12 mai 2008

Laisse de haute mer

Une image de bord de mer avant de reprendre le boulot : celles des bandes parallèles d'algues et de débris qui marque le niveau des hautes mers lorsque les coefficients diminuent : les laisses de haute mer.


Grève de Louannec, mardi 6 mai 2008.

On y trouve des algues, bien sûr, de types variables suivant les saisons - fucus vésiculeux, principalement ; en cas de gros temps, on trouve une bonne quantité de laminaires. Et puis, tout ce qui traîne : bois flotté, bouts de filets ou débris de casiers, et puis, ces jours-ci, des quantités inhabituelles d'os de seiches. Y a-t-il un biozoologiste dans la salle ?

On trouve souvent trois lignes bien distinctes de laisse de haute mer : celle de la dernière très grande marée, à l'état de résidu bien souvent ; celle de la dernière marée de vives eaux, et celle de la dernière marée haute, toute fraîche. La semaine passée, il n'y en avait que deux : on était juste après des marées de coefficient 105 ; la marée du jour était légèrement inférieure. Deux laisses toutes neuves donc. À noter que la grande marée des 9 et 10 mars dernier, où la marée haute a coïncidé avec une bonne grosse tempête, a laissé d'autres souvenirs : les éboulements récents de la falaise argileuse, qui ici recule un petit peu tous les ans. Quoi qu'on fasse pour tenter de l'en empêcher, d'ailleurs.

le Plume vous salue bien.

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