Mon petit bilan de l'année 2010 : beaucoup de musique. J'ai poursuivi, avec les moyens du bord, mon exploration de la musique dite classique - le territoire est vaste ; on ne risque pas de s'y sentir à l'étroit tout de suite. Une exploration dans tous les sens, même si j'ai un peu laissé de côté la musique ancienne (avant 1600, disons) ; à l'inverse, j'ai essayé de m'intéresser de plus près aux musiques du XXe et XXIe siècle.
Un alto prend un repos bien mérité, juin 2010.
Reçu aujourd'hui une de mes dernières commandes : Masques, un disque de musique de chambre du jeune compositeur Karol Beffa. Si l'on veut se convaincre que la musique contemporaine peut échapper à ses caricatures, il faut écouter ça.
En plus, ça tombe bien : je suis plutôt un auditeur de musique de chambre, où l'on peut suivre les lignes des différents instrumentistes, même s'il m'arrive d'écouter de la musique symphonique ou concertante (un soliste plus un orchestre). Très peu d'opéra, par contre : là, j'assume le conditionnement familial, chez mes parents on écoutait souvent de la musique classique mais pas d'opéra. Mais, somme toute, le domaine est tellement vaste qu'il n'y a aucune raison de se forcer.
J'ajoute à ces écoutes un soupçon de geekerie : j'ai commencé à utiliser un logiciel d'écriture de partitions (LilyPond), dans lequel ont rentre ses partitions en mode texte, et qui réalise les partitions à partir de ça avec, en prime, des fichiers midi, pratiques pour vérifier que ça correspond bien à ce qu'on avait en tête. Comme il faut rentrer chaque note par son nom, recopier une partition devient un bon exercice de lecture musicale.
Reste à tâcher d'en jouer un minimum, de la musique. Je n'ai plus l'âge de devenir un brillant musicien mais voilà ma bonne résolution pour l'année 2011 : apprendre les rudiments d'un instrument !
Le Plume vous salue bien.
Boîtier numérique Pentax K-m
Karol Beffa, Manhattan pour alto et piano.
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