vous salue bien.

Une note écrite en écoutant : Brahms, Variations et fugue sur un thème de Hændel - l'interprétation que j'ai des variations pour piano seul de Brahms, par la jeune virtuose russe Olga Kern, n'est malheureusement pas passionnante.

[Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5]

26 octobre 2008

Longtemps je ne suis pas sorti de bonne heure

Élément d'emploi du temps : après le biberon de la mi-journée, le bébé, il dort : la sieste, c'est sacré. Donc, si on veut sortir se promener, c'est après le biberon suivant. Ce qui fait qu'en général nous sortons à une heure où la lumière du soleil est confinée aux étages supérieurs des immeubles.


Rue du Caire, 31 août dernier, en fin d'après-midi.

Le défaut dans cette histoire, c'est que ça suppose qu'il y ait encore un minimum de jour après le biberon en question. Changement d'heure et raccourcissement des jours faisant, ce n'est plus le cas - et sortir un nourrisson à la nuit tombée alors que ça commence à fraîchir, ce ne serait pas raisonnable.

Après avoir réorganisé l'appartement, il va falloir réorganiser l'emploi du temps. En attendant, on est restés au chaud, à déguster entre amis café des Galapagos et bière allemande, cependant que le jeune homme redoublait son roupillon...

Le Plume vous salue bien.

[Pentax MX, film Ilford HP5+, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7, filtre jaune Y2]

25 octobre 2008

Couleurs

L'entrée de dimanche dernier était illustrée d'une photo en noir et blanc du canal Saint-Martin, ce qui il faut le reconnaître ne rendait pas entièrement justice aux couleurs de l'automne. Il faut dire que les photos de dimanche dernier, je ne les avais pas le jour même ; faut faire développer les pellicules mon bon Monsieur.

Maintenant que je les ai, je peux prouver que les couleurs ne sont pas seulement dans les arbres ; elles sont aussi dans l'eau.


Quai de Valmy, 19 octobre 2008, fin d'après-midi.

Dans l'eau il y a aussi des péniches et les hameçons des pêcheurs à la ligne, sans compter quelques bouteilles vides et autres détritus. Et pas trop de cyclistes j'espère, même si les vélibristes testent régulièrement l'hypothèse.

Voilà pour aujourd'hui.

Le Plume vous salue bien.

[Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4]

24 octobre 2008

Trois mois

Eh oui : déjà trois mois !

Trois mois d'une nouvelle vie sur laquelle il nous est donné de veiller.


Lever de soleil sur l'hôpital Robert Debré (Paris 19e). Quand il s'est couché, il était là.

Sonnez clairons, résonnez musettes, c'est bien le moins que vous puissiez faire.

Le Plume vous salue bien.

Une note à lire en écoutant : J.-S. Bach, cantate BWV 41 Jesu nun sei gepreiset, en particulier les trompettes triomphantes du premier choral (la cantate est composée pour le nouvel an).

23 octobre 2008

Time flies

Tant qu'à faire des titres en anglais... Voilà : le congé paternité se termine, et je n'ai pas fait le qur de la moitié de ce que je pensais faire. Que ce soit en terme de travaux dans la maison, de recherche, de lecture, de rangement ou de bricolage informatique. Mais bon : j'en ai fait un peu. Et je me suis reposé. Et j'ai profité de notre adorable petit, du moins dès lors que j'ai cessé d'être une arme bactériologique vivante.

Le bilan est globalement positif, comme dirait l'autre.


Les travaux de L'église Saint-Laurent au soleil couchant, Paris 10e, 19 octobre 2008.

Et puis, j'ai profité de ce dernier jour de congé pour expédier les affaires administratives en souffrance, afin de revoir au moins par endroit le bois de mon bureau. Il en vaut la peine, c'est du beau bois. Et aussi, cuisiner un Elaichi Gosht (agneau à la cardamome), parce que ça faisait vraiment longtemps, et c'est pas bien de ne pas faire de bonnes choses comme ça pendant longtemps. Le résultat était fort louable, je dois dire.

Le Plume vous salue bien.

[Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif SMC Pentax-M 200mm f:4]

22 octobre 2008

Yellow Horse

Je vous avait montré le mois dernier une photo du White Pony, le scooter de la Madame ; voici maintenant le mien à moi, acheté cet été...


Mon beau Vespa GTS 125 tout neuf, sur le Pont Neuf justement, 9 octobre 2008.

Compte tenu de mon congé, je ne l'avais guère utilisé depuis cette séance photo, justement ; je l'ai ressorti aujourd'hui, histoire de vérifier qu'il tournait bien, et aussi d'aller au labo chercher mon dernier rouleau de photo. Dont celle-ci, justement, tirée par conséquent du rouleau 2008 PM6, le sixième de l'année pris avec le Pentax ME Super - et le dix-neuvième, en ce qui concerne le 24×36mm. À ce rythme, l'achat d'un réflex numérique va bientôt devenir une nécessité financière.

Sinon, ces jours-ci, remis le mot congé dans l'expression « congé paternité » ; c'était assez urgent, je crois. Au programme de demain : une bonne séance de cuisine, avant de reprendre le travail vendredi !

Le Plume vous salue bien.

Une note à lire en écoutant : Béla Bartók, Suite paysanne hongroise, et plus particulièrement la série des vieilles danses.

[Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4]

21 octobre 2008

Spotmatic (suite)

Je vous avais parlé plusieurs fois déjà du premier appareil que j'aie utilisé : le Asahi-Pentax Spotmatic SP500 paternel. Le dernier week-end à Angoulême était l'occasion de le sortir de son sac et de regarder un peu par le viseur, histoire de retrouver le feeling de la bête... Pas pris de photos avec, je n'aurais pas eu le temps de finir le rouleau - par contre, grâce à l'adaptateur adéquat, pris des photos avec les objectifs qui vont avec, montés sur les autres boîtiers.


Le SP500, boîtier nu.

Contrairement aux boîtiers Pentax plus récents (les SP500 et les SP1000 sont les derniers boîtiers Pentax à vis), la monture des objectifs n'est en effet pas une baïonnette mais un pas de vis, de 42mm de diamètre. C'est plus petit que la baïonnette Pentax K : une petite bague, clipsée dans cette dernière, permet d'utiliser les objectifs à vis sans perdre leur caractéristiques optiques.

En guise d'explication de la photo (qui est une photo couleur, si, si) : le gros rond noir, c'est le bouchon de boîtier, vissé à l'emplacement de l'objectif ; la bosse triangulaire au dessus, c'est le logement du pentaprisme de visée, qui a donné son nom à la marque Pentax. À droite du bouchon de boîtier, à moitié visible dans l'ombre, les deux prises de synchro flash, FP pour les flashs à combustion lents et X pour les flash au magnésium rapides et les flashs électroniques. Sur le dessus du boîtier, de gauche à droite : le levier d'armement (enfin, son tambour, le levier est derrière) avec le compteur de poses ; le déclencheur ; le bouton de réglage des vitesses (combiné au réglage de sensibilité du film) ; et à l'autre bout, la manivelle de rembobinage (repliée) avec autour une bague mémo pour noter le type de film utilisé.

Ce qui est marrant, c'est qu'il y a un certain nombre de chose dont je me souvenais de travers ; par exemple, j'étais persuadé que la mise au point se faisait par un dispositif en forme de cercle brisé, alors que c'est un système de microprisme. Et puis, j'étais persuadé que les objectifs étaient plus volumineux que les objectifs Pentax-M que je pratique maintenant, alors qu'ils sont plus petits au contraire, puisqu'adaptés au diamètre de la monture...

Belle mécanique, en tout cas. Si un jour j'en trouve un pas trop cher...

Le Plume vous salue bien.

P.S. pour la Madamae : mais non, mais non, je disais ça pour rire !

[Canon Ixus 400, focale 9mm, ouverture f:3.2, 1/100e s]

20 octobre 2008

Automne à domicile

Dans notre petit chez nous parisien, on arrive à faire venir l'été même dans les recoins les moins propices...


À la fenêtre de la cuisine, 28 juin dernier.

Mais c'est terminé, cette histoire : ces jours-ci, les feuilles de la vigne vierge tombent lourdement, les unes après les autres. Le bananier a pris ses quartiers d'hiver ; quant aux citrons de notre citronnier, s'ils ont réussi à prendre une taille respectable avant la fin des beaux jours, leur jaunissement semble désormais sujet à caution.

Après l'été à domicile, c'est l'automne à nos fenêtres !

Le Plume vous salue bien.

Une note écrite en écoutant : Telemann, concerto pour hautbois d'amour n°23 en en Sol majeur. C'est chouette, le hautbois d'amour, comme instrument. Un peu moins otherworldly que le hautbois da caccia mais plus doux. Automnal, peut-être même.

[boîtier Pentax Auto 110, film Fuji Superia 200 (format 110), objectif Pentax-110 50mm f:2.8]

19 octobre 2008

Canal

Dimanche beau temps : en poussette sur les bords du canal Saint-Martin, regarder passer les péniches.


Le canal Saint-Martin vu du pont de la rue de Lancry, 20 septembre 2008.

Le bricolage attendra. Le beau temps, non.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, film Ilford HP5+, objectif SMC Pentax 300mm f:4]

18 octobre 2008

Bricolo

je pense avoir gagné le droit au titre de bricoleur le plus lent du monde. Bilan du jour : percé six trous, dont deux pas au bon endroit. C'est à peu près tout. Non : j'ai aussi rebouché les percements inopportuns.

Quelque chose me dit que ce n'est pas le moment de me reconvertir dans le BTP...


Rennes : les travaux de la place du Colombier, mai 2008.

D'un autre côté, j'ai réussi à ne pas me faire mal. Vu ma forme du moment, c'est toujours ça.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MX, film Fuji Acros 100, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.7]

17 octobre 2008

Déménagement dans les coins (coin)

La Madame me faisait remarquer tout à l'heure que, la dernière fois que nous avions déménagé (il y a, hum, quelques années maintenant), c'était pour traverser la rue du Faubourg Saint-Denis, avec comme véhicule un diable emprunté au concierge. J'en profite pour remercier les participants à ce déménagement : certains me lisent, et la prescription décennale ne s'appliquent pas encore.

Ceci dit, traverser la rue, c'est encore trop compliqué : il faut faire changer la ligne téléphonique, envoyer des avis de changement d'adresse à tout le monde est son frère... Simplify, simplfy disait Henry Thoreau : cette fois-ci, nous déménageons au sein du même appartement. L'autre jour, c'était les chambres qui se déplaçaient ; cette fois-ci, c'est bien pire : ce sont les gourbis, les recoins, dressing et autre range-bordel. Sous le vil prétexte que, les nouveaux-nés ne le restant pas longtemps, il n'est pas forcément idiot de ranger perceuses et bouteilles d'acétone dans un local qui puisse être fermé.


coin coin : les canards du lac des Buttes-Chaumont, 14 septembre dernier.

(Un des recoins concernés était déjà en photo, floue mais ça vaut mieux, dans l'entrée d'avant-hier - je n'allais pas remettre ça. Alors, va pour les canards.)

Notons que, comme tout déménagement, le déménagement intérieur suppose une certaines mémoire de la manière dont les meubles sont arrivés là où ils sont. Que par exemple s'il avait fallu monter la penderie à l'intérieur du dressing/débarras/placard à balais, c'est qu'il était mathématiquement impossible de faire autrement. Impossibilité qui s'appliquait à l'identique pour la sortie...

Bref, ça nous a pris la journée. Et ça n'est pas fini.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Pro 800Z, objectif SMC Pentax 300mm f:4]

16 octobre 2008

Mais, euh

Au train où vont les choses je vais passer le plus clair de mon congé de paternité à dorloter ma crêve. Ça ne fait l'affaire de personne. Seule sortie du jour : une tentative de promenade en famille (inachevée en ce qui me concerne) et un saut chez le toubib qui m'a confirmé que j'avais la crève. Sont forts, ces gens-là.


Façade rue d'Abbeville ; j'avais publié un gros plan du balcon il y a quelques temps.

Mais bon : je ne vais pas faire tout un cirque pour un rhume, si contrariant soit-il. D'ailleurs, dans les bonnes nouvelles, le cher enfant « fait ses nuits » selon la tournure consacrée, et ce de manière régulière depuis une semaine maintenant. Les parents ne vont pas tarder à réapprendre à en faire autant.

Sinon, dans la catégorie « on s'en fout » : des crétins auraient sifflé une chanson dans un stade de foot il y a quelques jours ; d'autres crétins en font un scandale cosmoplanétaire. Personne ne semble voir le grotesque de la chose.

Le Plume vous salue bien.

[Pentax ME Super, film Fuji Reala 100, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4]

15 octobre 2008

Migration intérieure

L'automne, saison des migrations. Hirondelles et bernaches repartent vers les pays chauds, d'autres oiseaux nous arrivent des contrées boréales... Certaine sternes vont jusqu'à alterner été arctique et été antarctique, ce qui vaut sûrement mieux que de cumuler les hivers (comme une amie néo-zélandaise qui étudiait en France et rentrait chez elle pour les vacances d'été) mais semble tout de même un peu extrême, d'autant que la comparaison entre l'été antarctique et l'hiver à Quimper serait sans doute à l'avantage de la cité de Saint-Corentin.

Nous, on fait plus court, et en plus on n'a pas l'intention de faire le trajet inverse au printemps : on a juste permuté deux chambres. Les voyages forment la jeunesse, et tout ça. Déménager sans changer d'appartement, c'est nettement plus pratique.


Du bazar dans un coin alors que la chambre d'enfant était en préparation, et l'enfant aussi.

Je poursuis cependant mes explorations musicales, baroques comme classiques : des concertos pour hautbois de Telemann parce que j'aime bien le hautbois, et les caprices pour violon de Paganini. Les morceaux pour violon seul sont plutôt rares parce que le violon est essentiellement un instrument monodique, et qu'une note à la fois, dans la tradition occidentale, ça fait un peu peu. Mais au prix d'acrobaties hallucinantes, il y a dans ces caprices (comme un siècle plus tard dans les sonates d'Ysaÿe dont j'avais dû vous parler il y a des lustres) un vrai travail du contrepoint, avec des lignes mélodiques qui s'enchevêtrent.

Pas étonnant donc que le 24ème et dernier de ces caprices soit devenu « l'air qui rend les compositeurs fous » : des études de Liszt, des variations de Brahms, qui ne pouvait laisser cet affront impuni, la célèbre rhapsodie de Rachmaninoff... Après ça, les choses se compliquent : les variations de Lutoslawski sont-elles sur l'original de Paganini, ou sur la rhapsodie de Rachmaninoff ?

Mais de ces vingt-quatre terribles miniatures on aurait tort de ne garder que la dernière. À part ça, malgré le crachin qui tombait sur les Grands Boulevards, les churros des baraques à gaufres gardaient l'accent du Sud.

Le Plume vous salue bien.

Une note à lire en écoutant : troisième caprice pour violon seul de Paganini, interprété par Itzhak Perlman.

[boîtier Pentax Auto 110, film Fuji Superia 200 (format 110), objectif Pentax-110 70mm f:2.8]

14 octobre 2008

Que l'automne vient d'arriver

Signe du changement de saisons : un vrai gros rhume - pas une petite allergie estivale, le vrai, avec rouleau de sopalin sur la table de nuit, et tout. Du coup, aux arrêts domiciliaires aujourd'hui. Que faire de plus... Heureusement, si les travaux continuent dans notre petit passage parisien, ils sont nettement moins bruyants que le mois dernier. Ou alors je suis beaucoup plus sourd que je le croyais.


Blocs de plâtre et poutres vermoulues : un mur de l'immeuble d'en face avant réfection, 14 septembre 2008.

Je n'ai rien d'autre à déclarer, et je retourne me moucher.

Le Plume vous salue bien.

Une note écrite en écoutant : toujours rien.

[boîtier Pentax MZ-5N, film Fuji Pro800Z, objectif SMC Pentax-M 35mm f:2.8.]

13 octobre 2008

À grande vitesse

Retour aujourd'hui à bord d'une rame à grande vitesse qui, outre un couple de trentenaires et leur toute jeune progéniture contenait un couple de péruviens rentrant de Lourdes, des dizaines des japonais avec largement autant de valises, un rabbin et sa femme, une jeune chinoise au téléphone portable criard, un gascon rougeaud et d'innombrables autres voyageurs qui n'ont pas attiré mon regard.


Un TGV Atlantique à l'approche de Montparnasse, gare Ouest-Ceinture, 9 septembre 2008.

À propos de criard : je tiens à préciser que la progéniture dont il était question plus haut a été, quant à elle, d'un calme olympien, même pendant les tunnels. Et puis, Monsieur commence à faire ses nuits, etc. : il est top, notre petit gars.

J'ai ramené d'Angoulême, pour son bénéfice futur, mon ancien nounours, en peluche bleue - un petit peu râpée je dois dire. J'ai aussi ramené un gros rhume, que je vais tâcher de garder pour moi. Pas terrible, d'ailleurs, les tunnels, dans ces cas-là.

Le Plume vous salue bien.

Une note écrite en écoutant : rien du tout ; je suis temporairement sourd comme un pot. Cf. supra.

[Pentax ME Super, film Fuji Reala 100, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5, doubleur Pentax K T6-2X]

11 octobre 2008

Angoulême

À Angoulême pour trois jours, comme annoncé ci-devant.


Angoulême : la cathédrale vue de Sillac, septembre 2007.

Il fait beau ; c'est l'automne. La lenteur des connexions par modem est proverbiale.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MZ-10, film Fuji Pro400H, zoom SMC Pentax-F 100-300mm f:4.5-5.6]

09 octobre 2008

Fluctuat

Avant de partir quelques jours, un dernier coup d'œil aux armes de la ville de Paris...


Mosaïque sur le pignon du pavillon des gardes, parc des Buttes-Chaumont, Paris 19e.

Fluctuat nec mergitur : de passage par le Pont-Neuf tout à l'heure, me suis arrêté quelques instants à la poupe de ce navire : le square du Vert-Galant, à l'arrière de l'île de la Cité. La seine fluctuait gaiement ; les marronniers prenaient du jaune ; les amoureux, les touristes et les bateaux-mouches faisaient leurs business habituel.

Et puis : Yom Kippour concluait aujourd'hui les fêtes du nouvel an juif. La synagogue de la rue Notre-Dame-de-Nazareth est un bien bel endroit, surtout lorsque les enfants jouent à cache-cache dans les escaliers, que les vieilles dames papotent à haute voix et que le rabbin essaye vainement d'obtenir du calme dans l'assemblée.

Départ demain matin ; retour lundi. Si possible, je tâcherai de continuer à vous causer, mais je ne garantie rien.

Le Plume vous salue bien.

[Pentax MZ-5n, film Fuji Pro800Z, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5, filtre polarisant Hoya PL]

08 octobre 2008

Quadruple, ou point trop n'en faut

Tant qu'à utiliser un doubleur de focale, pourquoi pas deux doubleurs de focale ? Le résultat théorique, c'est un quadrupleur de focale...

Théorique, parce que comme on le voit ici, le résultat est plus curieux que satisfaisant. Manque de netteté, d'abord, parce que même sur un bon trépied, la combinaison d'un objectif 300mm plutôt lourd avec deux doubleurs, même si le doubleur Pentax est assez compact, ça fait un sacré ballant, sachant que l'objectif en question ne peut être monté directement sur le trépied. Du coup, éviter le flou de bougé est franchement délicat, même à 1/1000e de seconde. Et puis, un doubleur, ça pose de toute façon des problèmes de qualité d'image, alors deux... Les aberrations chromatiques (le fait que la lumière n'est pas déviée exactement de la même manière suivant la couleur) deviennent assez flagrantes, sous forme de liserés de couleur aux points de fort contraste...

Mais bon : on a la satisfaction de pouvoir photographier un bocal à cornichon à plusieurs dizaines de mètres. On s'amuse comme on peut !

Le Plume vous salue bien.

Une note à lire en écoutant : C.-P.-E. Bach, pièces pour horloge à flûtes Wq. 28 et 29, interprétées par André Isoir à l'orgue et Michel Giboureau au hautbois.

[boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Pro 800Z, objectif SMC Pentax 300mm f:4, doubleur Asahi Pentax Rear Converter K T6-2X et doubleur Foca HR7]

07 octobre 2008

Double

D'autres tests de téléobjectifs : vue sur l'immeuble d'en face !

Il faut dire que l'immeuble d'en face n'est pas tout à fait tout près. Cette photo est donc prise avec mon objectif 300mm, monté sur doubleur de focale - donc l'équivalent d'un 600mm.

Et alors ? Et alors, rien. C'est juste comme ça. Et puis le jaune ça fait du bien par ces temps gris.

Le Plume vous salue bien.

Une note écrite en écoutant : La Belle Hélène de Jacques Offenbach, dirrigée par Marc Minkovski.

[boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Pro 800Z, objectif SMC Pentax 300mm f:4, doubleur Asahi Pentax Rear Converter K T6-2X]

06 octobre 2008

Par ci, par là

Le ciel bleu se fait rare mais comme la girouette de l'église Saint-Laurent je tourne dans tous les sens. Contrairement à elle, par contre, je me déplace, monté non sur un coq en cuivre mais sur une Vespa jaune. Boulot aux Grands Moulins, réunion au Panthéon... Engagez-vous, rengagez-vous, etc.


Église Saint-Laurent, vue du boulevard Magenta, Paris 10e, 20 septembre 2008.

À propos de bouger : départ vendredi pour quelques jours pour Angoulême ; premier voyage du bout de chou en dehors du boulevard périphérique - bien qu'il soit né au delà des boulevards des Maréchaux. Périodicité de ce blog non garantie durant cette absence.

Et la photo du jour ? Elle fait partie d'une série de tests, le même objet avec différents téléobjectifs et doubleurs de focale. Ici, objectif 200mm Pentax avec doubleur de focale du même métal. L'ensemble est un peu limite pour être utilisé sans trépied, mais moyennant de s'appuyer un peu sur le mobilier urbain, on y arrive.

Le Plume vous salue bien.

Une note écrite en écoutant : J. Brahms, Variations sur un thème de Paganini, Op. 35.

[boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Pro 800Z, objectif SMC Pentax-M 200mm f:4, doubleur Asahi Pentax Rear Converter K T6-2X]

05 octobre 2008

Imprimer (suite)

Je n'ai jamais fini ce que je voulais dire l'autre fois, à propos de l'art et de la manière d'imprimer. Allons-y !

Finalement, il y a deux manières possible d'écrire sur du papier. La première, c'est de faire un dispositif qui prend de l'encre et l'amène sur le papier aux endroits où on en a envie. C'est ce qu'on fait avec un stylo, ou avec les caractère d'une machine à écrire mécanique, ou les caractères mobiles en plomb de la typographie traditionnelle, ou avec une imprimante à jet d'encre. L'autre, c'est la grande famille de la gravure : préparer une surface de telle sorte que, en mettant de l'encre partout et en enlevant le surplus, il n'en reste qu'aux endroits où on veut écrire. Il n'y a plus ensuite qu'à presser une feuille de papier contre cette surface, et on a le résultat...

De ce système, on a diverses implémentations mécaniques : gravure à la main (taille douce), sur bois, sur cuivre ou sur pierre ; gravure chimique, à l'eau-forte, qui ressemble d'ailleurs étrangement à la méthode employée pour produire des circuits imprimés... Plus récemment, on a l'héliogravure, qui est une forme de gravure chimique, où l'on utilise un procédé photographique pour différencier les parties qui doivent être gravées (et qui seront donc encrées) - moyennant de faire ce travail quatre fois pour les quatre encres de la tétrachromie, et l'on a de quoi imprimer de chouette magazines couleurs. Et puis, la photocopie, ou l'impression laser : un marquage électromagnétique fait que le rouleau du toner ne retient l'encre que là où on la veut...

Mais, du côté de la Villa-Lavoir, c'est de la gravure à la main que l'on fait. On incise une plaque de cuivre pour préparer sa planche. Pour imprimer, on commence par l'encrer en totalité ; ensuite, on essuie patiemment la plaque, jusqu'à ce que l'encre ne subsiste plus que dans les petits traits de la gravure.


L'essuyage de la planche, atelier de gravure de la Villa-lavoir, Paris 10e.

L'impression proprement dite est ensuite presque une formalité ; la difficulté, c'est cette étape - enlever toute l'encre des surfaces non gravées, sinon ça fait des pâtés ; en laisser suffisamment dans les creux pour que le résultat ne soit pas pâlichon. Du beau boulot.

Sinon, le reste de la tempête tropicale Laura dont je parlais mercredi nous passait sur le râble aujourd'hui ; pluie et vent, vent et pluie. Du coup, je me suis offert le luxe de ne pas mettre le nez dehors, sinon très brièvement, pour redresser nos pots de fleurs, laurier, if et romarin, qui s'étaient un petit peu égayées.

Le Plume vous salue bien.

[Pentax MX, film Ilford HP5+, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4]

04 octobre 2008

Reste avec nous car le soir va descendre

Ce n'est pas un scoop : sous nos latitudes, il y a des saisons. Quatre, même, et ce n'est pas le chanoine Vivaldi qui me contredira - mais s'il va être question de musique baroque, ce ne sera pas de la sienne.

Les saisons : dans les climats tempérés, un changement progressif de lumière, de températures, de végétation, d'ambiance. Dans d'autre partie du globe, le mot désigne tout autre chose : un plus ou un moins de calamités, de la saison (trop) sèche à la saison des pluies (diluviennes). Voir aussi, dans le même style, la saison des ouragans des Caraïbes, pour ne même pas parler de la mousson.

Chez nous, progressivement, le jour diminue, les feuilles d'arbres jaunissent, les coups de vents venus de l'Atlantique se succèdent pour les arracher aux branches. Et un beau jour, on se rend compte que le soleil s'est couché pendant qu'on faisait ses courses ou qu'on sortait du boulot, et qu'au milieu de la journée il ne montait plus guère. Un moment de l'année propice à la méditation, avec une petite teinte de mélancolie.


Passage des Récollets, septembre 2008.

La musique du jour est appropriée, je trouve, à cette ambiance un peu particulière des premiers soirs d'automne, du premier petit goût d'hiver un peu acidulé dans l'air. C'est une cantate de Bach, composée pourtant pour la saison antipode : c'est une cantate de Pâque.* Mais la ligne-titre (c'est le titre de cette entrée), la tonalité et l'instrumentation (les harmonies paradoxales du hautbois da caccia** et du violoncelle piccolo) en font une composition pensive, idéale pour contempler la lumière qui baisse sur la ville.

Quant à la Nuit blanche parisienne, merci, mais non merci : mon déficit de sommeil se suffit à lui-même.

Le Plume vous salue bien.

* Avec comme prédicat un commentaire, légèrement poussif paraît-il, de l'apparition du Christ sur le chemin d'Emmaüs, dans l'évangile selon (saint) Luc.

** Un curieux hautbois courbe, accordé une quinte plus bas que le hautbois standard, avec un pavillon métallique qui lui donne une sonorité intermédiaire entre les bois et les cuivres.

Musique du jour : J.-S. Bach, cantate BWV 6 Bleib bei uns par l'ensemble baroque de Limoges dirigé par Christophe Coin.

[boîtier Pentax MZ-5N, film Fuji Pro800Z, objectif SMC Pentax-M 35mm f:2.8.]

Cette entrée aura bientôt plus de post-scriptums que de texte. Bah. Avec le jour qui diminue, personne n'y prendra garde.

03 octobre 2008

Rideau

Un petit peu sur les rotules en fin de semaine ; la semaine prochaine, congé paternité, ça ne fera pas de mal. En attendant, fermer boutique pour le week-end, en petite famille...


Rue du Caire, Paris 2e, dimanche 31 août 2008.

Et puis, somme toute, on est vendredi soir, au cœur de la saison des fêtes juives - les « jours redoutables », entre le nouvel an et le Grand Pardon. Alors, à tous mes lecteurs, sans distinction de genre ou de religion (ou d'absence de religion, ce qui est après tout mon cas) : Shabbat Shalom !

Le Plume vous salue bien.

[Pentax MX, film Ilford HP5+, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4]

01 octobre 2008

Pluie et beau temps

Évidemment, le jour où un verre de lunette en perdition vous force à faire un aller-et-retour à la maison en scooter, il ne faudrait tout de même pas qu'il fasse beau. Surtout si en plus on doit porter ses lunettes de soleil, en remplacement des lunettes de vues qui justement...


La pluie sur notre bananier, 24 août dernier.

Le Hurricane Center américain suivait jusqu'à aujourd'hui la tempête tropicale Laura - qui, par 41° de latitude Nord, croisait gentiment au large de Terre-Neuve en gardant les caractéristiques officielles d'un cyclone tropical. Rabattue par les vents d'Ouest, ça donne une tempête qui nous arrivera sur le coin de l'œil le week-end prochain. Ou un peu plus haut, sur l'Irlande et la Grande-Bretagne. En ayant perdu ses caractéristiques cycloniques, toutefois - n'empêche, c'est la première fois que je voyais sur les cartes de surveillance des cyclones nos côtes ouest-européennes. Au train où ça va, d'ici quelques années...

Le Plume vous salue bien.

[Pentax MZ-5n, film Fuji Pro800Z, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5, doubleur de focale Foca HR7]