Avec la semaine de travail qui reprend sur les chapeaux de roues et quantité d'autres désagréments, il faut plus que jamais penser aux lieux qui comptent. Et dans cette catégorie j'ai un lieu qui n'en ai pas un, ni achetable ni vendable, ni de la terre ni de la mer : le vaste estran de la baie de Perros, dans ses parties sableuses, avec ses bosses et ses trous miniatures qui en font un tissus serré d'immergé et d'émergé.
Aux grandes marées cet espace est fort fréquenté : la pêche à pied est une institution locale, au point que les entreprises et les administrations tournent au ralenti lorsque les coefficients dépassent 100. Et les pêcheurs traversent sans guère y prêter d'attention cette partie de l'estran, trop fréquemment accessible pour mériter l'intérêt des chasseurs de coquillages.
Moi j'aime m'y promener quand il n'y a personne, le haut de la plage lointain déjà, mais la mer libre pas plus proche. Quelques mouettes, peut-être un courlis ou une aigrette ; du vide, en fait.
Le Plume vous salue bien.
Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.
Zoltan Kodaly, sonatine pour violoncelle et piano.
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