15 janvier 2012

Au fil de l'anche

Je réalise à la suite de ma précédente entrée : voilà un an que j'ai commencé la clarinette - Buffet E11 louée le 6 janvier, si j'en crois le contrat de location que j'ai retrouvé dans mes monceaux de paperasses.


Bec et anche sur fond de Bœuf sur le toit de Darius Milhaud.

Petit bilan : sur le plan de l'instrument d'abord, c'est période creuse en ce moment ; j'ai rendu la clarinette de location, dont l'état pas franchement virginal commençait à m'agacer ; pas encore fait rénover la Noblet Artist paternelle, qui me sert néanmoins d'instrument de travail... au bureau !) ; on m'avait prêté une excellente Bufffet E13, et on me la re-prête mais je n'ai pas trouvé le temps de la récupérer. Du coup je travaille sur la vieille Yamaha en résine que j'avais acheté pour partie en vacances, en avril dernier. Pas idéal, mais l'essentiel c'est de bosser. Et je me suis acheté le bec Vandoren RV5 lyre, le standard pour l'apprentissage, maintenant agrémenté d'une ligature BG Flex qui vaut ce qu'elle vaut.

Pour l'apprentissage lui-même : d'un certain point de vue, ça a marché du tonnerre. Mon but était de savoir tirer quelques sons de l'engin, et je maîtrise convenablement toutes les notes jusqu'au mi suraigu, ce qui est me dit-on tout à fait honorable. Je monte et je descends une bonne moitié des gammes majeures et quelques mineures relatives, en suivant les différents exercices réglementaires, secondes, tierces simples ou doubles, accords parfaits. Et ma nullité au solfège ne m'a pas trop handicapé puisque j'arrive maintenant à lire les notes en clé de sol sans trop d'hésitation, du moins quand ça ne va pas se percher à quatre ou cinq traits supplémentaires au dessus.

Le côté moins positif : une très, très grande difficulté à tenir les tempos, à jouer proprement sans erreur et à jouer en duo (conséquence logique des deux précédents). En fait, je me rends compte que la plupart des exercices sont faciles si on n'est pas absolument rigoureux sur les temps. J'ai donc pris la bonne résolution de tout travailler au métronome, qui est nettement moins coulant que les battements de pied... Résultat, une certaine impression de stagner, due aussi sans doute à mes soucis d'instruments Mais c'est pour repartir d'un meilleur pied, sans aucun doute.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4, bonnette macro Hoya +2.

Olivier Messiaen, quatuor pour la fin du temps, 3 : « l'abîme des oiseaux » (Michel Arrignon, clarinette en si bémol).

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